(1987) Ravel, Caplet & Debussy: Chamber Music for Harp
Catégorie(s): Musique de Chambre
Instrument(s): Clarinette Flûte Harpe Alto
Compositeur principal: Claude Debussy
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 0280
Sortie: 1987
EAN/UPC: 7619931028026
- UPC: 829410602761
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RAVEL, CAPLET & DEBUSSY: CHAMBER MUSIC FOR HARP
La harpe connaît une nouvelle floraison dans l'impressionnisme français, après une longue période de fleurs blanches dans la musique de salon agréable. Sa sonorité joue désormais un rôle essentiel dans la palette impressionniste des couleurs sonores. Néanmoins, il n'y a eu qu'un nombre étonnamment faible de pièces solo pour harpe, comparé à l'abondance presque inépuisable d'œuvres pour piano. Cela peut s'expliquer par le fait que la harpe diatonique à deux pédales, qui n'avait pas été modifiée depuis 1815, ne pouvait pas répondre pleinement aux exigences de possibilités harmoniques illimitées et - surtout pour Debussy - d'une tonalité déjà largement désagrégée. C'est pourquoi on a placé tant d'espoir dans la harpe chromatique développée au début du 20e siècle. Les célèbres pièces de Ravel ('Introduction et Allegro') et de Debussy ('Danses sacrée et profane') ainsi que la première version du 'Masque de la mort rouge' d'André Caplets ont été composées à la suggestion de Pleyel, qui avait invité les plus grands compositeurs français à écrire pour la harpe chromatique. Cependant, comme on le sait, cet instrument n'a pas été accepté. Les pièces mentionnées ont soit été réécrites pour la harpe à pédales habituelle après leur exécution, soit elles étaient assez clairement destinées à la harpe diatonique dès le début.
En septembre et octobre 1915, lors de ses derniers moments de répit avant que la maladie ne l'emporte définitivement, Debussy composa la " Deuxième Sonate pour flûte, alto et harpe ", merveilleusement facile et éthérée. Les " Six Sonates pour divers instruments, composées par Claude Debussy, musicien françois ", dont trois ont été réalisées (pour une autre, Debussy n'avait décidé que des instruments : hautbois, cor et cembalo), ainsi que les divers " concerts " prévus pour piano et différents groupes instrumentaux, étaient destinés à rendre hommage au génie de Rameau et de Couperin. Mais Debussy ne conçoit pas cet hommage comme une dépendance du XVIIe siècle.
Les phrases imitant le style classique sont simplement déposées sur l'œuvre comme une patine très fine où sont incisées par un crayon pointu des délimitations extrêmement subtiles et d'une grande lucidité. Comme Webern, mais par des moyens stylistiques différents, Debussy développe ses idées à partir de quelques unités musicales ; des sons et des lignes enchantés perdent leur caractère matérialisé. Le temps s'écoule avec une souplesse inconnue jusqu'alors dans la musique occidentale. La musique se met virtuellement à respirer comme un organisme vivant. Ce continuum temporel flexible, qui pointe vers un avenir lointain jusqu'aux œuvres de Boulez, semble provenir de la musique orientale que Debussy a rencontrée, et son influence sur la nature essentielle de cette musique semble être beaucoup plus importante que l'adaptation souvent mentionnée, mais plutôt extérieure, d'impressions sonores orientales lointaines (du gamelan javanais et balinais).
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
(1987) Ravel, Caplet & Debussy: Chamber Music for Harp - CD 0280
La harpe connaît une nouvelle floraison dans l'impressionnisme français, après une longue période de fleurs blanches dans la musique de salon agréable. Sa sonorité joue désormais un rôle essentiel dans la palette impressionniste des couleurs sonores. Néanmoins, il n'y a eu qu'un nombre étonnamment faible de pièces solo pour harpe, comparé à l'abondance presque inépuisable d'œuvres pour piano. Cela peut s'expliquer par le fait que la harpe diatonique à deux pédales, qui n'avait pas été modifiée depuis 1815, ne pouvait pas répondre pleinement aux exigences de possibilités harmoniques illimitées et - surtout pour Debussy - d'une tonalité déjà largement désagrégée. C'est pourquoi on a placé tant d'espoir dans la harpe chromatique développée au début du 20e siècle. Les célèbres pièces de Ravel ('Introduction et Allegro') et de Debussy ('Danses sacrée et profane') ainsi que la première version du 'Masque de la mort rouge' d'André Caplets ont été composées à la suggestion de Pleyel, qui avait invité les plus grands compositeurs français à écrire pour la harpe chromatique. Cependant, comme on le sait, cet instrument n'a pas été accepté. Les pièces mentionnées ont soit été réécrites pour la harpe à pédales habituelle après leur exécution, soit elles étaient assez clairement destinées à la harpe diatonique dès le début.
En septembre et octobre 1915, lors de ses derniers moments de répit avant que la maladie ne l'emporte définitivement, Debussy composa la " Deuxième Sonate pour flûte, alto et harpe ", merveilleusement facile et éthérée. Les " Six Sonates pour divers instruments, composées par Claude Debussy, musicien françois ", dont trois ont été réalisées (pour une autre, Debussy n'avait décidé que des instruments : hautbois, cor et cembalo), ainsi que les divers " concerts " prévus pour piano et différents groupes instrumentaux, étaient destinés à rendre hommage au génie de Rameau et de Couperin. Mais Debussy ne conçoit pas cet hommage comme une dépendance du XVIIe siècle.
Les phrases imitant le style classique sont simplement déposées sur l'œuvre comme une patine très fine où sont incisées par un crayon pointu des délimitations extrêmement subtiles et d'une grande lucidité. Comme Webern, mais par des moyens stylistiques différents, Debussy développe ses idées à partir de quelques unités musicales ; des sons et des lignes enchantés perdent leur caractère matérialisé. Le temps s'écoule avec une souplesse inconnue jusqu'alors dans la musique occidentale. La musique se met virtuellement à respirer comme un organisme vivant. Ce continuum temporel flexible, qui pointe vers un avenir lointain jusqu'aux œuvres de Boulez, semble provenir de la musique orientale que Debussy a rencontrée, et son influence sur la nature essentielle de cette musique semble être beaucoup plus importante que l'adaptation souvent mentionnée, mais plutôt extérieure, d'impressions sonores orientales lointaines (du gamelan javanais et balinais).
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Return to the album | Composer(s): Claude Debussy | Main Artist: Ursula Holliger