(2023) J.S. Bach: Johannes-Passion
Catégorie(s): Musique ancienne Chant lyrique Répertoire
Voix: Alto Basse (voix) Soprano Ténor
Compositeur principal: Johann Sebastian Bach
Ensemble: Gli Angeli Genève
Chef: Stephan MacLeod
Nb CD(s): 2
N° de catalogue:
CD 3068/69
Sortie: 07.04.2023
EAN/UPC: 7619931306827
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J.S. BACH: JOHANNES-PASSION
Passion selon Saint Jean (BWV 245)
Selon la nécrologie rédigée par son fils Carl Philip Emmanuel et par Agricola, Johann Sebastian Bach aurait composé cinq Passions, dont « une pour deux choeurs » (celle selon Saint Matthieu). Mais deux seulement nous sont parvenues complètes. Une troisième, d’après Marc, a fait l’objet de diverses reconstitutions et les deux dernières, si elles ont existé, sont irrémédiablement perdues. Des deux Passions qui nous ont été transmises, celle selon Saint Jean est la première qui fut composée; Bach la fit jouer pour la première fois à l’église Saint-Nicolas moins d’un an après sa prise de service à Leipzig, le 7 avril 1724 (il l’avait annoncée de son propre chef à l’église Saint-Thomas, ce qui lui valut une réprimande; il s’en tira avec une lettre d’excuse non dénuée d’ironie). Elle sera reprise l’année suivante à Saint-Thomas cette fois, puis à nouveau, selon toute vraisemblance, en 1732, 1739 et 1749, avec divers remaniements.
Le récit de la crucifixion du Christ en musique a ses racines dans le Moyen Âge, mais il prit au début du XVIIIe siècle une forme de type oratorio que l’on retrouve chez la plupart des compositeurs de la génération de Bach; c’était une sorte d’apothéose de la musique consacrée aux offices liturgiques. Bach avait projeté trois cycles complets de cantates culminant dans l’exécution de trois Passions données durant la période du Carême, le Vendredi Saint. Il en dirigea 26 durant les 28 ans de son magistère, reprenant les siennes à plusieurs reprises et présentant celles d’autres compositeurs comme Telemann, Haendel ou Keiser.
Les textes des Passions mêlaient aux sources bibliques des élaborations poétiques dérivées, telles celle de Barthold Heinrich Brockes, qui inspira plusieurs compositeurs et dont on retrouve des paraphrases dans la Saint Jean. Ces textes étaient scrupuleusement contrôlés et Bach eut maille à partir avec le Consistoire à ce sujet, ce qui pourrait expliquer que lors de la reprise de l’oeuvre en 1725 il ait supprimé entre autres le choeur initial, le choral conclusif (« Ach Herr, lass dein lieb Engelein ») et l’air de ténor « Ach, mein Sinn ». Il eut également des problèmes lors d’une reprise en 1739 et ne revint au livret de la version première qu’en 1749, un an avant sa mort, sans que l’on sache si c’était en accord avec le Consistoire ou s’il s’agissait d’un geste de défi (mais les changements résultaient parfois de problèmes pratiques liés aux effectifs disponibles). On ne connaît pas le nom du librettiste qui procéda à l’assemblage des textes de la Passion selon Saint Jean : sans doute Bach lui-même en collaboration avec un assistant.
La Passion était liée à l’office : après la sonnerie des cloches et un motet chanté était donnée sa première partie, suivie d’un ample sermon, puis de la seconde partie de la Passion. L’office pouvait durer quatre à cinq heures et s’achevait par un motet, un verset chanté, une oraison et un ultime choral. Le récit de Jean, que Luther considérait comme le meilleur des quatre évangiles, est raconté par une voix de ténor sous forme de récitatifs secco (accompagnés par le seul continuo) : c’est celle de l’Évangéliste; s’y insèrent les voix du Christ, de l’apôtre Pierre et de Ponce Pilate, ainsi que celles de la foule (dite « turba »). Plusieurs temporalités interagissent : à l’intérieur du récit au passé surgissent des interventions au présent; le choeur, qui représente tantôt les Juifs dans des scènes animées, tantôt les Chrétiens, notamment dans les chorals qui scandent toute l’oeuvre, alterne les moments vécus et les moments réflexifs; les arias, relativement peu nombreuses, et par lesquelles s’expriment des affects individuels et des moments de méditation, immobilisent le temps; la figure du Christ, enfin, ouvre sur l’avenir, comme l’expriment certains airs et choeurs. La dramaturgie repose sur l’alternance entre différentes formes d’écriture qui renvoient non seulement à ces articulations temporelles, mais aussi à celles de l’individuel et du collectif.
La construction de l’oeuvre suit fidèlement le récit de Jean, qui en a été le témoin. Elle est en trois grande parties. La première raconte l’arrestation du Christ et se referme sur le reniement de Pierre. [..]
Note sur les versions successives et sur le présent enregistrement
Une exécution de la Passion selon Saint Jean, aussi informée historiquement qu’elle soit, est forcément un compromis. En effet, Bach n’en a pas laissé une version définitive, comme il l’avait fait pour la Passion selon Saint Matthieu. Il avait pourtant commencé un tel travail en 1732, apportant des changements et améliorations systématiques au premier quart de l’oeuvre, lesquels sont d’ailleurs repris dans toutes les éditions modernes, mais il n’aura pas réussi à généraliser ce travail à l’oeuvre entière.
L’histoire de l’exécution de cette Passion, du vivant de Bach, se résume en cinq étapes importantes dont on sait aujourd’hui beaucoup de choses. Ces étapes ont lieu en 1724, 1725, 1732, 1739 et 1749.
Gli Angeli Genève
Gli Angeli Genève a été fondé en 2005 par Stephan MacLeod. Formation à géométrie variable et jouant sur instruments (ou copies d’instruments) d’époque, l’ensemble est composé de musiciens qui mènent des carrières dans le domaine de la musique baroque, mais qui ont la particularité de ne pas faire que de la musique ancienne. Cet éclectisme est garant de fraîcheur et d’enthousiasme. Depuis sa création, Gli Angeli Genève a été le terrain de rencontres entre des chanteurs et instrumentistes parmi les plus célèbres de la scène baroque internationale et des jeunes diplômés des Hautes Écoles de Musique de Bâle, Lyon, Lausanne et Genève. Reconnu internationalement depuis ses deux premiers disques parus en 2009 et 2010, l’ensemble donne aujourd’hui plus de quinze concerts par saison à Genève, dans le cadre de son Intégrale des Cantates de Bach, d’une série de concerts annuels au Victoria Hall, du festival annuel Haydn-Mozart créé par l’ensemble en 2021, et enfin de la Chambre des Anges, une nouvelle série de concerts inaugurée en 2022 et consacrée à la musique de chambre.
Parallèlement, il est sollicité en Suisse et à l’étranger pour y donner Bach, mais aussi Tallis, Josquin, Schein, Schütz, Johann Christoph Bach, Weckmann, Buxtehude, Rosenmüller, Haydn, Mozart, etc. C’est ainsi que ces dernières saisons, Gli Angeli Genève a été en résidence au Festival d’Utrecht et aux Thuringer Bachwochen, et s’est produit à Bâle, Zurich, Lucerne, Barcelone, Nürnberg, Bremen, Stuttgart, Bruxelles, Milan, Wroclaw, Paris, Ottawa, Vancouver, Amsterdam et La Haye. Gli Angeli Genève est un invité régulier des Festivals de Saintes, d’Utrecht, du Musikfest de Bremen et du Bach Festival de Vancouver. L’ensemble a fait en 2017 ses débuts au Grand Théâtre de Genève et en 2019 au KKL de Lucerne. A l’occasion du Festival Haydn- Mozart, Gli Angeli Genève collabore avec des chefs et des artistes invités : Michel Corboz en 2021, Kristian Bezuidenhout en 2022 et Philippe Herreweghe en 2023. Le premier enregistrement de Gli Angeli Genève pour Claves Records, Musiques sacrées du XVIIe siècle à Wroclaw, a obtenu en 2019 le prix ICMA du meilleur disque de musique baroque vocale de l’année et La Passion selon Saint Matthieu de Johann Sebastian Bach a reçu un accueil enthousiaste, public comme critique, en Suisse et dans le monde. La discographie de l’ensemble comporte aussi une Messe en si de Bach, nominée aux ICMA 2022, les Cantates pour Basse de Bach, et les rares Symphonies Concertantes d’Antoine Reicha, avec comme solistes Christophe Coin, Davit Melkonyan, Chouchane Siranossian et Alexis Kossenko. Le dernier disque paru en octobre 2022, les Concertos pour flûte et orchestre de Mozart, avec Alexis Kossenko (flûte) et Valeria Kafelnikov (harpe) a été nominé aux ICMA 2023 dans la catégorie « Concerto ».
Gli Angeli Genève est au bénéfice d’une convention de soutien régionale avec la Ville de Genève, avec la République et Canton de Genève et avec le Théâtre du Crochetan.
Stephan MacLeod, bass & direction
Stephan MacLeod est né à Genève et a étudié le chant dans sa ville natale, à Cologne puis à Lausanne. Sa carrière de concertiste a commencé pendant ses études en Allemagne par une fructueuse collaboration avec Reinhard Goebel et Musica Antiqua Köln. Depuis, il chante régulièrement avec des chefs tels que Leonhardt, Herreweghe, Savall, Suzuki, Kuijken, Corboz, Brüggen, Kossenko, Pierlot, Luks, Mortensen, Harding, Junghänel, Rademann, Pichon, Van Immerseel, Coin, Rilling, Van Nevel et Bernius. Il est fondateur et chef de l’Ensemble Gli Angeli Genève qui donne une trentaine de concerts chaque année dans le monde entier, et il est régulièrement invité à diriger d’autres ensembles (OSR, Philharmonie Zuidnerderland, Nederlandse Bachvereniging, etc.). Plus de 100 CD, dont de nombreux primés par la critique, documentent son travail. Il est professeur de chant à la Haute Ecole de Musique de Lausanne depuis 2013 et le sera à la Haute Ecole de Musique de Genève dès septembre 2023.
Source: gliangeligeneve.com
(2023) J.S. Bach: Johannes-Passion - CD 3068/69
Passion selon Saint Jean (BWV 245)
Selon la nécrologie rédigée par son fils Carl Philip Emmanuel et par Agricola, Johann Sebastian Bach aurait composé cinq Passions, dont « une pour deux choeurs » (celle selon Saint Matthieu). Mais deux seulement nous sont parvenues complètes. Une troisième, d’après Marc, a fait l’objet de diverses reconstitutions et les deux dernières, si elles ont existé, sont irrémédiablement perdues. Des deux Passions qui nous ont été transmises, celle selon Saint Jean est la première qui fut composée; Bach la fit jouer pour la première fois à l’église Saint-Nicolas moins d’un an après sa prise de service à Leipzig, le 7 avril 1724 (il l’avait annoncée de son propre chef à l’église Saint-Thomas, ce qui lui valut une réprimande; il s’en tira avec une lettre d’excuse non dénuée d’ironie). Elle sera reprise l’année suivante à Saint-Thomas cette fois, puis à nouveau, selon toute vraisemblance, en 1732, 1739 et 1749, avec divers remaniements.
Le récit de la crucifixion du Christ en musique a ses racines dans le Moyen Âge, mais il prit au début du XVIIIe siècle une forme de type oratorio que l’on retrouve chez la plupart des compositeurs de la génération de Bach; c’était une sorte d’apothéose de la musique consacrée aux offices liturgiques. Bach avait projeté trois cycles complets de cantates culminant dans l’exécution de trois Passions données durant la période du Carême, le Vendredi Saint. Il en dirigea 26 durant les 28 ans de son magistère, reprenant les siennes à plusieurs reprises et présentant celles d’autres compositeurs comme Telemann, Haendel ou Keiser.
Les textes des Passions mêlaient aux sources bibliques des élaborations poétiques dérivées, telles celle de Barthold Heinrich Brockes, qui inspira plusieurs compositeurs et dont on retrouve des paraphrases dans la Saint Jean. Ces textes étaient scrupuleusement contrôlés et Bach eut maille à partir avec le Consistoire à ce sujet, ce qui pourrait expliquer que lors de la reprise de l’oeuvre en 1725 il ait supprimé entre autres le choeur initial, le choral conclusif (« Ach Herr, lass dein lieb Engelein ») et l’air de ténor « Ach, mein Sinn ». Il eut également des problèmes lors d’une reprise en 1739 et ne revint au livret de la version première qu’en 1749, un an avant sa mort, sans que l’on sache si c’était en accord avec le Consistoire ou s’il s’agissait d’un geste de défi (mais les changements résultaient parfois de problèmes pratiques liés aux effectifs disponibles). On ne connaît pas le nom du librettiste qui procéda à l’assemblage des textes de la Passion selon Saint Jean : sans doute Bach lui-même en collaboration avec un assistant.
La Passion était liée à l’office : après la sonnerie des cloches et un motet chanté était donnée sa première partie, suivie d’un ample sermon, puis de la seconde partie de la Passion. L’office pouvait durer quatre à cinq heures et s’achevait par un motet, un verset chanté, une oraison et un ultime choral. Le récit de Jean, que Luther considérait comme le meilleur des quatre évangiles, est raconté par une voix de ténor sous forme de récitatifs secco (accompagnés par le seul continuo) : c’est celle de l’Évangéliste; s’y insèrent les voix du Christ, de l’apôtre Pierre et de Ponce Pilate, ainsi que celles de la foule (dite « turba »). Plusieurs temporalités interagissent : à l’intérieur du récit au passé surgissent des interventions au présent; le choeur, qui représente tantôt les Juifs dans des scènes animées, tantôt les Chrétiens, notamment dans les chorals qui scandent toute l’oeuvre, alterne les moments vécus et les moments réflexifs; les arias, relativement peu nombreuses, et par lesquelles s’expriment des affects individuels et des moments de méditation, immobilisent le temps; la figure du Christ, enfin, ouvre sur l’avenir, comme l’expriment certains airs et choeurs. La dramaturgie repose sur l’alternance entre différentes formes d’écriture qui renvoient non seulement à ces articulations temporelles, mais aussi à celles de l’individuel et du collectif.
La construction de l’oeuvre suit fidèlement le récit de Jean, qui en a été le témoin. Elle est en trois grande parties. La première raconte l’arrestation du Christ et se referme sur le reniement de Pierre. [..]
Note sur les versions successives et sur le présent enregistrement
Une exécution de la Passion selon Saint Jean, aussi informée historiquement qu’elle soit, est forcément un compromis. En effet, Bach n’en a pas laissé une version définitive, comme il l’avait fait pour la Passion selon Saint Matthieu. Il avait pourtant commencé un tel travail en 1732, apportant des changements et améliorations systématiques au premier quart de l’oeuvre, lesquels sont d’ailleurs repris dans toutes les éditions modernes, mais il n’aura pas réussi à généraliser ce travail à l’oeuvre entière.
L’histoire de l’exécution de cette Passion, du vivant de Bach, se résume en cinq étapes importantes dont on sait aujourd’hui beaucoup de choses. Ces étapes ont lieu en 1724, 1725, 1732, 1739 et 1749.
Gli Angeli Genève
Gli Angeli Genève a été fondé en 2005 par Stephan MacLeod. Formation à géométrie variable et jouant sur instruments (ou copies d’instruments) d’époque, l’ensemble est composé de musiciens qui mènent des carrières dans le domaine de la musique baroque, mais qui ont la particularité de ne pas faire que de la musique ancienne. Cet éclectisme est garant de fraîcheur et d’enthousiasme. Depuis sa création, Gli Angeli Genève a été le terrain de rencontres entre des chanteurs et instrumentistes parmi les plus célèbres de la scène baroque internationale et des jeunes diplômés des Hautes Écoles de Musique de Bâle, Lyon, Lausanne et Genève. Reconnu internationalement depuis ses deux premiers disques parus en 2009 et 2010, l’ensemble donne aujourd’hui plus de quinze concerts par saison à Genève, dans le cadre de son Intégrale des Cantates de Bach, d’une série de concerts annuels au Victoria Hall, du festival annuel Haydn-Mozart créé par l’ensemble en 2021, et enfin de la Chambre des Anges, une nouvelle série de concerts inaugurée en 2022 et consacrée à la musique de chambre.
Parallèlement, il est sollicité en Suisse et à l’étranger pour y donner Bach, mais aussi Tallis, Josquin, Schein, Schütz, Johann Christoph Bach, Weckmann, Buxtehude, Rosenmüller, Haydn, Mozart, etc. C’est ainsi que ces dernières saisons, Gli Angeli Genève a été en résidence au Festival d’Utrecht et aux Thuringer Bachwochen, et s’est produit à Bâle, Zurich, Lucerne, Barcelone, Nürnberg, Bremen, Stuttgart, Bruxelles, Milan, Wroclaw, Paris, Ottawa, Vancouver, Amsterdam et La Haye. Gli Angeli Genève est un invité régulier des Festivals de Saintes, d’Utrecht, du Musikfest de Bremen et du Bach Festival de Vancouver. L’ensemble a fait en 2017 ses débuts au Grand Théâtre de Genève et en 2019 au KKL de Lucerne. A l’occasion du Festival Haydn- Mozart, Gli Angeli Genève collabore avec des chefs et des artistes invités : Michel Corboz en 2021, Kristian Bezuidenhout en 2022 et Philippe Herreweghe en 2023. Le premier enregistrement de Gli Angeli Genève pour Claves Records, Musiques sacrées du XVIIe siècle à Wroclaw, a obtenu en 2019 le prix ICMA du meilleur disque de musique baroque vocale de l’année et La Passion selon Saint Matthieu de Johann Sebastian Bach a reçu un accueil enthousiaste, public comme critique, en Suisse et dans le monde. La discographie de l’ensemble comporte aussi une Messe en si de Bach, nominée aux ICMA 2022, les Cantates pour Basse de Bach, et les rares Symphonies Concertantes d’Antoine Reicha, avec comme solistes Christophe Coin, Davit Melkonyan, Chouchane Siranossian et Alexis Kossenko. Le dernier disque paru en octobre 2022, les Concertos pour flûte et orchestre de Mozart, avec Alexis Kossenko (flûte) et Valeria Kafelnikov (harpe) a été nominé aux ICMA 2023 dans la catégorie « Concerto ».
Gli Angeli Genève est au bénéfice d’une convention de soutien régionale avec la Ville de Genève, avec la République et Canton de Genève et avec le Théâtre du Crochetan.
Stephan MacLeod, bass & direction
Stephan MacLeod est né à Genève et a étudié le chant dans sa ville natale, à Cologne puis à Lausanne. Sa carrière de concertiste a commencé pendant ses études en Allemagne par une fructueuse collaboration avec Reinhard Goebel et Musica Antiqua Köln. Depuis, il chante régulièrement avec des chefs tels que Leonhardt, Herreweghe, Savall, Suzuki, Kuijken, Corboz, Brüggen, Kossenko, Pierlot, Luks, Mortensen, Harding, Junghänel, Rademann, Pichon, Van Immerseel, Coin, Rilling, Van Nevel et Bernius. Il est fondateur et chef de l’Ensemble Gli Angeli Genève qui donne une trentaine de concerts chaque année dans le monde entier, et il est régulièrement invité à diriger d’autres ensembles (OSR, Philharmonie Zuidnerderland, Nederlandse Bachvereniging, etc.). Plus de 100 CD, dont de nombreux primés par la critique, documentent son travail. Il est professeur de chant à la Haute Ecole de Musique de Lausanne depuis 2013 et le sera à la Haute Ecole de Musique de Genève dès septembre 2023.
Source: gliangeligeneve.com
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