(2023) Clair Obscur: Oeuvres du 16e et du 17e siècle pour flûte et orgue
Catégorie(s): Musique ancienne Raretés
Instrument(s): Flûte Orgue
Compositeur principal: Compositeurs multiples (voir les collections)
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3065
Sortie: 30.06.2023
EAN/UPC: 7619931306520
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CLAIR OBSCUR: OEUVRES DU 16E ET DU 17E SIÈCLE POUR FLÛTE ET ORGUE
CLAIROBSCUR
Duo Æoline
Charlotte Schneider et Guy-Baptiste Jaccottet s’attellent depuis 2017 à explorer les multiples sonorités qu’offre la combinaison de leurs instruments. De nature curieuse et enjouée, ils sillonnent le répertoire du 16e au 18e siècle, transcrivant et arrangeant pour leur formation. Ainsi, leur musique se situe à la croisée des pratiques historiquement informées et de la réalité concrète des instruments et des lieux.
guyjaccottet.com / schneidercharlotte.com
Introduction
Coup de coeur pour l’Abbatiale de Payerne; le bâtiment, son histoire, son acoustique et son orgue d’exception: après un premier programme pour un concert en 2021, l’envie d’enregistrer dans ce cadre hors-pair s’impose immédiatement.
L’orgue Ahrend – véritable joyau musical au centre du chef-d’oeuvre roman qu’est cette Abbatiale – est la pierre angulaire de la construction du programme. Les différentes pièces sont choisies pour mettre en lumière ses multiples facettes; de la profondeur et la sérénité du Principale à l’élégante clarté du Ripieno.
La richesse immense qu’apporte son tempérament mésotonique avec doubles feintes, ainsi que son clavier descendant jusqu’au Fa (12’), permettent d’exploiter une palette de couleurs sonores et harmoniques immense.
Hormis les oeuvres en solo, chaque pièce est arrangée pour s’adapter aux spécificités des différentes flûtes et de l’orgue. Ainsi dans les sonates, certains passages doivent être octaviés ou réécrits pour la flûte à bec tandis que le continuo est réalisé de manière à faire entendre tout l’instrument. Les gaillardes écrites pour clavier solo sont arrangées pour orgue et flûte, et les madrigaux de Palestrina sont réalisés au clavier de manière large, afin d’éviter certains croisements de voix que l’orgue ne peut pas rendre correctement.
Cette démarche constante d’arrangement et de transcription faisant partie de notre travail en duo, nous tentons de rester le plus fidèle possible au texte, tout en prenant en compte les besoins de nos instruments de manière individuelle et commune.
Dans ce programme en duo, les oeuvres vont par paire.
Oeuvres
Dario Castello, Sonata Seconda & Sonata prima
Les deux sonates pour violon et basse de Dario Castello sont couramment interprétées à la flûte à bec. Si quelques passages sortent de l’ambitus de la flûte et nécessitent de petits arrangements, l’essentiel se joue parfaitement sur cet instrument. Riches en affects, ces sonates nous projettent directement dans un monde de contrastes – d’une virtuosité exaltée à l’intimité touchante de quelques mesures – et représentent parfaitement la transition vers le début de l’ère baroque.
Giovanni Pierluigi da Palestrina / Francesco Rognoni, Pulchra es amica mea & Io son ferito ahi lasso
Ces diminutions nous plongent directement dans la toute fin de la Renaissance. La virtuosité et l’audace des ornements de Rognoni se superposent au contrepoint éloquent de deux madrigaux de Palestrina. La rencontre de ces deux générations ouvre une dynamique immense. Ici, la flexibilité du traverso se fond dans la gravité de l’orgue. Rognoni orne de manière particulièrement virtuose la voix supérieure (cantus), sans destiner ces diminutions à un instrument spécifique. L’orgue reprend pour sa part les cinq voix du madrigal original de Palestrina, cantus y compris, et double ainsi le traverso sans ses ornements.
William Byrd, The Galliarde to the Third Pavian & The Galliarde to the Fifte Pavian
Les deux gaillardes sont tirées du My Lady Newells Booke, recueil pour le clavier composé par William Byrd. Initialement prévues pour être jouées après une pavane, elles sont ici sorties de leur contexte et réécrites pour orgue et flûte à bec. Parfaitement anglaises et dans un style différent des sonates prébaroques, ces courtes danses donnent un ton plus éclatant et permettent de mettre en lumière d’autres facettes de chacun des instruments.
Jacob Van Eyck, Wat zalmen op den Avond doen [Qu’allons-nous faire ce soir?] & Doen Daphne d’over schoone Maeght [Quand Daphné, la plus belle soubrette]
Ces deux suites de variations, composées par le célèbre flûtiste, organiste et carillonneur néerlandais, sont extraites de son recueil Der Fluyten-Lusthof (Le jardin des plaisirs de la flûte). Dans celui-ci, il développe des variations sur des airs populaires et religieux provenant de différents pays.
Réflexif et introverti, le thème de Daphné laisse pourtant un petit grain de folie s’instiller dans le développement de ses diminutions.
La mélodie de Wat zalmen pour sa part présente une légèreté et une insouciance qui se transforment en effronterie et en malice dans différents jeux de rythmes binaires et ternaires.
Le choix des flûtes utilisées pour ces pièces est motivé par l’acoustique généreuse du lieu et la recherche de sonorités plus graves et intimes, notamment avec la flûte ténor.
Michelangelo Rossi, Toccata Seconda & Toccata Settima
Les Toccatas de Michelangelo Rossi, dit Michel Angelo del Violino sont certainement parmi les oeuvres les plus extraordinaires (au sens premier du terme) du répertoire pour clavier prébaroque. L’incroyable liberté de son langage combinée aux formules parfois très violonistiques de son écriture donnent à ses toccatas une identité et une énergie uniques.
La Toccata Seconda et Toccata Settima sont parmi celles qui sonnent le plus à l’orgue. L’association de ces oeuvres à l’instrument de l’Abbatiale de Payerne – inspiré de celui de la Basilica San Petronio de Bologne – paraissait être une évidence. Elles permettent d’illustrer les multiples combinaisons sonores qu’offrent les 11 registres de l’orgue de Payerne, en s’inspirant du manuscrit de Vincenzo Colombo dans lequel il liste toutes les combinaisons de jeux possibles pour l’orgue qu’il construit à Valvasone en 1532.
Rossi fait ici écho à Castello, précipitant l’auditeur d’affects en affects, à grand renfort de virtuosité et de péripéties harmoniques, oscillant entre joie, doute et enthousiasme.
Johann Heinrich Schmelzer, Sonata Cu Cu & Sonata Seconda
Johann Heinrich Schmelzer dédie ses sonates au violon. Si le fac-similé de la Sonata Seconda est facilement accessible et lisible, il en est autrement pour celui de la Sonata Cu Cu. En effet, les différentes éditions disponibles comportent plusieurs incohérences probablement dues à des erreurs de copie. C’est sur un microfilm de la bibliothèque de la Schola Cantorum Basiliensis que nous avons pu trouver un manuscrit d’époque - vraisemblablement l’unique actuellement disponible. Nous avons donc exploré différentes possibilités de correction de ces passages, afin de proposer ici une version cohérente et respectueuse.
Nous avons également essayé différents types de flûtes avant de se décider pour cette atypique sopranino en transposant la sonate une quarte au-dessus de la tonalité originale.
Johann Caspar Kerll, Capriccio sopra il Kuku
En regard de la Sonata Cucu de Schmelzer, le Capriccio sopra il Kuku fait entendre la délicieuse Flauto in ottava de l’orgue Ahrend. Elle emplit à elle seule l’Abbatiale d’échos multiples, mettant joyeusement en résonance tout l’édifice. Schmelzer et Kerll se sont tous deux retrouvés à Vienne à la cour de l’Empereur, et l’on peut gager qu’ils ont chacun entendu l’oeuvre de l’autre. Quoi qu’il en soit, les décennies qui suivront perpétueront ce jeu et engendreront quantités de volières et pièces zoomusicales en tous genres à travers l’Europe.
Guy-Baptiste Jaccottet, orgue
Fasciné par l’orgue sous toutes ses facettes, Guy-Baptiste Jaccottet (1998) étudie dans la classe de Benjamin Righetti (HEMU-Lausanne) où il suit actuellement un cursus de Master Soliste. Il travaille parallèlement l’improvisation chez Paul Goussot (CRR Rueil-Malmaison).
Profondément attiré par la création, le spectacle et le cinéma, il est responsable de l’orgue du Théâtre Barnabé. De 2019 à 2021, il est organiste assistant à l’Église Saint-François de Lausanne et prend en 2020 ses fonctions comme organiste titulaire au Temple de La Tour-de-Peilz et comme professeur d’orgue au Conservatoire de Montreux-Vevey-Riviera. En 2022, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Lausanne.
Comme soliste, cinéconcertiste ou en ensemble, Guy-Baptiste donne une quarantaine de concerts par année, notamment dans des cadres privilégiés et prestigieux (Verbier Festival, Festival internazionale di musica organistica di Magadino, Toulouse les Orgues, Festival l’orgue fait son cinéma à Genève, Festival Bach de Lausanne, Davos Festival). Soucieux de défendre un répertoire large et varié, il produit régulièrement des vidéos sur sa chaîne YouTube. En outre, sa musique est reconnue en 2016 par le Premier Prix et le Prix du Public du concours international de composition Musique nouvelle pour flûte à bec ainsi que par la publication de ses œuvres pédagogiques par l’association Kinder an die Orgel (sortie 2022).
Friand de nouveauté, mais respectueux des traditions, il reçoit en 2019 la Bourse pour le talent et la créativité de la Fondation Casino Barrière.
Source: guyjaccottet.com
Charlotte Schneider, flute
La flûtiste suisse Charlotte Schneider (1997) débute son cursus musical à Neuchâtel. En 2014, elle obtient son certificat de fin d’études préprofessionnelles avec distinction au Conservatoire de musique neuchâtelois et est lauréate du prix du Lions Club Neuchâtel-Rives-et-Vallées.
Elle rejoint ensuite la classe de Jan Van Hoecke au Conservatoire de musique de Lausanne.
Après l'obtention de son diplôme de Bachelor à la Schola Cantorum Basiliensis dans la classe de Conrad Steinmann en 2019, elle termine son Master de pédagogie avec distinction dans la classe de Han Tol en 2021.
Elle poursuit actuellement ses études à Bâle en Master de performance au traverso dans la classe de Marc Hantaï.
Elle suit également des cours de flûte à bec avec Andreas Böhlen et de traverso renaissance avec Johanna Bartz.
Charlotte a remporté le 1er prix du concours international de flûte à bec solo « SRP/MOECK International Solo Recorder competition 2021 » à Londres.
Depuis l'automne 2019, elle enseigne la flûte à bec à l'école de musique de Küttigen-Biberstein en Argovie et depuis 2022, elle est professeure de flûte à bec au Conservatoire populaire de Genève.
Charlotte a l’occasion de se produire dans le cadre de plusieurs festivals internationaux en tant que soliste et en musique de chambre, tels que le Fringe du festival de musique ancienne d’Utrecht et du festival MA de Bruges ainsi que le festival de Lussan (FR) « Entre ciel et garrigue » organisé par la compagnie l’Avant-Scène Opéra.
Le chant lyrique, la flûte traversière, le théâtre, et l’opéra viennent compléter sa formation musicale.
Passionnée par la musique de chambre et les arts de la scène, elle se produit régulièrement avec diverses compagnies et ensembles tels que Hortus Amoris (musique ancienne), Compagnie Barocc’opéra, Compagnie de l’Avant-Scène Opéra, Duo Aeoline (flûte à bec & traverso et orgue), Echo Temporis Consort (ensemble de flûtes à bec renaissance), Duo sol&luna (flûte à bec & traverso et clavecin & pianoforte) Phaedrus (ensemble de traversos renaissance avec luth et chant) Compagnie du Théâtre Entracte…
Au détour de stages et de cours de maîtres, elle a également l’occasion de travailler avec des musiciens de différents horizons tels que Michael Form, Pedro Memelsdorff, Pedro Sousa Silva, Han Tol, Maurice Steger, Peter van Heyghen, Jovanka Marville, Katharina Bopp, Susanna Borsch, Jörg-Andreas Bötticher, Marcello Gatti, Emmanuel Pahud, Sylvain Sartre,...
Elle est lauréate à plusieurs reprises à la finale du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse (en solo et en ensembles), au Concours d’interprétation musicale de la SSPM ainsi qu’au Concours d’interprétation musicale de la Chaux-du-Milieu.
Source: schneidercharlotte.com/francais
(2023) Clair Obscur: Oeuvres du 16e et du 17e siècle pour flûte et orgue - CD 3065
CLAIROBSCUR
Duo Æoline
Charlotte Schneider et Guy-Baptiste Jaccottet s’attellent depuis 2017 à explorer les multiples sonorités qu’offre la combinaison de leurs instruments. De nature curieuse et enjouée, ils sillonnent le répertoire du 16e au 18e siècle, transcrivant et arrangeant pour leur formation. Ainsi, leur musique se situe à la croisée des pratiques historiquement informées et de la réalité concrète des instruments et des lieux.
guyjaccottet.com / schneidercharlotte.com
Introduction
Coup de coeur pour l’Abbatiale de Payerne; le bâtiment, son histoire, son acoustique et son orgue d’exception: après un premier programme pour un concert en 2021, l’envie d’enregistrer dans ce cadre hors-pair s’impose immédiatement.
L’orgue Ahrend – véritable joyau musical au centre du chef-d’oeuvre roman qu’est cette Abbatiale – est la pierre angulaire de la construction du programme. Les différentes pièces sont choisies pour mettre en lumière ses multiples facettes; de la profondeur et la sérénité du Principale à l’élégante clarté du Ripieno.
La richesse immense qu’apporte son tempérament mésotonique avec doubles feintes, ainsi que son clavier descendant jusqu’au Fa (12’), permettent d’exploiter une palette de couleurs sonores et harmoniques immense.
Hormis les oeuvres en solo, chaque pièce est arrangée pour s’adapter aux spécificités des différentes flûtes et de l’orgue. Ainsi dans les sonates, certains passages doivent être octaviés ou réécrits pour la flûte à bec tandis que le continuo est réalisé de manière à faire entendre tout l’instrument. Les gaillardes écrites pour clavier solo sont arrangées pour orgue et flûte, et les madrigaux de Palestrina sont réalisés au clavier de manière large, afin d’éviter certains croisements de voix que l’orgue ne peut pas rendre correctement.
Cette démarche constante d’arrangement et de transcription faisant partie de notre travail en duo, nous tentons de rester le plus fidèle possible au texte, tout en prenant en compte les besoins de nos instruments de manière individuelle et commune.
Dans ce programme en duo, les oeuvres vont par paire.
Oeuvres
Dario Castello, Sonata Seconda & Sonata prima
Les deux sonates pour violon et basse de Dario Castello sont couramment interprétées à la flûte à bec. Si quelques passages sortent de l’ambitus de la flûte et nécessitent de petits arrangements, l’essentiel se joue parfaitement sur cet instrument. Riches en affects, ces sonates nous projettent directement dans un monde de contrastes – d’une virtuosité exaltée à l’intimité touchante de quelques mesures – et représentent parfaitement la transition vers le début de l’ère baroque.
Giovanni Pierluigi da Palestrina / Francesco Rognoni, Pulchra es amica mea & Io son ferito ahi lasso
Ces diminutions nous plongent directement dans la toute fin de la Renaissance. La virtuosité et l’audace des ornements de Rognoni se superposent au contrepoint éloquent de deux madrigaux de Palestrina. La rencontre de ces deux générations ouvre une dynamique immense. Ici, la flexibilité du traverso se fond dans la gravité de l’orgue. Rognoni orne de manière particulièrement virtuose la voix supérieure (cantus), sans destiner ces diminutions à un instrument spécifique. L’orgue reprend pour sa part les cinq voix du madrigal original de Palestrina, cantus y compris, et double ainsi le traverso sans ses ornements.
William Byrd, The Galliarde to the Third Pavian & The Galliarde to the Fifte Pavian
Les deux gaillardes sont tirées du My Lady Newells Booke, recueil pour le clavier composé par William Byrd. Initialement prévues pour être jouées après une pavane, elles sont ici sorties de leur contexte et réécrites pour orgue et flûte à bec. Parfaitement anglaises et dans un style différent des sonates prébaroques, ces courtes danses donnent un ton plus éclatant et permettent de mettre en lumière d’autres facettes de chacun des instruments.
Jacob Van Eyck, Wat zalmen op den Avond doen [Qu’allons-nous faire ce soir?] & Doen Daphne d’over schoone Maeght [Quand Daphné, la plus belle soubrette]
Ces deux suites de variations, composées par le célèbre flûtiste, organiste et carillonneur néerlandais, sont extraites de son recueil Der Fluyten-Lusthof (Le jardin des plaisirs de la flûte). Dans celui-ci, il développe des variations sur des airs populaires et religieux provenant de différents pays.
Réflexif et introverti, le thème de Daphné laisse pourtant un petit grain de folie s’instiller dans le développement de ses diminutions.
La mélodie de Wat zalmen pour sa part présente une légèreté et une insouciance qui se transforment en effronterie et en malice dans différents jeux de rythmes binaires et ternaires.
Le choix des flûtes utilisées pour ces pièces est motivé par l’acoustique généreuse du lieu et la recherche de sonorités plus graves et intimes, notamment avec la flûte ténor.
Michelangelo Rossi, Toccata Seconda & Toccata Settima
Les Toccatas de Michelangelo Rossi, dit Michel Angelo del Violino sont certainement parmi les oeuvres les plus extraordinaires (au sens premier du terme) du répertoire pour clavier prébaroque. L’incroyable liberté de son langage combinée aux formules parfois très violonistiques de son écriture donnent à ses toccatas une identité et une énergie uniques.
La Toccata Seconda et Toccata Settima sont parmi celles qui sonnent le plus à l’orgue. L’association de ces oeuvres à l’instrument de l’Abbatiale de Payerne – inspiré de celui de la Basilica San Petronio de Bologne – paraissait être une évidence. Elles permettent d’illustrer les multiples combinaisons sonores qu’offrent les 11 registres de l’orgue de Payerne, en s’inspirant du manuscrit de Vincenzo Colombo dans lequel il liste toutes les combinaisons de jeux possibles pour l’orgue qu’il construit à Valvasone en 1532.
Rossi fait ici écho à Castello, précipitant l’auditeur d’affects en affects, à grand renfort de virtuosité et de péripéties harmoniques, oscillant entre joie, doute et enthousiasme.
Johann Heinrich Schmelzer, Sonata Cu Cu & Sonata Seconda
Johann Heinrich Schmelzer dédie ses sonates au violon. Si le fac-similé de la Sonata Seconda est facilement accessible et lisible, il en est autrement pour celui de la Sonata Cu Cu. En effet, les différentes éditions disponibles comportent plusieurs incohérences probablement dues à des erreurs de copie. C’est sur un microfilm de la bibliothèque de la Schola Cantorum Basiliensis que nous avons pu trouver un manuscrit d’époque - vraisemblablement l’unique actuellement disponible. Nous avons donc exploré différentes possibilités de correction de ces passages, afin de proposer ici une version cohérente et respectueuse.
Nous avons également essayé différents types de flûtes avant de se décider pour cette atypique sopranino en transposant la sonate une quarte au-dessus de la tonalité originale.
Johann Caspar Kerll, Capriccio sopra il Kuku
En regard de la Sonata Cucu de Schmelzer, le Capriccio sopra il Kuku fait entendre la délicieuse Flauto in ottava de l’orgue Ahrend. Elle emplit à elle seule l’Abbatiale d’échos multiples, mettant joyeusement en résonance tout l’édifice. Schmelzer et Kerll se sont tous deux retrouvés à Vienne à la cour de l’Empereur, et l’on peut gager qu’ils ont chacun entendu l’oeuvre de l’autre. Quoi qu’il en soit, les décennies qui suivront perpétueront ce jeu et engendreront quantités de volières et pièces zoomusicales en tous genres à travers l’Europe.
Guy-Baptiste Jaccottet, orgue
Fasciné par l’orgue sous toutes ses facettes, Guy-Baptiste Jaccottet (1998) étudie dans la classe de Benjamin Righetti (HEMU-Lausanne) où il suit actuellement un cursus de Master Soliste. Il travaille parallèlement l’improvisation chez Paul Goussot (CRR Rueil-Malmaison).
Profondément attiré par la création, le spectacle et le cinéma, il est responsable de l’orgue du Théâtre Barnabé. De 2019 à 2021, il est organiste assistant à l’Église Saint-François de Lausanne et prend en 2020 ses fonctions comme organiste titulaire au Temple de La Tour-de-Peilz et comme professeur d’orgue au Conservatoire de Montreux-Vevey-Riviera. En 2022, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Lausanne.
Comme soliste, cinéconcertiste ou en ensemble, Guy-Baptiste donne une quarantaine de concerts par année, notamment dans des cadres privilégiés et prestigieux (Verbier Festival, Festival internazionale di musica organistica di Magadino, Toulouse les Orgues, Festival l’orgue fait son cinéma à Genève, Festival Bach de Lausanne, Davos Festival). Soucieux de défendre un répertoire large et varié, il produit régulièrement des vidéos sur sa chaîne YouTube. En outre, sa musique est reconnue en 2016 par le Premier Prix et le Prix du Public du concours international de composition Musique nouvelle pour flûte à bec ainsi que par la publication de ses œuvres pédagogiques par l’association Kinder an die Orgel (sortie 2022).
Friand de nouveauté, mais respectueux des traditions, il reçoit en 2019 la Bourse pour le talent et la créativité de la Fondation Casino Barrière.
Source: guyjaccottet.com
Charlotte Schneider, flute
La flûtiste suisse Charlotte Schneider (1997) débute son cursus musical à Neuchâtel. En 2014, elle obtient son certificat de fin d’études préprofessionnelles avec distinction au Conservatoire de musique neuchâtelois et est lauréate du prix du Lions Club Neuchâtel-Rives-et-Vallées.
Elle rejoint ensuite la classe de Jan Van Hoecke au Conservatoire de musique de Lausanne.
Après l'obtention de son diplôme de Bachelor à la Schola Cantorum Basiliensis dans la classe de Conrad Steinmann en 2019, elle termine son Master de pédagogie avec distinction dans la classe de Han Tol en 2021.
Elle poursuit actuellement ses études à Bâle en Master de performance au traverso dans la classe de Marc Hantaï.
Elle suit également des cours de flûte à bec avec Andreas Böhlen et de traverso renaissance avec Johanna Bartz.
Charlotte a remporté le 1er prix du concours international de flûte à bec solo « SRP/MOECK International Solo Recorder competition 2021 » à Londres.
Depuis l'automne 2019, elle enseigne la flûte à bec à l'école de musique de Küttigen-Biberstein en Argovie et depuis 2022, elle est professeure de flûte à bec au Conservatoire populaire de Genève.
Charlotte a l’occasion de se produire dans le cadre de plusieurs festivals internationaux en tant que soliste et en musique de chambre, tels que le Fringe du festival de musique ancienne d’Utrecht et du festival MA de Bruges ainsi que le festival de Lussan (FR) « Entre ciel et garrigue » organisé par la compagnie l’Avant-Scène Opéra.
Le chant lyrique, la flûte traversière, le théâtre, et l’opéra viennent compléter sa formation musicale.
Passionnée par la musique de chambre et les arts de la scène, elle se produit régulièrement avec diverses compagnies et ensembles tels que Hortus Amoris (musique ancienne), Compagnie Barocc’opéra, Compagnie de l’Avant-Scène Opéra, Duo Aeoline (flûte à bec & traverso et orgue), Echo Temporis Consort (ensemble de flûtes à bec renaissance), Duo sol&luna (flûte à bec & traverso et clavecin & pianoforte) Phaedrus (ensemble de traversos renaissance avec luth et chant) Compagnie du Théâtre Entracte…
Au détour de stages et de cours de maîtres, elle a également l’occasion de travailler avec des musiciens de différents horizons tels que Michael Form, Pedro Memelsdorff, Pedro Sousa Silva, Han Tol, Maurice Steger, Peter van Heyghen, Jovanka Marville, Katharina Bopp, Susanna Borsch, Jörg-Andreas Bötticher, Marcello Gatti, Emmanuel Pahud, Sylvain Sartre,...
Elle est lauréate à plusieurs reprises à la finale du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse (en solo et en ensembles), au Concours d’interprétation musicale de la SSPM ainsi qu’au Concours d’interprétation musicale de la Chaux-du-Milieu.
Source: schneidercharlotte.com/francais
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Charlotte Schneider - flute
Compositeurs multiples
Dario Castello (1602-1631)
Duo Æoline
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Johann Caspar Kerll (1627-1693)
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