(2025) Debussy, Nielsen, Say, Barber - Ensemble Astera
Catégorie(s): Cuivres Musique de Chambre Moderne Raretés
Instrument(s): Basson Clarinette Flûte Cornet Hautbois
Compositeur principal: Compositeurs multiples (voir les collections)
Ensemble: Ensemble Astera
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3139
Sortie: 30.05.2025
EAN/UPC: 7619931313924
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DEBUSSY, NIELSEN, SAY, BARBER - ENSEMBLE ASTERA
A PROPOS DE CET ALBUM
Claude Debussy (1862-1918) a toujours apprécié l’écriture à quatre mains ou pour deux pianos qui semble sous-jacente dans son écriture pour orchestre[1]. Peut-être est-ce ce qui rend, précisément, son oeuvre pour deux pianos propre à la transcription : la Petite suite, d’une grande richesse de sonorités, a été arrangée pour orchestre par Henri Büsser, et pour quintette à vents par Gordon Davies. Remarqué très jeune pour ses dons musicaux, le jeune Claude Debussy est admis au Conservatoire de Paris dès l’âge de dix ans, puis perfectionne sa culture au cours de voyages en tant qu’accompagnateur de la baronne von Meck. La Petite suite figure parmi ses oeuvres de jeunesse. Publiée en 1889, elle comporte quatre tableaux. Le premier, « En Bateau », rappelle la barcarolle avec ses balancements à la clarinette puis au cor, autour du thème à la flûte. La partie centrale s’anime, et soudain, tout s’arrête, le temps se suspend dans la délicate transition qui permet le retour du premier thème, varié. « Le Cortège », également en trois parties, s’envole librement, en toute insouciance, avant le retour de la première partie. Debussy disait que sa Petite suite « ne cherche humblement qu’à faire plaisir »; c’est cette joie que l’on entend ici, annonciatrice de celle de « Fêtes », la partie centrale des Nocturnes pour orchestre qui sera créée dix ans plus tard. Empruntant à Verlaine sa mélancolie et sa nostalgie des « fêtes galantes » de l’Ancien régime, le « Menuet » est une pièce délicate et diaphane, où la tonalité laisse place à la modalité. Enfin, un thème dans un rythme brève-longue, au cor, lance le joyeux « Ballet » dans l’esprit de la contemporaine Suite pastorale d’Emmanuel Chabrier. Un motif de valse s’installe et deviendra le contrepoint du premier thème dans la partie conclusive. La joie de cette musique est communicative, et déborde sur les oeuvres du programme.
Le Quintette à vents Op. 43 de Carl Nielsen partage avec celui de Claude Debussy son caractère champêtre et lumineux, et son humour. Issu d’un milieu modeste, Carl Nielsen (1865-1931) devient l’élève de Niels Gade au conservatoire de Copenhague, obtient une bourse d’étude qui lui permet d’étudier en Allemagne, en France et en Italie. Violoniste puis chef d’orchestre à l’Opéra royal de Copenhague, il est nommé professeur au Conservatoire de la ville dont il devient directeur honoraire quelques mois avant sa mort. On rapproche son style, qui participe de l’élargissement de la tonalité en une tonalité « évolutive », de celui de son contemporain Jean Sibelius (1865-1957)[2]. Mais c’est surtout l’admiration du compositeur pour Haydn et Mozart qui transparaît dans cette oeuvre. C’est lors d’un appel téléphonique de Nielsen à son ami Christian Christiansen, alors que celui-ci répétait la Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor et basson K. 297b de Mozart que naquit l’idée d’un quintette à vents; enthousiasmé par ce qu’il entendait, Carl Nielsen demande à assister à la répétition. « Nielsen nous connaissait tous », raconte l’hautboïste Sven Felumb, « Nous avons joué le Quatuor concertant [sic] de Mozart, dont le mouvement final est une série de variations incomparable. Cela le remplit de joie. Nous avons bu du thé (ou était-ce de la bière ?). Il discuta et discuta de Mozart, des instruments à vent, etc. Mais il devint tout à coup silencieux. Enfin, il nous regarda tous d’un air amical et promit de composer un quintette à vent si nous promettions de l’interpréter. Il nous confia qu’il était captivé par la manière dont nous jouions de notre instrument. Il se référait à la combinaison de nos différentes personnalités et des caractéristiques de nos instruments. Il annonça que le quintette comprendrait des variations, dans lesquelles il souhaitait refléter au mieux la personnalité de chacun[3]. » Et c’est ce qu’il fit. Après deux mouvements d’esprit très mozartien, un Allegro ben moderato de forme sonate, dont la fraîcheur et la légèreté rappelle la nature, où les timbres graves répondent aux notes légères de la flûte et où de petits motifs en notes répétées passant d’un pupitre à l’autre semblent évoquer des chants d’oiseaux, le Menuet poursuit cette légèreté dans un esprit et un humour qui doivent beaucoup à Haydn. Enfin, le troisième mouvement commence par un grave Praeludium qui, en contraste avec les mouvements précédents, installe une atmosphère presque inquiétante, avant qu’un choral du compositeur ne ramène peu à peu la légèreté dans une suite de onze variations mettant en valeur, comme l’avait annoncé le compositeur, la personnalité de chaque instrument, mais aussi de chaque instrumentiste, comme autant de clins d’oeil complices. Carl Nielsen prévoyait, du reste, à la suite de ce Quintette, de composer un concerto pour chacun des membres du Quintette de Copenhague, projet qu’il n’acheva qu’en partie[4]. La première audition fut saluée par la critique comme une véritable réussite d’une oeuvre lumineuse et solaire[5].
Le quintette Alevi dedeler rakı masasında, Op. 35 (Des pères alévis buvant du raki) a été écrit en 2011 par le pianiste et compositeur turc Fazıl Say (né en 1970). En quatre mouvements, il raconte la discussion de cinq maîtres spirituels, les pères alévis, parlant « de tout, de la vie, des humains, du monde, de la religion, » selon les mots du compositeur, qui précise avoir été inspiré par une histoire vraie. Chacun des cinq instruments représente l’un des pères et les deux premiers mouvements rapportent « des propos amusants ». Le premier entonne une ritournelle à l’unisson, que l’on retrouvera ensuite dans chacune des parties; elle est ensuite soutenue par un rythme léger et dansant, avec quelques passages plus tendus. Le deuxième mouvement ajoute une touche d’humour et d’ironie aux propos. Les accents graves indiquent que la discussion prend une autre tournure dans le troisième mouvement, en partie inspiré par la poésie d’Âşık Veysel[6], avant l’ultime mouvement, qui renoue avec la légèreté du début, en lui ajoutant un soupçon de magie et « d’abstraction ». De quoi laisser l’auditeur rêver pensivement devant le soleil couchant.
Construite en un seul mouvement, la Summer music Op. 31 de Samuel Barber (1910-1981) a été composée en 1953 pour la Chamber Music Society de Detroit. Pensée au départ pour un septuor d’instruments à vent et à cordes, elle devint rapidement quintette et fut présentée au public le 20 mars 1956. Construite en différentes sections qui se font écho, elle met en avant le timbre de chaque instrument. Le premier thème, porté par le hautbois, crée une atmosphère tendre et nostalgique avant une partie plus rapide et pleine d’humour qui débouche sur une section motorique alternant des mesures à huit et sept doubles-croches, avant le retour du chant mélancolique du hautbois. Une deuxième partie présente le chant de la flûte sur le murmure des clarinettes et bassons, avant que d’autres voix ne reprennent la mélodie, aboutissant à une partie festive, puis au retour de la nostalgie du début.
Bénédicte Gandois
_______________________________________________
[1] François Lesure, « Debussy et les transcriptions », in Revue belge de Musicologie, 1998, Vol. 52, p. 85.
[2] Source : François-René Tranchefort, « Carl Nielsen », in La Musique de chambre, Fayard, 1989, p. 669.
[3] Anecdote rapportée par Karen R. Moses, Nielsen, Hindemith and Schoenberg: Foundations of the Twentieth-Century Wind Quintet, Thèse de Doctorat, Washington D. C., 2015, p. 21.
[4] Il termina en effet un Concerto pour flûte, créé en 1926, et un Concerto pour clarinette, créé en 1928, auxquels on peut ajouter deux Fantaisies pour hautbois et orchestre.
[5] « Le quintette de Carl Nielsen est une contribution importante au répertoire de musique de chambre pour les vents, et l’une de ses compositions les plus solaires », John Horton, in The Musical Times, vol. 110, n° 1514, avril 1969, p. 387.
[6] Source : présentation du quintette par le compositeur, disponible en ligne sur youtube.com : « They’re talking about everything, life, humans, world, religion. I’ve composed one piece of work based on a thue story I was told. Here each instrument represents one of the dede’s. The first two consist of rather amusing talk, the third includes Âşık Veysel’s The Day and Night and the fourth part towards the final is a bit more abstract. »
ENSEMBLE ASTERA
L’Ensemble Astera est le quintette à vent lauréat du 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen 2023.
Depuis 2019, soudés par leur amitié et animés d’une passion commune de la musique de chambre, les musiciens ont à coeur de partager leur vision essentielle en tant que chambristes: le mélange des sons et des timbres de cinq instruments à vents dans un but d’unité et de recherche d’une grande dimension artistique.
Leurs différentes expériences auprès de grands orchestres internationaux enrichissent leur cohésion, leur sonorité unique et leur affinité musicale autour du quintette à vent. Ainsi, l’Ensemble franco-suisse représente un véritable vent de fraîcheur dans le paysage classique. Mus par un enthousiasme insatiable, les musiciens mettent leurs énergies au service d’interprétations remarquables, émouvantes, réfléchies et engagées, en utilisant au maximum les possibilités sonores de leur formation.
Comme en témoigne son Prix de la meilleure interprétation de la création au Concours Nielsen, le dynamisme artistique de l’Ensemble se caractérise également par son approche du répertoire contemporain, et son désir majeur d’amener cette musique innovante dans les salles de concerts.
L’Ensemble Astera se produit dans divers festivals et saisons musicales en Europe, comme par exemple le Lavaux Classic, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Davos Festival, le Festival Radio France, les Rencontres Musicales d’Evian ou le festival Murten Classics. L’Ensemble est également présent sur les ondes de France Musique, de la Radio Télévision Suisse ou encore de la radio danoise.
Depuis 2023, l’Ensemble Astera est Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
ARTISTES
Coline Richard, flûte
Yann Thenet, hautbois
Moritz Roelcke, clarinette
Gabriel Potier, cor
Jeremy Bager, basson
(2025) Debussy, Nielsen, Say, Barber - Ensemble Astera - CD 3139
A PROPOS DE CET ALBUM
Claude Debussy (1862-1918) a toujours apprécié l’écriture à quatre mains ou pour deux pianos qui semble sous-jacente dans son écriture pour orchestre[1]. Peut-être est-ce ce qui rend, précisément, son oeuvre pour deux pianos propre à la transcription : la Petite suite, d’une grande richesse de sonorités, a été arrangée pour orchestre par Henri Büsser, et pour quintette à vents par Gordon Davies. Remarqué très jeune pour ses dons musicaux, le jeune Claude Debussy est admis au Conservatoire de Paris dès l’âge de dix ans, puis perfectionne sa culture au cours de voyages en tant qu’accompagnateur de la baronne von Meck. La Petite suite figure parmi ses oeuvres de jeunesse. Publiée en 1889, elle comporte quatre tableaux. Le premier, « En Bateau », rappelle la barcarolle avec ses balancements à la clarinette puis au cor, autour du thème à la flûte. La partie centrale s’anime, et soudain, tout s’arrête, le temps se suspend dans la délicate transition qui permet le retour du premier thème, varié. « Le Cortège », également en trois parties, s’envole librement, en toute insouciance, avant le retour de la première partie. Debussy disait que sa Petite suite « ne cherche humblement qu’à faire plaisir »; c’est cette joie que l’on entend ici, annonciatrice de celle de « Fêtes », la partie centrale des Nocturnes pour orchestre qui sera créée dix ans plus tard. Empruntant à Verlaine sa mélancolie et sa nostalgie des « fêtes galantes » de l’Ancien régime, le « Menuet » est une pièce délicate et diaphane, où la tonalité laisse place à la modalité. Enfin, un thème dans un rythme brève-longue, au cor, lance le joyeux « Ballet » dans l’esprit de la contemporaine Suite pastorale d’Emmanuel Chabrier. Un motif de valse s’installe et deviendra le contrepoint du premier thème dans la partie conclusive. La joie de cette musique est communicative, et déborde sur les oeuvres du programme.
Le Quintette à vents Op. 43 de Carl Nielsen partage avec celui de Claude Debussy son caractère champêtre et lumineux, et son humour. Issu d’un milieu modeste, Carl Nielsen (1865-1931) devient l’élève de Niels Gade au conservatoire de Copenhague, obtient une bourse d’étude qui lui permet d’étudier en Allemagne, en France et en Italie. Violoniste puis chef d’orchestre à l’Opéra royal de Copenhague, il est nommé professeur au Conservatoire de la ville dont il devient directeur honoraire quelques mois avant sa mort. On rapproche son style, qui participe de l’élargissement de la tonalité en une tonalité « évolutive », de celui de son contemporain Jean Sibelius (1865-1957)[2]. Mais c’est surtout l’admiration du compositeur pour Haydn et Mozart qui transparaît dans cette oeuvre. C’est lors d’un appel téléphonique de Nielsen à son ami Christian Christiansen, alors que celui-ci répétait la Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor et basson K. 297b de Mozart que naquit l’idée d’un quintette à vents; enthousiasmé par ce qu’il entendait, Carl Nielsen demande à assister à la répétition. « Nielsen nous connaissait tous », raconte l’hautboïste Sven Felumb, « Nous avons joué le Quatuor concertant [sic] de Mozart, dont le mouvement final est une série de variations incomparable. Cela le remplit de joie. Nous avons bu du thé (ou était-ce de la bière ?). Il discuta et discuta de Mozart, des instruments à vent, etc. Mais il devint tout à coup silencieux. Enfin, il nous regarda tous d’un air amical et promit de composer un quintette à vent si nous promettions de l’interpréter. Il nous confia qu’il était captivé par la manière dont nous jouions de notre instrument. Il se référait à la combinaison de nos différentes personnalités et des caractéristiques de nos instruments. Il annonça que le quintette comprendrait des variations, dans lesquelles il souhaitait refléter au mieux la personnalité de chacun[3]. » Et c’est ce qu’il fit. Après deux mouvements d’esprit très mozartien, un Allegro ben moderato de forme sonate, dont la fraîcheur et la légèreté rappelle la nature, où les timbres graves répondent aux notes légères de la flûte et où de petits motifs en notes répétées passant d’un pupitre à l’autre semblent évoquer des chants d’oiseaux, le Menuet poursuit cette légèreté dans un esprit et un humour qui doivent beaucoup à Haydn. Enfin, le troisième mouvement commence par un grave Praeludium qui, en contraste avec les mouvements précédents, installe une atmosphère presque inquiétante, avant qu’un choral du compositeur ne ramène peu à peu la légèreté dans une suite de onze variations mettant en valeur, comme l’avait annoncé le compositeur, la personnalité de chaque instrument, mais aussi de chaque instrumentiste, comme autant de clins d’oeil complices. Carl Nielsen prévoyait, du reste, à la suite de ce Quintette, de composer un concerto pour chacun des membres du Quintette de Copenhague, projet qu’il n’acheva qu’en partie[4]. La première audition fut saluée par la critique comme une véritable réussite d’une oeuvre lumineuse et solaire[5].
Le quintette Alevi dedeler rakı masasında, Op. 35 (Des pères alévis buvant du raki) a été écrit en 2011 par le pianiste et compositeur turc Fazıl Say (né en 1970). En quatre mouvements, il raconte la discussion de cinq maîtres spirituels, les pères alévis, parlant « de tout, de la vie, des humains, du monde, de la religion, » selon les mots du compositeur, qui précise avoir été inspiré par une histoire vraie. Chacun des cinq instruments représente l’un des pères et les deux premiers mouvements rapportent « des propos amusants ». Le premier entonne une ritournelle à l’unisson, que l’on retrouvera ensuite dans chacune des parties; elle est ensuite soutenue par un rythme léger et dansant, avec quelques passages plus tendus. Le deuxième mouvement ajoute une touche d’humour et d’ironie aux propos. Les accents graves indiquent que la discussion prend une autre tournure dans le troisième mouvement, en partie inspiré par la poésie d’Âşık Veysel[6], avant l’ultime mouvement, qui renoue avec la légèreté du début, en lui ajoutant un soupçon de magie et « d’abstraction ». De quoi laisser l’auditeur rêver pensivement devant le soleil couchant.
Construite en un seul mouvement, la Summer music Op. 31 de Samuel Barber (1910-1981) a été composée en 1953 pour la Chamber Music Society de Detroit. Pensée au départ pour un septuor d’instruments à vent et à cordes, elle devint rapidement quintette et fut présentée au public le 20 mars 1956. Construite en différentes sections qui se font écho, elle met en avant le timbre de chaque instrument. Le premier thème, porté par le hautbois, crée une atmosphère tendre et nostalgique avant une partie plus rapide et pleine d’humour qui débouche sur une section motorique alternant des mesures à huit et sept doubles-croches, avant le retour du chant mélancolique du hautbois. Une deuxième partie présente le chant de la flûte sur le murmure des clarinettes et bassons, avant que d’autres voix ne reprennent la mélodie, aboutissant à une partie festive, puis au retour de la nostalgie du début.
Bénédicte Gandois
_______________________________________________
[1] François Lesure, « Debussy et les transcriptions », in Revue belge de Musicologie, 1998, Vol. 52, p. 85.
[2] Source : François-René Tranchefort, « Carl Nielsen », in La Musique de chambre, Fayard, 1989, p. 669.
[3] Anecdote rapportée par Karen R. Moses, Nielsen, Hindemith and Schoenberg: Foundations of the Twentieth-Century Wind Quintet, Thèse de Doctorat, Washington D. C., 2015, p. 21.
[4] Il termina en effet un Concerto pour flûte, créé en 1926, et un Concerto pour clarinette, créé en 1928, auxquels on peut ajouter deux Fantaisies pour hautbois et orchestre.
[5] « Le quintette de Carl Nielsen est une contribution importante au répertoire de musique de chambre pour les vents, et l’une de ses compositions les plus solaires », John Horton, in The Musical Times, vol. 110, n° 1514, avril 1969, p. 387.
[6] Source : présentation du quintette par le compositeur, disponible en ligne sur youtube.com : « They’re talking about everything, life, humans, world, religion. I’ve composed one piece of work based on a thue story I was told. Here each instrument represents one of the dede’s. The first two consist of rather amusing talk, the third includes Âşık Veysel’s The Day and Night and the fourth part towards the final is a bit more abstract. »
ENSEMBLE ASTERA
L’Ensemble Astera est le quintette à vent lauréat du 1er Prix au Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen 2023.
Depuis 2019, soudés par leur amitié et animés d’une passion commune de la musique de chambre, les musiciens ont à coeur de partager leur vision essentielle en tant que chambristes: le mélange des sons et des timbres de cinq instruments à vents dans un but d’unité et de recherche d’une grande dimension artistique.
Leurs différentes expériences auprès de grands orchestres internationaux enrichissent leur cohésion, leur sonorité unique et leur affinité musicale autour du quintette à vent. Ainsi, l’Ensemble franco-suisse représente un véritable vent de fraîcheur dans le paysage classique. Mus par un enthousiasme insatiable, les musiciens mettent leurs énergies au service d’interprétations remarquables, émouvantes, réfléchies et engagées, en utilisant au maximum les possibilités sonores de leur formation.
Comme en témoigne son Prix de la meilleure interprétation de la création au Concours Nielsen, le dynamisme artistique de l’Ensemble se caractérise également par son approche du répertoire contemporain, et son désir majeur d’amener cette musique innovante dans les salles de concerts.
L’Ensemble Astera se produit dans divers festivals et saisons musicales en Europe, comme par exemple le Lavaux Classic, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, le Davos Festival, le Festival Radio France, les Rencontres Musicales d’Evian ou le festival Murten Classics. L’Ensemble est également présent sur les ondes de France Musique, de la Radio Télévision Suisse ou encore de la radio danoise.
Depuis 2023, l’Ensemble Astera est Artiste résident à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
ARTISTES
Coline Richard, flûte
Yann Thenet, hautbois
Moritz Roelcke, clarinette
Gabriel Potier, cor
Jeremy Bager, basson
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Carl Nielsen (1865-1931)
Clarinette
Claude Debussy (1862-1918)
Coline Richard - Flute
Compositeurs multiples
Cornet
Cuivres
En stock
Ensemble Astera
Fazıl Say (*1970)
Flûte
Gabriel Potier - Horn
Hautbois
Jeremy Bager - Bassoon
Moderne
Moritz Roelcke - Clarinet
Musique de chambre
Musique Haute-résolution - Qualité master studio
Prochainement
Raretés
Samuel Barber (1910-1981)
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Yann Thenet - Oboe
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