(2022) The bright day is done
Catégorie(s): Piano Raretés
Instrument(s): Piano
Compositeur principal: Compositeurs multiples (voir les collections)
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3053
Sortie: 11.11.2022
EAN/UPC: 7619931305325
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THE BRIGHT DAY IS DONE
«Je viens d’écouter l’enregistrement entier de la Ros Tapestry Suite [oeuvre collective, commande du New Ross Piano Festival en Irlande]. Une des pièces qui m’a particulièrement frappée était «Midday» de Gerald Barry. C’est à ce moment que je me suis mise à réfléchir à un programme inspiré par les différents moments de la journée».
Le propos est de Ciara Higgins, la directrice artistique du Dublin International Chamber Music Festival et on était fin mars 2021. En peu de temps, nous avons conçu ensemble un programme et, en juin 2021, j’ai joué le récital en ligne à Farmleigh House dans le Phoenix Park de Dublin.
De ce récital est née l’idée de cet enregistrement, avec le programme plus ou moins identique; l’oeuvre de Liszt a été ajoutée plus tard.
Les concepts du matin et du soir, de la nuit et du jour, du sommeil et de l’éveil, sont universels. Je suis fasciné depuis longtemps par le côté cyclique de la nuit et du jour et interpellé particulièrement par les propriétés curatives et réparatrices du sommeil,
«Le sommeil qui démêle l'écheveau embrouillé du souci, mort de la vie de chaque jour, bain du labeur douloureux, baume des âmes blessées», dans les mots inimitables de Shakespeare.
Le titre du disque vient d'ailleurs de sa tragédie Antoine et Cléopâtre.
«Finissez, ma dame, le jour clair est terminé et nous allons entrer dans l'obscurité.» (Finish, good lady; the bright day is done, and we are for the dark.)
D’emblée, j’ai été séduit par l’idée de construire un programme d’oeuvres pour piano solo inspirées par ce thème. Ce préalable permet d’élaborer un programme de pièces qui présente une grande diversité de compositeurs, périodes et ambiances, et dont les pièces peuvent exister séparément ou dans leur ensemble.
Le choix d’oeuvres est personnel et reflète mon répertoire actuel, bien que j’aie aussi décidé d’apprendre quelques pièces spécialement pour ce projet. Le programme n’a pas pour but l’exhaustivité - et si on ne se limitait qu’à la nuit, cela pourrait constituer un corpus pour plusieurs disques. Le répertoire lié au matin est sans doute le moins abondant, mais quelle joie de découvrir l’Aubade de Cécile Chaminade, simple et douce, qui nous amène en toute quiétude vers la lumière du jour.
Nous écoutons ensuite la première des deux pièces composées par Amy Beach dans sa retraite artistique, MacDowell dans le New Hampshire en 1921. Les deux pièces, Une grive solitaire en matinée et Une grive solitaire en soirée, mettent en valeur l’oiseau éponyme nord-américain dont le chant a été décrit comme le plus beau son de la nature; les évocations précises et merveilleusement chorégraphiées de Beach ne font que confirmer cette théorie. La transcription pleine de fioritures de Leopold Godowsky de Salut matinal, le huitième lied du cycle schubertien Die schöne Müllerin / La Belle Meunière, est également douce mais teintée de tristesse.
Midi approche et des pièces de deux compositeurs irlandais très différents sont juxtaposées. La contribution de Gerald Barry à la Ros Tapestry Suite, à laquelle il ajouta le titre Midi, évoque l’atmosphère de tension et d’expectative sur la côte sud du Wexford lorsque les Irlandais attendaient l’arrivée des Normands en 1169. La pièce est composée de petits gestes musicaux répétés encore et encore, avec un effet hypnotique. Cela mène d’une manière naturelle à Midi de John Field, le doyen des compositeurs irlandais et, en l’occurrence, le créateur de la forme musicale du Nocturne. Il s’agit d’un rondo charmant dont la fin est couronnée par le tintement des douze cloches de midi.
Nous glissons vers le soir avec la deuxième pièce ornithologique d’Amy Beach, suivie par un second extrait de la Ros Tapestry Suite, l’évocation d’Eric Sweeney des vagues qui s’écrasent contre le phare ancien à Hook Head sur la côte sud-est d’Irlande et des moines qui chantent le psaume Ubi Caritas. Suit la pièce la plus substantielle du programme, Harmonies du Soir de Franz Liszt, la onzième de ses Études Transcendantes, dont le début atmosphérique cède assez rapidement place à la partie centrale dramatique (typiquement lisztienne!) avant de se calmer à nouveau.
Nous sommes ensuite transportés dans l'ardent climat de l’Andalousie pour Soirée dans Grenade de Debussy, marquée par les rythmes hypnotiques de la habañera.
La nuit tombe et on se trouve en Hongrie profonde. Béla Bartók peint un monde magique d’oiseaux, de grenouilles et d’insectes dans Musiques Nocturnes, extrait de la Suite En plein air; tout en citant une chanson de mariage et un chant de deuil. Le Notturno de Clara Schumann, composé à l’âge tendre de 17 ans, figure parmi ses plus belles oeuvres, nostalgique et résignée. La pièce de fantaisie de son époux Dans la Nuit, composée trois ans plus tard, ne pourrait guère être plus contrastée, turbulente, troublée et passionnée, suggérant peut-être une nuit blanche. Comme bis pour nous calmer et pour apaiser nos âmes, le glorieux Nocturne en fa dièse majeur de Chopin - un morceau que j’ai joué en bis peut-être plus que tout autre tout au long de ma carrière - devrait, je l’espère, créer cet effet final.
Finghin Collins
FINGHIN COLLINS, PIANO
“Après deux sublimes disques Schumann, le pianiste irlandais reste fidèle au label suisse Claves pour graver un stimulant et émouvant récital Chopin. [..] Le soliste fait magnifiquement chanter son piano. En poète, il est attentif à la complexité, la subtilité et parfois le caractère déroutant des rythmes de Chopin. Tourmenté et puissant.”
La Liberté
Né à Dublin en 1977, Finghin Collins commence ses études musicales à l’âge de trois ans avec sa soeur Mary. Il continue sa formation dès l’âge de six ans à la Royal Irish Academy of Music de Dublin dans la classe de John O’Conor, jusqu’en 1999, date à laquelle il obtient son diplôme avec félicitations du jury. Puis, il entreprend trois années d’études de virtuosité auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Musique de Genève et remporte en 2002 le premier prix avec distinction ainsi que le Prix Georges Filipinetti. Après avoir gagné les prix les plus prestigieux d’Irlande, Finghin Collins connaît un succès international. Demi-finaliste aux Concours Internationaux de Leeds en 1996 et de Dublin en 1997, il remporte en 1998 le Premier Prix des “Rencontres Internationales des Jeunes Pianistes» à Paris et à Strasbourg ainsi que le Classical Category aux National Entertainment Awards à Dublin. Enfin, en septembre 1999, Finghin Collins est le lauréat du Concours Clara Haskil à Vevey.
Dès lors, succède une série d’engagements très prestigieux auprès des plus grands orchestres du monde: le Chicago Symphony Orchestra, le Houston Symphony Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Seoul Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra, l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre de la Suisse Romande, le SWR Radio- Sinfonieorchester de Stuttgart, le Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre de Chambre Franz Liszt de Budapest, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, entre autres. Il est l’invité de grands chefs d’orchestre tels que Frans Brüggen, Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Sakari Oramo, Emmanuel Krivine, Gábor Tákacs-Nagy, Hans Graf, Vassily Sinaisky, Tadaaki Otaka ou Leonard Slatkin.
Au cours des dernières saisons, Finghin Collins a fait ses débuts en Australie, en Chine, en Turquie et à Cuba, il a créé de nombreuses nouvelles oeuvres et a continué à jouer avec des orchestres importants. La musique de chambre continue à jouer un rôle très important dans ses activités et il joue avec des Quatuors tels que les Aviv, Chilingirian, ConTempo, Cremona, Ebène, Goldner, Navarra, Shanghai, Skampa, St Petersbourg, Vanbrugh, Vertavo, Vogler et Zaide. Les concerts en Suisse sont nombreux et réguliers: Festivals de Zermatt, Verbier, Bellerive à Genève, aux Concerts de Montbenon à Lausanne, au Festival Lavaux Classic à Cully, aux Concerts Bach à Lutry, dans le cadre d’«Arts et Lettres» à Vevey ou au Festival des Haudères en Valais.
D’une longue et fructueuse collaboration avec Claves Records sont nés de nombreux enregistrements au cours des dernières vingt ans. En 2006 et 2009 la compagnie a sorti deux doubles albums de la musique pour piano solo de Robert Schumann; ces disques ont reçu de nombreuses critiques élogieuses dans la presse internationale. En 2010, Finghin Collins a enregistré deux oeuvres pour piano et orchestre de Charles V. Stanford avec le RTÉ National Symphony Orchestra à Dublin, également pour Claves Records. En 2013 un double-album de quatre concertos de Mozart avec le RTÉ NSO est sorti chez le label de la radio classique irlandaise, RTÉ lyric fm (BBC Music Magazine). Un nouveau disque consacré à Chopin est paru chez Claves Records en 2017 (en coproduction avec RTÉ lyric fm), tandis qu’en 2020 est sorti un enregistrement des quatuors avec piano de Mozart.
En Irlande, Finghin Collins est, depuis 2006, Directeur Artistique et Fondateur du New Ross Piano Festival et, depuis 2013, Directeur Artistique de Music for Galway. Ces rôles lui ont permis de commander de nouvelles pièces, de programmer de nombreux concerts et festivals importants et de développer d’une manière importante le paysage musical de son pays natal. En 2020, la ville et la région de Galway ont assumé le rôle de Capitale Européenne de la Culture, fournissant une opportunité rare pour présenter des évènements d’une importance véritablement globale.
Membre du jury du Concours Clara Haskil en 2021 et du Concours International de Piano de Dublin en 2022, Finghin Collins présidera le jury du Concours Clara Haskil à Vevey en 2023 et 2025.
En 2017, l’Université Nationale d’Irlande lui a conféré le titre honorifique de docteur en musique.
Retrouvez Finghin Collins sur internet à l’adresse www.finghincollins.com
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(2022) The bright day is done - CD 3053
«Je viens d’écouter l’enregistrement entier de la Ros Tapestry Suite [oeuvre collective, commande du New Ross Piano Festival en Irlande]. Une des pièces qui m’a particulièrement frappée était «Midday» de Gerald Barry. C’est à ce moment que je me suis mise à réfléchir à un programme inspiré par les différents moments de la journée».
Le propos est de Ciara Higgins, la directrice artistique du Dublin International Chamber Music Festival et on était fin mars 2021. En peu de temps, nous avons conçu ensemble un programme et, en juin 2021, j’ai joué le récital en ligne à Farmleigh House dans le Phoenix Park de Dublin.
De ce récital est née l’idée de cet enregistrement, avec le programme plus ou moins identique; l’oeuvre de Liszt a été ajoutée plus tard.
Les concepts du matin et du soir, de la nuit et du jour, du sommeil et de l’éveil, sont universels. Je suis fasciné depuis longtemps par le côté cyclique de la nuit et du jour et interpellé particulièrement par les propriétés curatives et réparatrices du sommeil,
«Le sommeil qui démêle l'écheveau embrouillé du souci, mort de la vie de chaque jour, bain du labeur douloureux, baume des âmes blessées», dans les mots inimitables de Shakespeare.
Le titre du disque vient d'ailleurs de sa tragédie Antoine et Cléopâtre.
«Finissez, ma dame, le jour clair est terminé et nous allons entrer dans l'obscurité.» (Finish, good lady; the bright day is done, and we are for the dark.)
D’emblée, j’ai été séduit par l’idée de construire un programme d’oeuvres pour piano solo inspirées par ce thème. Ce préalable permet d’élaborer un programme de pièces qui présente une grande diversité de compositeurs, périodes et ambiances, et dont les pièces peuvent exister séparément ou dans leur ensemble.
Le choix d’oeuvres est personnel et reflète mon répertoire actuel, bien que j’aie aussi décidé d’apprendre quelques pièces spécialement pour ce projet. Le programme n’a pas pour but l’exhaustivité - et si on ne se limitait qu’à la nuit, cela pourrait constituer un corpus pour plusieurs disques. Le répertoire lié au matin est sans doute le moins abondant, mais quelle joie de découvrir l’Aubade de Cécile Chaminade, simple et douce, qui nous amène en toute quiétude vers la lumière du jour.
Nous écoutons ensuite la première des deux pièces composées par Amy Beach dans sa retraite artistique, MacDowell dans le New Hampshire en 1921. Les deux pièces, Une grive solitaire en matinée et Une grive solitaire en soirée, mettent en valeur l’oiseau éponyme nord-américain dont le chant a été décrit comme le plus beau son de la nature; les évocations précises et merveilleusement chorégraphiées de Beach ne font que confirmer cette théorie. La transcription pleine de fioritures de Leopold Godowsky de Salut matinal, le huitième lied du cycle schubertien Die schöne Müllerin / La Belle Meunière, est également douce mais teintée de tristesse.
Midi approche et des pièces de deux compositeurs irlandais très différents sont juxtaposées. La contribution de Gerald Barry à la Ros Tapestry Suite, à laquelle il ajouta le titre Midi, évoque l’atmosphère de tension et d’expectative sur la côte sud du Wexford lorsque les Irlandais attendaient l’arrivée des Normands en 1169. La pièce est composée de petits gestes musicaux répétés encore et encore, avec un effet hypnotique. Cela mène d’une manière naturelle à Midi de John Field, le doyen des compositeurs irlandais et, en l’occurrence, le créateur de la forme musicale du Nocturne. Il s’agit d’un rondo charmant dont la fin est couronnée par le tintement des douze cloches de midi.
Nous glissons vers le soir avec la deuxième pièce ornithologique d’Amy Beach, suivie par un second extrait de la Ros Tapestry Suite, l’évocation d’Eric Sweeney des vagues qui s’écrasent contre le phare ancien à Hook Head sur la côte sud-est d’Irlande et des moines qui chantent le psaume Ubi Caritas. Suit la pièce la plus substantielle du programme, Harmonies du Soir de Franz Liszt, la onzième de ses Études Transcendantes, dont le début atmosphérique cède assez rapidement place à la partie centrale dramatique (typiquement lisztienne!) avant de se calmer à nouveau.
Nous sommes ensuite transportés dans l'ardent climat de l’Andalousie pour Soirée dans Grenade de Debussy, marquée par les rythmes hypnotiques de la habañera.
La nuit tombe et on se trouve en Hongrie profonde. Béla Bartók peint un monde magique d’oiseaux, de grenouilles et d’insectes dans Musiques Nocturnes, extrait de la Suite En plein air; tout en citant une chanson de mariage et un chant de deuil. Le Notturno de Clara Schumann, composé à l’âge tendre de 17 ans, figure parmi ses plus belles oeuvres, nostalgique et résignée. La pièce de fantaisie de son époux Dans la Nuit, composée trois ans plus tard, ne pourrait guère être plus contrastée, turbulente, troublée et passionnée, suggérant peut-être une nuit blanche. Comme bis pour nous calmer et pour apaiser nos âmes, le glorieux Nocturne en fa dièse majeur de Chopin - un morceau que j’ai joué en bis peut-être plus que tout autre tout au long de ma carrière - devrait, je l’espère, créer cet effet final.
Finghin Collins
FINGHIN COLLINS, PIANO
“Après deux sublimes disques Schumann, le pianiste irlandais reste fidèle au label suisse Claves pour graver un stimulant et émouvant récital Chopin. [..] Le soliste fait magnifiquement chanter son piano. En poète, il est attentif à la complexité, la subtilité et parfois le caractère déroutant des rythmes de Chopin. Tourmenté et puissant.”
La Liberté
Né à Dublin en 1977, Finghin Collins commence ses études musicales à l’âge de trois ans avec sa soeur Mary. Il continue sa formation dès l’âge de six ans à la Royal Irish Academy of Music de Dublin dans la classe de John O’Conor, jusqu’en 1999, date à laquelle il obtient son diplôme avec félicitations du jury. Puis, il entreprend trois années d’études de virtuosité auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Musique de Genève et remporte en 2002 le premier prix avec distinction ainsi que le Prix Georges Filipinetti. Après avoir gagné les prix les plus prestigieux d’Irlande, Finghin Collins connaît un succès international. Demi-finaliste aux Concours Internationaux de Leeds en 1996 et de Dublin en 1997, il remporte en 1998 le Premier Prix des “Rencontres Internationales des Jeunes Pianistes» à Paris et à Strasbourg ainsi que le Classical Category aux National Entertainment Awards à Dublin. Enfin, en septembre 1999, Finghin Collins est le lauréat du Concours Clara Haskil à Vevey.
Dès lors, succède une série d’engagements très prestigieux auprès des plus grands orchestres du monde: le Chicago Symphony Orchestra, le Houston Symphony Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Seoul Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra, l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre de la Suisse Romande, le SWR Radio- Sinfonieorchester de Stuttgart, le Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre de Chambre Franz Liszt de Budapest, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, entre autres. Il est l’invité de grands chefs d’orchestre tels que Frans Brüggen, Myung-Whun Chung, Christoph Eschenbach, Sakari Oramo, Emmanuel Krivine, Gábor Tákacs-Nagy, Hans Graf, Vassily Sinaisky, Tadaaki Otaka ou Leonard Slatkin.
Au cours des dernières saisons, Finghin Collins a fait ses débuts en Australie, en Chine, en Turquie et à Cuba, il a créé de nombreuses nouvelles oeuvres et a continué à jouer avec des orchestres importants. La musique de chambre continue à jouer un rôle très important dans ses activités et il joue avec des Quatuors tels que les Aviv, Chilingirian, ConTempo, Cremona, Ebène, Goldner, Navarra, Shanghai, Skampa, St Petersbourg, Vanbrugh, Vertavo, Vogler et Zaide. Les concerts en Suisse sont nombreux et réguliers: Festivals de Zermatt, Verbier, Bellerive à Genève, aux Concerts de Montbenon à Lausanne, au Festival Lavaux Classic à Cully, aux Concerts Bach à Lutry, dans le cadre d’«Arts et Lettres» à Vevey ou au Festival des Haudères en Valais.
D’une longue et fructueuse collaboration avec Claves Records sont nés de nombreux enregistrements au cours des dernières vingt ans. En 2006 et 2009 la compagnie a sorti deux doubles albums de la musique pour piano solo de Robert Schumann; ces disques ont reçu de nombreuses critiques élogieuses dans la presse internationale. En 2010, Finghin Collins a enregistré deux oeuvres pour piano et orchestre de Charles V. Stanford avec le RTÉ National Symphony Orchestra à Dublin, également pour Claves Records. En 2013 un double-album de quatre concertos de Mozart avec le RTÉ NSO est sorti chez le label de la radio classique irlandaise, RTÉ lyric fm (BBC Music Magazine). Un nouveau disque consacré à Chopin est paru chez Claves Records en 2017 (en coproduction avec RTÉ lyric fm), tandis qu’en 2020 est sorti un enregistrement des quatuors avec piano de Mozart.
En Irlande, Finghin Collins est, depuis 2006, Directeur Artistique et Fondateur du New Ross Piano Festival et, depuis 2013, Directeur Artistique de Music for Galway. Ces rôles lui ont permis de commander de nouvelles pièces, de programmer de nombreux concerts et festivals importants et de développer d’une manière importante le paysage musical de son pays natal. En 2020, la ville et la région de Galway ont assumé le rôle de Capitale Européenne de la Culture, fournissant une opportunité rare pour présenter des évènements d’une importance véritablement globale.
Membre du jury du Concours Clara Haskil en 2021 et du Concours International de Piano de Dublin en 2022, Finghin Collins présidera le jury du Concours Clara Haskil à Vevey en 2023 et 2025.
En 2017, l’Université Nationale d’Irlande lui a conféré le titre honorifique de docteur en musique.
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