(2024) Beethoven & Mozart - Cameristi della Scala, Wilson Hermanto
Catégorie(s): Orchestral Répertoire
Compositeur principal: Ludwig van Beethoven
Orchestre: Cameristi della Scala
Chef: Wilson Hermanto
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3096
Sortie: 08.11.2024
EAN/UPC: 7619931309620
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BEETHOVEN & MOZART - CAMERISTI DELLA SCALA, WILSON HERMANTO
A propos de cet album
Symphonie n°2 en ré majeur, op. 36 (1802)
Ludwig van Beethoven (Bonn, 1770 – Vienna, 1827)
Il est fascinant de retracer le processus par lequel le jeune Beethoven a trouvé sa voie personnelle comme compositeur. Le style dit « héroïque », dans lequel beaucoup voient la quintessence de Beethoven, est peut-être né avec la Troisième Symphonie, dite « Héroïque ». Mais ce style n’est pas apparu du jour au lendemain. Déjà dans la Première Symphonie (1799- 1800), des signes laissent entrevoir la naissance d’un nouvel univers musical. Dans la Seconde, les échos de Haydn et de Mozart se révèlent secondaires face à un style qui évolue dans une direction résolument nouvelle.
Peu après le premier accord de ré majeur indiqué fortissimo qui augure l’ouverture de la symphonie, Adagio molto, il est notoire que nous ne sommes pas face à une introduction symphonique ordinaire. Le premier grand changement concerne l’orchestration : la mélodie est confiée aux bois tandis que les cordes demeurent silencieuses, ce qui indique d’emblée que les vents auront bien plus à faire dans cette symphonie que simplement doubler les cordes et jouer un ou deux solos, comme il était de coutume pour les oeuvres antérieures. Lorsque la mélodie des bois est répétée et développée par les cordes, il devient évident que l’équilibre entre ces sections orchestrales correspondait à une préoccupation majeure du compositeur.
Il y a également d’autres nouveautés. La musique se lance dans une série de modulations vers des tonalités lointaines. Les cordes montent et descendent dans des passages rapides de triples croches dans lesquels les cors insufflent de forts accents en contretemps. On peut identifier la Symphonie « Prague » de Mozart (écrite dans la même tonalité de ré majeur) comme modèle, mais Beethoven a regroupé un bien plus grand nombre d’éléments sur un peu plus de deux minutes de musique. [en lire plus dans le livret]
Ouverture de Les Créatures de Prométhée, Op. 43 (1801)
Ludwig van Beethoven
À trente ans, Beethoven était déjà une célébrité à Vienne où il avait élu domicile à l’âge de vingt-deux ans. Ses oeuvres écrites peu avant le début du XIXe siècle, comme la sonate « Pathétique », les six quatuors à cordes de l’op. 18 et la Première Symphonie, avaient établi sa position prééminente au sein de la vie musicale viennoise et sa renommée commençait à s’étendre au-delà des limites de la capitale impériale.
Il était dès lors logique qu’un jeune compositeur aussi éminent reçoive une commande du Théâtre Impérial. En 1800, Beethoven fut invité à écrire une musique de ballet pour un spectacle de la cour conçu par Salvatore Viganò (1769-1821), danseur et chorégraphe d’origine italienne de réputation européenne. Viganò a suivi l’exemple de Jean-George Noverre, qui avait simplifié le travail artistique plus compliqué et stylisé des premiers maîtres de ballet en introduisant des éléments de pantomime simples mais expressifs. L’approche de Viganò a d’abord suscité la controverse à Vienne, où le style précédent avait longtemps régné, mais son style naturel et sans affectation a fini par conquérir les amateurs de ballet à Vienne. [en lire plus dans le livret]
Symphonie n° 35, dite « Haffner », en ré majeur, K. 385 (1782)
Wolfgang Amadeus Mozart (Salzburg, 1756 - Vienna, 1791)
Les membres de la famille Haffner étaient de bons amis des Mozart à Salzbourg. Sigmund Haffner l’Ancien (1699-1772) était un riche marchand et le maire de la ville. Beaucoup de musique résonnait dans sa maison qui était régulièrement fréquentée par Léopold et Wolfgang Mozart. Les relations se poursuivirent après la mort du maire et lorsque la fille de ce dernier, Maria Elisabeth Haffner (1753-1784), était sur le point de se marier en 1776, Mozart fut prié d’écrire une musique festive pour le mariage. La Sérénade « Haffner » qui en résulta (K. 250) connut un tel succès que six ans plus tard, lorsqu’un autre motif de célébration se présenta, le compositeur reçut une nouvelle commande de la famille. Cette fois, l’occasion fut l’accès à la noblesse de Sigmund Haffner le Jeune (1756-1787).
Entre-temps, Mozart avait quitté sa ville natale et s’était installé à Vienne où sa renommée grandissait rapidement. Lorsque la demande de Salzbourg lui parvint en juillet 1782, son opéra L’Enlèvement au Sérail venait d’être créé et il était alors occupé à en arranger des extraits pour ensemble à vents. De plus, son mariage avec Constance Weber était imminent et il se préparait à investir un nouvel appartement. Dans ces circonstances, la composition de la nouvelle symphonie se déroula plus lentement que souhaité par la figure paternelle, soucieuse que la symphonie arrivât à temps pour les festivités. Néanmoins, Mozart réussit à envoyer la partition à temps. Le 24 août, il écrivit à son père : « Je suis ravi que la symphonie soit à votre goût. » [en lire plus dans le livret]
Cameristi della Scala
L’orchestre de chambre « Cameristi della Scala », composé de musiciens de l’orchestre du Teatro alla Scala de Milan, a été fondé en 1982. La particularité de cet orchestre de chambre est de se produire avec ou sans chef d’orchestre. Son répertoire central comprend de nombreux chefs-d’oeuvre allant du XVIIIe siècle à nos jours, tout en promouvant et en défendant avec passion les oeuvres de compositeurs moins connus. Les Cameristi della Scala se produisent régulièrement avec des musiciens de renommée mondiale tels que Maxim Vengerov, Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, Francesco Piemontesi, Alexandre Kantorow, Khatia Buniatishvili, Jan Lisiecki, David Fray, Till Fellner, Daniel Müller-Schott, Sergei Babayan, Alexei Volodin, Daniel Lozakovich, Giovanni Sollima, Nils Mönkemeyer ainsi que les premiers pupitres de l’orchestre de la Scala en tant que solistes. De nombreux chefs d’orchestre célèbres qui ont dirigé au Teatro alla Scala dans le passé ou à ce jour, ont influencé de manière significative le caractère et le son des Cameristi della Scala, bien connus pour leur son italien distinctif et leur phrasé musical.
Les Cameristi della Scala se sont produits dans de nombreux lieux prestigieux, salles de concert et festivals de musique dans le monde entier, notamment le Carnegie Hall à New York, la Library of Congress à Washington D.C., Salle Gaveau à Paris, Tchaikovsky Hall à Moscou, Tonhalle à Zürich, Mann Auditorium à Tel Aviv, Victoria Hall à Genève, Teatro Coliseo à Buenos Aires, Narodowa Opera Theatre à Varsovie, George Enescu Festival à Bucarest, Vevey Spring Classic Festival en Suisse, Tbilisi Autumn Festival en Géorgie, Izmir International Festival en Turquie et bien d’autres encore. Lors de l’un de ses concerts annuels au Teatro alla Scala, l’orchestre a interprété un programme en l’honneur du centenaire de Leonard Bernstein en 2018. En collaboration avec le danseur superstar Roberto Bolle, les Cameristi della Scala ont partagé la scène avec lui lors d’une représentation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, en 2018.
Les Cameristi della Scala ont reçu le Premio Isimbardi (prix Isimbardi) de la province de Milan en 2012 en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle à la communauté et au prestige de la ville de Milan dans le monde. A la suite de ses débuts exceptionnels avec l’orchestre, le chef Wilson Hermanto a été nommé en 2017 comme Chef Invité Principal. Dans le cadre de leur relation étroite et continue, l’orchestre et le maestro Hermanto ont, à ce jour, donné de nombreux concerts en Italie, en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Roumanie, en Turquie et se réjouissent des projets futurs, locaux et internationaux, en collaboration avec des solistes de renommée internationale.
[site]
Wilson Hermanto, chef d'orchestre
Apprécié pour sa profonde musicalité, son autorité naturelle, son énergie exubérante et son élégance, Wilson Hermanto est le chef invité principal de l’orchestre de chambre Cameristi della Scala depuis 2017. Au cours de la saison 2023-24, Wilson Hermanto opère un retour bienvenu au prestigieux Enescu Festival avec les Cameristi della Scala et emmènera également l’orchestre en France et en Suisse avec les solistes Francesco Piemontesi, Daniel Müller-Schott, Pierre Génisson, Daniel Ciobanu. La saison actuelle voit également Wilson Hermanto revenir avec l’Orchestre philharmonique de Varsovie pour clôturer le Festival d’automne de Varsovie 2023 et l’Orchestre du NFM Leopoldinum à Wrocław. Avec Daniel Müller-Schott, Wilson Hermanto est le co-directeur artistique du festival de musique Vevey Spring Classic basé en Suisse depuis 2022.
En tant que chef d’orchestre invité, Wilson Hermanto a récemment dirigé « Candide » de Leonard Bernstein avec l’Opéra balte en Pologne et a travaillé avec le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre symphonique de la Radio nationale polonaise, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre philharmonique George Enescu, le Philharmonisches Orchester Heidelberg, l’Orchestre philharmonique d’Argovie, l’Orquesta Sinfónica Nacional de Chile, l’Orchestre Mariinsky, l’Orchestre philharmonique de Szczecin, l’Orchestre philharmonique de la République tchèque du Nord, l’Orquesta Filarmónica de Bogotá, l’Orchestre de l’Accademia del Teatro alla Scala et l’Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes. Avec les Cameristi della Scala, outre les représentations en Italie, notamment au Teatro alla Scala di Milano, Wilson Hermanto et l’orchestre se sont produits en Allemagne, en Autriche, en France, en Suisse, en Roumanie et en Turquie.
Wilson Hermanto se produit régulièrement en France où il a dirigé plusieurs orchestres français prestigieux tels que l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre philharmonique de radio France, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre national d’Île de France, l’Orchestre national de Bretagne, etc. Dans le monde entier, Wilson Hermanto a travaillé avec le Cleveland Orchestra, la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken, l’Orchestre symphonique de Prague, le London Philharmonic Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, l’Orchestra della Svizzera Italiana, l’Orchestre de chambre de Lausanne, la NDR Radio Philharmonie Hannover, l’Ulster Orchestra, le Florida Orchestra, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Malaisie, l’Orchestre de chambre de Genève, l’Ensemble Contrechamps, etc.
Avec un large répertoire allant de la période baroque à la musique de notre temps, Wilson Hermanto a dirigé et travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains renommés tels que Zygmunt Krauze, Bruno Mantovani, Jörg Widmann, Agata Zubel, Thuridur Jónsdóttir, Helmut Lachenmann, Giovanni Sollima, Magdalena Długosz, H. K Gruber, Matteo Franceschini, Enno Poppe, Teoniki Rożynek, Wojciech Błazejczyk et Lowell Liebermann. Parmi les solistes avec lesquels Wilson Hermanto a travaillé, on compte notamment Maxim Vengerov, Lang Lang, Gautier Capuçon, Daniel Müller-Schott, David Fray, Till Fellner, Alexei Volodin, Alina Pogostkina, Carolin Widmann, Nils Mönkemeyer, Kian Soltani, Richard Galliano, Radek Baborák et le Trio Wanderer.
Né en Indonésie, d’origine chinoise et résidant depuis longtemps en Suisse, Wilson Hermanto est diplômé du Peabody Conservatory of Music, avec une spécialisation en violon, et a obtenu un diplôme de direction d’orchestre à la Manhattan School of Music, où il a étudié avec le regretté maestro suédois Sixten Ehrling. Sir Colin Davis est devenu un mentor proche qui s’est intéressé personnellement à la formation de Wilson Hermanto à la direction d’orchestre. Il a également l’un des derniers élèves de la fameuse classe de direction du Carlo Maria Giulini à la Scuola Musica de Fiesole en Italie, en résidence de direction au Tanglewood Music Center, où il a travaillé avec Seiji Ozawa, ainsi qu’à la Lucerne Festival Academy, sur l’invitation de Pierre Boulez afin de travailler avec lui.
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(2024) Beethoven & Mozart - Cameristi della Scala, Wilson Hermanto - CD 3096
A propos de cet album
Symphonie n°2 en ré majeur, op. 36 (1802)
Ludwig van Beethoven (Bonn, 1770 – Vienna, 1827)
Il est fascinant de retracer le processus par lequel le jeune Beethoven a trouvé sa voie personnelle comme compositeur. Le style dit « héroïque », dans lequel beaucoup voient la quintessence de Beethoven, est peut-être né avec la Troisième Symphonie, dite « Héroïque ». Mais ce style n’est pas apparu du jour au lendemain. Déjà dans la Première Symphonie (1799- 1800), des signes laissent entrevoir la naissance d’un nouvel univers musical. Dans la Seconde, les échos de Haydn et de Mozart se révèlent secondaires face à un style qui évolue dans une direction résolument nouvelle.
Peu après le premier accord de ré majeur indiqué fortissimo qui augure l’ouverture de la symphonie, Adagio molto, il est notoire que nous ne sommes pas face à une introduction symphonique ordinaire. Le premier grand changement concerne l’orchestration : la mélodie est confiée aux bois tandis que les cordes demeurent silencieuses, ce qui indique d’emblée que les vents auront bien plus à faire dans cette symphonie que simplement doubler les cordes et jouer un ou deux solos, comme il était de coutume pour les oeuvres antérieures. Lorsque la mélodie des bois est répétée et développée par les cordes, il devient évident que l’équilibre entre ces sections orchestrales correspondait à une préoccupation majeure du compositeur.
Il y a également d’autres nouveautés. La musique se lance dans une série de modulations vers des tonalités lointaines. Les cordes montent et descendent dans des passages rapides de triples croches dans lesquels les cors insufflent de forts accents en contretemps. On peut identifier la Symphonie « Prague » de Mozart (écrite dans la même tonalité de ré majeur) comme modèle, mais Beethoven a regroupé un bien plus grand nombre d’éléments sur un peu plus de deux minutes de musique. [en lire plus dans le livret]
Ouverture de Les Créatures de Prométhée, Op. 43 (1801)
Ludwig van Beethoven
À trente ans, Beethoven était déjà une célébrité à Vienne où il avait élu domicile à l’âge de vingt-deux ans. Ses oeuvres écrites peu avant le début du XIXe siècle, comme la sonate « Pathétique », les six quatuors à cordes de l’op. 18 et la Première Symphonie, avaient établi sa position prééminente au sein de la vie musicale viennoise et sa renommée commençait à s’étendre au-delà des limites de la capitale impériale.
Il était dès lors logique qu’un jeune compositeur aussi éminent reçoive une commande du Théâtre Impérial. En 1800, Beethoven fut invité à écrire une musique de ballet pour un spectacle de la cour conçu par Salvatore Viganò (1769-1821), danseur et chorégraphe d’origine italienne de réputation européenne. Viganò a suivi l’exemple de Jean-George Noverre, qui avait simplifié le travail artistique plus compliqué et stylisé des premiers maîtres de ballet en introduisant des éléments de pantomime simples mais expressifs. L’approche de Viganò a d’abord suscité la controverse à Vienne, où le style précédent avait longtemps régné, mais son style naturel et sans affectation a fini par conquérir les amateurs de ballet à Vienne. [en lire plus dans le livret]
Symphonie n° 35, dite « Haffner », en ré majeur, K. 385 (1782)
Wolfgang Amadeus Mozart (Salzburg, 1756 - Vienna, 1791)
Les membres de la famille Haffner étaient de bons amis des Mozart à Salzbourg. Sigmund Haffner l’Ancien (1699-1772) était un riche marchand et le maire de la ville. Beaucoup de musique résonnait dans sa maison qui était régulièrement fréquentée par Léopold et Wolfgang Mozart. Les relations se poursuivirent après la mort du maire et lorsque la fille de ce dernier, Maria Elisabeth Haffner (1753-1784), était sur le point de se marier en 1776, Mozart fut prié d’écrire une musique festive pour le mariage. La Sérénade « Haffner » qui en résulta (K. 250) connut un tel succès que six ans plus tard, lorsqu’un autre motif de célébration se présenta, le compositeur reçut une nouvelle commande de la famille. Cette fois, l’occasion fut l’accès à la noblesse de Sigmund Haffner le Jeune (1756-1787).
Entre-temps, Mozart avait quitté sa ville natale et s’était installé à Vienne où sa renommée grandissait rapidement. Lorsque la demande de Salzbourg lui parvint en juillet 1782, son opéra L’Enlèvement au Sérail venait d’être créé et il était alors occupé à en arranger des extraits pour ensemble à vents. De plus, son mariage avec Constance Weber était imminent et il se préparait à investir un nouvel appartement. Dans ces circonstances, la composition de la nouvelle symphonie se déroula plus lentement que souhaité par la figure paternelle, soucieuse que la symphonie arrivât à temps pour les festivités. Néanmoins, Mozart réussit à envoyer la partition à temps. Le 24 août, il écrivit à son père : « Je suis ravi que la symphonie soit à votre goût. » [en lire plus dans le livret]
Cameristi della Scala
L’orchestre de chambre « Cameristi della Scala », composé de musiciens de l’orchestre du Teatro alla Scala de Milan, a été fondé en 1982. La particularité de cet orchestre de chambre est de se produire avec ou sans chef d’orchestre. Son répertoire central comprend de nombreux chefs-d’oeuvre allant du XVIIIe siècle à nos jours, tout en promouvant et en défendant avec passion les oeuvres de compositeurs moins connus. Les Cameristi della Scala se produisent régulièrement avec des musiciens de renommée mondiale tels que Maxim Vengerov, Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, Francesco Piemontesi, Alexandre Kantorow, Khatia Buniatishvili, Jan Lisiecki, David Fray, Till Fellner, Daniel Müller-Schott, Sergei Babayan, Alexei Volodin, Daniel Lozakovich, Giovanni Sollima, Nils Mönkemeyer ainsi que les premiers pupitres de l’orchestre de la Scala en tant que solistes. De nombreux chefs d’orchestre célèbres qui ont dirigé au Teatro alla Scala dans le passé ou à ce jour, ont influencé de manière significative le caractère et le son des Cameristi della Scala, bien connus pour leur son italien distinctif et leur phrasé musical.
Les Cameristi della Scala se sont produits dans de nombreux lieux prestigieux, salles de concert et festivals de musique dans le monde entier, notamment le Carnegie Hall à New York, la Library of Congress à Washington D.C., Salle Gaveau à Paris, Tchaikovsky Hall à Moscou, Tonhalle à Zürich, Mann Auditorium à Tel Aviv, Victoria Hall à Genève, Teatro Coliseo à Buenos Aires, Narodowa Opera Theatre à Varsovie, George Enescu Festival à Bucarest, Vevey Spring Classic Festival en Suisse, Tbilisi Autumn Festival en Géorgie, Izmir International Festival en Turquie et bien d’autres encore. Lors de l’un de ses concerts annuels au Teatro alla Scala, l’orchestre a interprété un programme en l’honneur du centenaire de Leonard Bernstein en 2018. En collaboration avec le danseur superstar Roberto Bolle, les Cameristi della Scala ont partagé la scène avec lui lors d’une représentation au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, en 2018.
Les Cameristi della Scala ont reçu le Premio Isimbardi (prix Isimbardi) de la province de Milan en 2012 en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle à la communauté et au prestige de la ville de Milan dans le monde. A la suite de ses débuts exceptionnels avec l’orchestre, le chef Wilson Hermanto a été nommé en 2017 comme Chef Invité Principal. Dans le cadre de leur relation étroite et continue, l’orchestre et le maestro Hermanto ont, à ce jour, donné de nombreux concerts en Italie, en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Roumanie, en Turquie et se réjouissent des projets futurs, locaux et internationaux, en collaboration avec des solistes de renommée internationale.
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Wilson Hermanto, chef d'orchestre
Apprécié pour sa profonde musicalité, son autorité naturelle, son énergie exubérante et son élégance, Wilson Hermanto est le chef invité principal de l’orchestre de chambre Cameristi della Scala depuis 2017. Au cours de la saison 2023-24, Wilson Hermanto opère un retour bienvenu au prestigieux Enescu Festival avec les Cameristi della Scala et emmènera également l’orchestre en France et en Suisse avec les solistes Francesco Piemontesi, Daniel Müller-Schott, Pierre Génisson, Daniel Ciobanu. La saison actuelle voit également Wilson Hermanto revenir avec l’Orchestre philharmonique de Varsovie pour clôturer le Festival d’automne de Varsovie 2023 et l’Orchestre du NFM Leopoldinum à Wrocław. Avec Daniel Müller-Schott, Wilson Hermanto est le co-directeur artistique du festival de musique Vevey Spring Classic basé en Suisse depuis 2022.
En tant que chef d’orchestre invité, Wilson Hermanto a récemment dirigé « Candide » de Leonard Bernstein avec l’Opéra balte en Pologne et a travaillé avec le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre symphonique de la Radio nationale polonaise, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre philharmonique George Enescu, le Philharmonisches Orchester Heidelberg, l’Orchestre philharmonique d’Argovie, l’Orquesta Sinfónica Nacional de Chile, l’Orchestre Mariinsky, l’Orchestre philharmonique de Szczecin, l’Orchestre philharmonique de la République tchèque du Nord, l’Orquesta Filarmónica de Bogotá, l’Orchestre de l’Accademia del Teatro alla Scala et l’Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes. Avec les Cameristi della Scala, outre les représentations en Italie, notamment au Teatro alla Scala di Milano, Wilson Hermanto et l’orchestre se sont produits en Allemagne, en Autriche, en France, en Suisse, en Roumanie et en Turquie.
Wilson Hermanto se produit régulièrement en France où il a dirigé plusieurs orchestres français prestigieux tels que l’Orchestre national de Lyon, l’Orchestre philharmonique de radio France, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre national d’Île de France, l’Orchestre national de Bretagne, etc. Dans le monde entier, Wilson Hermanto a travaillé avec le Cleveland Orchestra, la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken, l’Orchestre symphonique de Prague, le London Philharmonic Orchestra, le BBC National Orchestra of Wales, l’Orchestra della Svizzera Italiana, l’Orchestre de chambre de Lausanne, la NDR Radio Philharmonie Hannover, l’Ulster Orchestra, le Florida Orchestra, l’English Chamber Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Malaisie, l’Orchestre de chambre de Genève, l’Ensemble Contrechamps, etc.
Avec un large répertoire allant de la période baroque à la musique de notre temps, Wilson Hermanto a dirigé et travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains renommés tels que Zygmunt Krauze, Bruno Mantovani, Jörg Widmann, Agata Zubel, Thuridur Jónsdóttir, Helmut Lachenmann, Giovanni Sollima, Magdalena Długosz, H. K Gruber, Matteo Franceschini, Enno Poppe, Teoniki Rożynek, Wojciech Błazejczyk et Lowell Liebermann. Parmi les solistes avec lesquels Wilson Hermanto a travaillé, on compte notamment Maxim Vengerov, Lang Lang, Gautier Capuçon, Daniel Müller-Schott, David Fray, Till Fellner, Alexei Volodin, Alina Pogostkina, Carolin Widmann, Nils Mönkemeyer, Kian Soltani, Richard Galliano, Radek Baborák et le Trio Wanderer.
Né en Indonésie, d’origine chinoise et résidant depuis longtemps en Suisse, Wilson Hermanto est diplômé du Peabody Conservatory of Music, avec une spécialisation en violon, et a obtenu un diplôme de direction d’orchestre à la Manhattan School of Music, où il a étudié avec le regretté maestro suédois Sixten Ehrling. Sir Colin Davis est devenu un mentor proche qui s’est intéressé personnellement à la formation de Wilson Hermanto à la direction d’orchestre. Il a également l’un des derniers élèves de la fameuse classe de direction du Carlo Maria Giulini à la Scuola Musica de Fiesole en Italie, en résidence de direction au Tanglewood Music Center, où il a travaillé avec Seiji Ozawa, ainsi qu’à la Lucerne Festival Academy, sur l’invitation de Pierre Boulez afin de travailler avec lui.
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