L'Abri: Aurélia nous balade dans les méandres de sa pensée
Aurélia nous balade dans les méandres de sa pensée et nous révèle, chemin faisant, les compositions de son dernier opus « Mon Âme ». Avec beaucoup de délicatesse chaque nouvelle chanson est précédée d’un mot qui reste en suspension au dessus de l’auditoire qu’elle peut, aussi, interpeler par une question dont la réponse est à découvrir dans le chant qui s’annonce.
Comme à son habitude, la chanteuse vaudoise sait s’entourer; Son arrangeur Richard Rentsch connaît la source de la moindre composition de toute la production musicale depuis l’utilisation du carnyx par les celtes jusqu’aux sonorités digitales créées par des logiciels.
Xavier Longchamp, s’il sait par cœur le jeu de Phil Joe Jones batteur « mélodiste » de l’extraordinaire quintet de Miles Davis, distille avec perfection « ses frappes » les faisant jongler avec le silence, pour ensuite les laisser se poser avec souplesse sur les nappes solides façonnées par la contrebasse de Patrick Peikert.
Gianni Della Vecchia, accordéoniste subtil postule sans doute l’idée qu’un instrumentiste ne prend place dans la partition écrite pour la voix que pour proposer les nuances d’un accompagnement inspiré. Le jeu de sa main gauche positionnée en vibrato, comme un pavillon réflecteur est surprenante.
Les clochettes tintinnabulantes, presque imperceptibles libérées par Thomas Hagdy et son clavier parcourent les compositions comme une surface trafolée.
– Partout où je suis moi l’accord sonne et grince à la fois
Regarde ce monstre là clair obscur est en moi –
Par cette dernière strophe du titre Le Monstre, Aurélia fait peut-être l’aveu que le mystère est une énigme que le chant peut révéler.
L'album
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