(2025) Schumann: Works for Piano & Orchestra
Catégorie(s): Concerto Début Orchestral Piano
Instrument(s): Piano
Compositeur principal: Robert Schumann
Orchestre: Sinfonia Varsovia
Chef: Marc Coppey
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3095
Sortie: 14.03.2025
EAN/UPC: 7619931309521
(L'album sera envoyé quelques jours avant la sortie officielle).
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
Cet album n'est pas encore sorti. Précommandez-le dès maintenant.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album n'est plus disponible en CD.
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
This album has not been released yet.
Pre-order it at a special price now.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
NOUVEAU: Les achats se font dorénavant dans la devise de votre pays. Modifier le pays ici ou lors du checkout
SCHUMANN: WORKS FOR PIANO & ORCHESTRA
Prize Winner Sommets musicaux de Gstaad 2024
Une année avec Robert Schumann
Il a beau avoir choisi pour unique emblème de son premier enregistrement l’un des compositeurs les plus tourmentés de l’histoire – Robert Schumann –, Arthur Hinnewinkel irradie la sérénité, la simplicité. Son engagement artistique est bercé par une forme d’évidence, suite logique d’un parcours qu’il n’a jamais échafaudé en termes d’objectifs mais filé au rythme de sa seule passion, de cette envie de jouer, de partager surtout, qui ne se décrète pas d’un claquement de doigt mais se construit patiemment, dans la lenteur de l’exercice quotidien, des transformations de l’enfance. Né dans un environnement familial où la musique est omniprésente – son père est guitariste classique et jazz et entraîne sa famille dans une succession de ports plus ou moins exotiques : les Etats-Unis, la Suisse, le Pays de Gex … –, c’est à Singapour qu’il vit ses premières sensations au clavier, à l’âge de six ans environ. Il se souvient de six mois particulièrement intenses dans la classe d’une professeure russe qu’il fréquente juste avant que la famille ne quitte l’Asie pour s’installer en banlieue parisienne : « Je devais avoir dix ans et son enseignement était basé sur le travail d’oeuvres très difficiles, avec pour objectif de faire progresser plus rapidement. »
À Paris, Arthur Hinnewinkel enchaîne les conservatoires : Rueil chez Chantal Riou, Conservatoire régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, puis cinq années au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano, qui font basculer définitivement sa vie dans la musique. « Ces années de CNSM marquent mes premiers pas sur scène et la constitution d’une solide bande de copains, que je retrouve aujourd’hui avec un plaisir intact dans les festivals. » Après avoir profité à plein de l’enseignement d’Hortense Cartier- Bresson – « son exigence musicale, ses clés d’approche du langage contrasté des compositeurs » –, le pianiste choisit d’opérer un « retour aux sources » auprès d’Anne-Lise Gastaldi, dont il estime – à raison ! – qu’elle ne lui a pas encore tout donné et qu’elle s’inscrit en parfaite complémentarité dans son approche avec son professeur des classes supérieures. Entre 2021 et 2024, il prépare avec elle de nombreux concours, ce qui l’amène notamment en finale du Clara Haskil de Vevey en septembre 2023. Lors de l’épreuve de musique de chambre, il partage la scène avec le violoncelliste Marc Coppey: un musicien avec lequel il avait déjà eu plaisir à collaborer et qu’il n’a pas hésité un seul instant à choisir comme baguette de sa première épopée discographique lorsqu’il s’est vu, à l’hiver 2024, décerner le Prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad, avec à la clé le présent enregistrement orchestral. « Cette confiance réciproque, cette entente musicale très forte qui nous unit, cette même envie de partage et d’expression, faisaient de lui le candidat idéal. » L’enregistrement a eu lieu en septembre 2024 à Varsovie. Il coïncide avec le début de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Belgique, « lieu d’étude exceptionnel au milieu des cerfs et des biches, où l’on privilégie la préparation aux concerts ».
Cet album Schumann est pour Arthur Hinnewinkel l’aboutissement d’une année de compagnonnage avec le maître de Zwickau, dans lequel il estime que « l’on peut se reconnaître à tous les âges de la vie, tant les facettes de l’oeuvre sont multiples, entre amour de l’enfance, désir poétique, art du contrepoint et romantisme tourmenté ». Féru de lecture, le pianiste s’isole pendant six mois et se plonge avec passion dans Jean Paul, bien sûr – la lecture de chevet du jeune Schumann, qui s’est longtemps vu poète ! –, mais aussi E. T. A. Hoffmann et ses Kreisleriana, Ondine de Friedrich de La Motte-Fouqué, et surtout le roman inachevé Heinrich von Ofterdingen de Novalis, archétype du poète romantique allemand, dans lequel il voit l’ombre de Schumann un peu partout – « ce voyage initiatique, cette exploration des rêves, du subconscient ». Le décor posé, reste à fixer le programme. Si le Concerto en la mineur s’impose de lui-même comme le pilier du disque, les couplages possibles ne sont pas légion si l’on souhaite rester chez Schumann et avec orchestre. Le premier est un véritable coup de coeur pour Arthur Hinnewinkel : « Les séquences solistes de l’orchestre du Konzertstück op. 92 m’ont toujours fait rêver. Envelopper d’accords arpégés le chant des plus beaux instruments, s’imprégner de l’harmonie au gré de phrases lentes, n’est-ce pas le bonheur total ?» Quant à l’Introduction et Allegro op. 134, avant-dernière oeuvre composée par Schumann, c’est son caractère de défi qui a séduit le pianiste : « Cette écriture savante, pas juste virtuose, cette polyphonie d’une richesse inouïe, toutes ces cadences, dont la finale presque injouable, cette dimension quasi mystique aussi qui plane sur l’Introduction et ce ré mineur presque douloureux – tout concourt à faire de ce cadeau au jeune Brahms une épreuve totale. » [En lire plus dans le livret]
Antonin Scherrer
Marc Coppey
Marc Coppey attire l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig – le premier prix et le prix spécial de la meilleure interprétation de Bach.
Il fait alors ses débuts à Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova, à l’occasion d’un concert filmé par Bruno Monsaingeon. Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian et, dès lors, sa carrière internationale de soliste se déploie avec les plus grands orchestres sous la direction d’Eliahu Inbal, Rafael Frühbeck de Burgos, Yan-Pascal Tortelier, Emmanuel Krivine, Alan Gilbert, Christian Arming, Lionel Bringuier, Alain Altinoglu, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson, Raymond Leppard, Erich Bergel, Philippe Entremont, Pascal Rophé, Philippe Bender, Paul McCreesh, Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch.
Passionné par la musique de chambre, il explore le répertoire avec Maria-João Pires, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, François-Frédéric Guy, Nelson Goerner, Victoria Mullova, Liana Gourdjia, Valeriy Sokolov, Ilya Gringolts, Lawrence Power, Janos Starker, Marie-Pierre Langlamet, Michel Portal, Emmanuel Pahud et les Quatuors de Tokyo, les Takacs, Prazak, Ebène et Talich. Il est aussi le violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant cinq ans.
Le répertoire de Marc Coppey illustre sa grande curiosité : s’il donne fréquemment l’intégrale des Suites de Bach et le grand répertoire concertant, il fait aussi connaître bon nombre d’oeuvres plus rares. Il joue en première audition des pièces d’Auerbach, Bertrand, Christian, Durieux, Fedele, Fénelon, Hurel, Jarrell, Krawczyk, Lenot (concerto), Leroux, Mantovani, Monnet (concerto), Pauset, Pécou, Reverdy, Tanguy (1er concerto), Verrières et assure la création française des concertos de Carter, Mantovani et Tüür.
En qualité de chef d’orchestre, Marc Coppey collabore régulièrement avec la Deutsche Kammerakademie et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie ainsi qu’avec les Zagreb Soloists dont il a été le Directeur Musical.
Marc Coppey a enregistré des oeuvres de Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, Grieg et Strauss, pour les labels Auvidis, Decca, Harmonia Mundi et K617. Marc Coppey concilie sa carrière de soliste avec le souci de la transmission : il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des master-classes dans le monde entier. Il assure la direction artistique du festival « les Musicales » de Colmar et il est depuis 2011 le directeur musical de l’orchestre les Solistes de Zagreb.
Né à Strasbourg, Marc Coppey a étudié au Conservatoire de sa ville natale, au Conservatoire National Supérieur de Paris et à l’Université de l’Indiana, Bloomington (Etats-Unis).
Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller (Venise 1711).
Sinfonia Varsovia
Le Sinfonia Varsovia est un ambassadeur de la culture musicale polonaise depuis sa création. Ses voyages internationaux comprennent des milliers de rencontres avec des chefs d’orchestre, des compositeurs, des solistes et, enfin, avec le public. Depuis plus de 40 ans, l’orchestre est régulièrement invité sur les scènes nationales et internationales, offrant aux auditeurs une expérience musicale inoubliable.
L’ensemble perpétue la tradition de l’Orchestre de chambre polonais (PCO) de Jerzy Maksymiuk fondé en 1972, à partir duquel il a évolué au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux membres. L’impulsion de l’expansion a été donnée en 1984 par l’arrivée du légendaire violoniste Yehudi Menuhin, qui est devenu le premier chef d’orchestre invité sur l’invitation des directeurs Waldemar Dąbrowski et Franciszek Wybrańczyk. « Aucun autre orchestre ne m’a donné autant de satisfaction que mon travail, en tant que soliste et chef d’orchestre, avec le Sinfonia Varsovia », a-t-il déclaré lors d’interviews.
Peu après, le Sinfonia Varsovia a entamé une tournée mondiale, se produisant dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde, telles que le Carnegie Hall, le Théâtre des Champs-Élysées, le Centre Barbican, le Wiener Musikverein, le Teatro Colón, le Suntory Hall et la Herkulessaal. L’orchestre s’est produit sous la direction de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Witold Lutosławski, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine, Jerzy Maksymiuk et Krzysztof Penderecki (directeur musical et puis directeur artistique en 1997–2020), ainsi qu’avec des solistes tels que Mstislav Rostropovich, Anne-Sophie Mutter, Alfred Brendel, Martha Argerich et Piotr Anderszewski.
Le Sinfonia Varsovia a donné plus de 4'000 concerts dans le monde entier et enregistré plus de 300 albums, notamment pour Decca, Deutsche Grammophon, Naxos, Sony et Warner. Le répertoire enregistré comprend des oeuvres du XVIIIe siècle à nos jours. Les oeuvres de compositeurs polonais, tels que Chopin, Penderecki, Paderewski, Lutosławski, Górecki et Kilar, occupent une place particulière dans le programme de concerts de l’orchestre. L’orchestre a créé de nombreuses oeuvres, notamment celles de Henryk Mikołaj Górecki, Paweł Mykietyn et Krzysztof Penderecki. Sinfonia Varsovia a lancé un concours de conception architecturale et a commencé la construction du plus grand centre musical de Pologne. Depuis 2004, la direction est assurée par Janusz Marynowski.
Autres Prix SMG
2002 Liviu Prunaru violon
2003 Herman Wallén baryton
2005 Emmanuel Ceysson harpe
2006 Joseph Moog piano
2007 Alexandra Soumm violon
2008 Nicolas Altstaedt violoncelle
2009 Berolina Piano Trio
2011 Sophie Pacini piano
2012 Soo-Hyun Park violon
2013 Pablo Ferrández violoncelle
2014 Bizjak Piano Duo
2015 Anaïs Gaudemard harpe
2016 Guillaume Bellom piano
2016 Kevin Jansson piano
2017 Caroline Goulding violon
2018 Anastasia Kobekina violoncelle
2019 Timothy Ridout alto
2020 Jean-Paul Gasparian piano
2022 Anna Agafia violin
2023 Tim Posner Cello
sommetsmusicaux.ch
(2025) Schumann: Works for Piano & Orchestra - CD 3095
Prize Winner Sommets musicaux de Gstaad 2024
Une année avec Robert Schumann
Il a beau avoir choisi pour unique emblème de son premier enregistrement l’un des compositeurs les plus tourmentés de l’histoire – Robert Schumann –, Arthur Hinnewinkel irradie la sérénité, la simplicité. Son engagement artistique est bercé par une forme d’évidence, suite logique d’un parcours qu’il n’a jamais échafaudé en termes d’objectifs mais filé au rythme de sa seule passion, de cette envie de jouer, de partager surtout, qui ne se décrète pas d’un claquement de doigt mais se construit patiemment, dans la lenteur de l’exercice quotidien, des transformations de l’enfance. Né dans un environnement familial où la musique est omniprésente – son père est guitariste classique et jazz et entraîne sa famille dans une succession de ports plus ou moins exotiques : les Etats-Unis, la Suisse, le Pays de Gex … –, c’est à Singapour qu’il vit ses premières sensations au clavier, à l’âge de six ans environ. Il se souvient de six mois particulièrement intenses dans la classe d’une professeure russe qu’il fréquente juste avant que la famille ne quitte l’Asie pour s’installer en banlieue parisienne : « Je devais avoir dix ans et son enseignement était basé sur le travail d’oeuvres très difficiles, avec pour objectif de faire progresser plus rapidement. »
À Paris, Arthur Hinnewinkel enchaîne les conservatoires : Rueil chez Chantal Riou, Conservatoire régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, puis cinq années au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano, qui font basculer définitivement sa vie dans la musique. « Ces années de CNSM marquent mes premiers pas sur scène et la constitution d’une solide bande de copains, que je retrouve aujourd’hui avec un plaisir intact dans les festivals. » Après avoir profité à plein de l’enseignement d’Hortense Cartier- Bresson – « son exigence musicale, ses clés d’approche du langage contrasté des compositeurs » –, le pianiste choisit d’opérer un « retour aux sources » auprès d’Anne-Lise Gastaldi, dont il estime – à raison ! – qu’elle ne lui a pas encore tout donné et qu’elle s’inscrit en parfaite complémentarité dans son approche avec son professeur des classes supérieures. Entre 2021 et 2024, il prépare avec elle de nombreux concours, ce qui l’amène notamment en finale du Clara Haskil de Vevey en septembre 2023. Lors de l’épreuve de musique de chambre, il partage la scène avec le violoncelliste Marc Coppey: un musicien avec lequel il avait déjà eu plaisir à collaborer et qu’il n’a pas hésité un seul instant à choisir comme baguette de sa première épopée discographique lorsqu’il s’est vu, à l’hiver 2024, décerner le Prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad, avec à la clé le présent enregistrement orchestral. « Cette confiance réciproque, cette entente musicale très forte qui nous unit, cette même envie de partage et d’expression, faisaient de lui le candidat idéal. » L’enregistrement a eu lieu en septembre 2024 à Varsovie. Il coïncide avec le début de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Belgique, « lieu d’étude exceptionnel au milieu des cerfs et des biches, où l’on privilégie la préparation aux concerts ».
Cet album Schumann est pour Arthur Hinnewinkel l’aboutissement d’une année de compagnonnage avec le maître de Zwickau, dans lequel il estime que « l’on peut se reconnaître à tous les âges de la vie, tant les facettes de l’oeuvre sont multiples, entre amour de l’enfance, désir poétique, art du contrepoint et romantisme tourmenté ». Féru de lecture, le pianiste s’isole pendant six mois et se plonge avec passion dans Jean Paul, bien sûr – la lecture de chevet du jeune Schumann, qui s’est longtemps vu poète ! –, mais aussi E. T. A. Hoffmann et ses Kreisleriana, Ondine de Friedrich de La Motte-Fouqué, et surtout le roman inachevé Heinrich von Ofterdingen de Novalis, archétype du poète romantique allemand, dans lequel il voit l’ombre de Schumann un peu partout – « ce voyage initiatique, cette exploration des rêves, du subconscient ». Le décor posé, reste à fixer le programme. Si le Concerto en la mineur s’impose de lui-même comme le pilier du disque, les couplages possibles ne sont pas légion si l’on souhaite rester chez Schumann et avec orchestre. Le premier est un véritable coup de coeur pour Arthur Hinnewinkel : « Les séquences solistes de l’orchestre du Konzertstück op. 92 m’ont toujours fait rêver. Envelopper d’accords arpégés le chant des plus beaux instruments, s’imprégner de l’harmonie au gré de phrases lentes, n’est-ce pas le bonheur total ?» Quant à l’Introduction et Allegro op. 134, avant-dernière oeuvre composée par Schumann, c’est son caractère de défi qui a séduit le pianiste : « Cette écriture savante, pas juste virtuose, cette polyphonie d’une richesse inouïe, toutes ces cadences, dont la finale presque injouable, cette dimension quasi mystique aussi qui plane sur l’Introduction et ce ré mineur presque douloureux – tout concourt à faire de ce cadeau au jeune Brahms une épreuve totale. » [En lire plus dans le livret]
Antonin Scherrer
Marc Coppey
Marc Coppey attire l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig – le premier prix et le prix spécial de la meilleure interprétation de Bach.
Il fait alors ses débuts à Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova, à l’occasion d’un concert filmé par Bruno Monsaingeon. Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian et, dès lors, sa carrière internationale de soliste se déploie avec les plus grands orchestres sous la direction d’Eliahu Inbal, Rafael Frühbeck de Burgos, Yan-Pascal Tortelier, Emmanuel Krivine, Alan Gilbert, Christian Arming, Lionel Bringuier, Alain Altinoglu, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson, Raymond Leppard, Erich Bergel, Philippe Entremont, Pascal Rophé, Philippe Bender, Paul McCreesh, Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch.
Passionné par la musique de chambre, il explore le répertoire avec Maria-João Pires, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, François-Frédéric Guy, Nelson Goerner, Victoria Mullova, Liana Gourdjia, Valeriy Sokolov, Ilya Gringolts, Lawrence Power, Janos Starker, Marie-Pierre Langlamet, Michel Portal, Emmanuel Pahud et les Quatuors de Tokyo, les Takacs, Prazak, Ebène et Talich. Il est aussi le violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant cinq ans.
Le répertoire de Marc Coppey illustre sa grande curiosité : s’il donne fréquemment l’intégrale des Suites de Bach et le grand répertoire concertant, il fait aussi connaître bon nombre d’oeuvres plus rares. Il joue en première audition des pièces d’Auerbach, Bertrand, Christian, Durieux, Fedele, Fénelon, Hurel, Jarrell, Krawczyk, Lenot (concerto), Leroux, Mantovani, Monnet (concerto), Pauset, Pécou, Reverdy, Tanguy (1er concerto), Verrières et assure la création française des concertos de Carter, Mantovani et Tüür.
En qualité de chef d’orchestre, Marc Coppey collabore régulièrement avec la Deutsche Kammerakademie et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie ainsi qu’avec les Zagreb Soloists dont il a été le Directeur Musical.
Marc Coppey a enregistré des oeuvres de Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, Grieg et Strauss, pour les labels Auvidis, Decca, Harmonia Mundi et K617. Marc Coppey concilie sa carrière de soliste avec le souci de la transmission : il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des master-classes dans le monde entier. Il assure la direction artistique du festival « les Musicales » de Colmar et il est depuis 2011 le directeur musical de l’orchestre les Solistes de Zagreb.
Né à Strasbourg, Marc Coppey a étudié au Conservatoire de sa ville natale, au Conservatoire National Supérieur de Paris et à l’Université de l’Indiana, Bloomington (Etats-Unis).
Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller (Venise 1711).
Sinfonia Varsovia
Le Sinfonia Varsovia est un ambassadeur de la culture musicale polonaise depuis sa création. Ses voyages internationaux comprennent des milliers de rencontres avec des chefs d’orchestre, des compositeurs, des solistes et, enfin, avec le public. Depuis plus de 40 ans, l’orchestre est régulièrement invité sur les scènes nationales et internationales, offrant aux auditeurs une expérience musicale inoubliable.
L’ensemble perpétue la tradition de l’Orchestre de chambre polonais (PCO) de Jerzy Maksymiuk fondé en 1972, à partir duquel il a évolué au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux membres. L’impulsion de l’expansion a été donnée en 1984 par l’arrivée du légendaire violoniste Yehudi Menuhin, qui est devenu le premier chef d’orchestre invité sur l’invitation des directeurs Waldemar Dąbrowski et Franciszek Wybrańczyk. « Aucun autre orchestre ne m’a donné autant de satisfaction que mon travail, en tant que soliste et chef d’orchestre, avec le Sinfonia Varsovia », a-t-il déclaré lors d’interviews.
Peu après, le Sinfonia Varsovia a entamé une tournée mondiale, se produisant dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde, telles que le Carnegie Hall, le Théâtre des Champs-Élysées, le Centre Barbican, le Wiener Musikverein, le Teatro Colón, le Suntory Hall et la Herkulessaal. L’orchestre s’est produit sous la direction de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Witold Lutosławski, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine, Jerzy Maksymiuk et Krzysztof Penderecki (directeur musical et puis directeur artistique en 1997–2020), ainsi qu’avec des solistes tels que Mstislav Rostropovich, Anne-Sophie Mutter, Alfred Brendel, Martha Argerich et Piotr Anderszewski.
Le Sinfonia Varsovia a donné plus de 4'000 concerts dans le monde entier et enregistré plus de 300 albums, notamment pour Decca, Deutsche Grammophon, Naxos, Sony et Warner. Le répertoire enregistré comprend des oeuvres du XVIIIe siècle à nos jours. Les oeuvres de compositeurs polonais, tels que Chopin, Penderecki, Paderewski, Lutosławski, Górecki et Kilar, occupent une place particulière dans le programme de concerts de l’orchestre. L’orchestre a créé de nombreuses oeuvres, notamment celles de Henryk Mikołaj Górecki, Paweł Mykietyn et Krzysztof Penderecki. Sinfonia Varsovia a lancé un concours de conception architecturale et a commencé la construction du plus grand centre musical de Pologne. Depuis 2004, la direction est assurée par Janusz Marynowski.
Autres Prix SMG
2002 Liviu Prunaru violon
2003 Herman Wallén baryton
2005 Emmanuel Ceysson harpe
2006 Joseph Moog piano
2007 Alexandra Soumm violon
2008 Nicolas Altstaedt violoncelle
2009 Berolina Piano Trio
2011 Sophie Pacini piano
2012 Soo-Hyun Park violon
2013 Pablo Ferrández violoncelle
2014 Bizjak Piano Duo
2015 Anaïs Gaudemard harpe
2016 Guillaume Bellom piano
2016 Kevin Jansson piano
2017 Caroline Goulding violon
2018 Anastasia Kobekina violoncelle
2019 Timothy Ridout alto
2020 Jean-Paul Gasparian piano
2022 Anna Agafia violin
2023 Tim Posner Cello
sommetsmusicaux.ch
Return to the album | Read the booklet | Composer(s): Robert Schumann | Main Artist: Arthur Hinnewinkel