(2022) Mozart: Concertos for flute and orchestra
Catégorie(s): Concerto Orchestral Répertoire
Instrument(s): Violoncelle Contrebasse Flûte Harpe Hautbois Violon
Voix: Alto
Compositeur principal: Wolfgang Amadeus Mozart
Ensemble: Gli Angeli Genève
Chef: Stephan MacLeod
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3050
Sortie: 07.10.2022
EAN/UPC: 7619931305028
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MOZART: CONCERTOS FOR FLUTE AND ORCHESTRA
FLÛTE ENCHANTERESSE
Si Mozart a donné au concerto de son époque sa forme suprême, c’est qu’il y a transféré toutes les caractéristiques de l’air d’opéra, donnant au cantabile dont il parle souvent dans sa correspondance la plus grande importance et transformant les traits de virtuosité vocale en figurations instrumentales. Le soliste y est un personnage dont le discours donne au matériau orchestral présenté en introduction une dimension plus profonde, plus intime et plus sensible qui constitue la raison d’être du rapport entre l’individu et le groupe, entre les solos et les tuttis.
Mozart avait toujours en tête le musicien pour qui l’oeuvre était écrite, qu’il s’agisse d’un air ou d’un concerto ; il lui taillait un costume sur mesure, comme il le dit lui-même (dans ses concertos de piano, c’est à lui-même qu’il se réfère, d’où la profondeur et la complexité de ce qui s’y exprime). À tel soliste possédant une technique virtuose, il compose des passages d’une grande difficulté ; à tel autre moins assuré, il livre une partition plus abordable. C’est ainsi que le dernier des quatre concertos pour cor écrits à l’intention du fameux Joseph Leutgeb est beaucoup moins exigeant que les précédents, le soliste, vieillissant, n’étant plus en mesure d’assurer les notes les plus aiguës. De même, la partie de flûte du Concerto pour flûte et harpe utilise des notes graves qui faisaient l’originalité de l’instrument utilisé par le comte de Guînes, son commanditaire (il s’agit des notes ré bémol et do, aujourd’hui présentes sur les flûtes modernes).
La supériorité des concertos de Mozart sur ceux de ses contemporains, Haydn compris, tient à l’alliage subtil entre la rigidité de la forme et la dramatisation du discours musical. Mozart l’avait expérimenté dans les airs d’opera seria, parvenant à créer des tensions et des progressions à l’intérieur d’une forme statique. Aussi n’a-t-il pas cherché à innover au niveau formel : ses concertos sont pour la plupart construits sur un même patron. Mais leur contenu est d’une grande richesse et celle-ci croît au fur et à mesure de son évolution. Elle provient en grande partie de son génie mélodique, qui lui permet d’enchaîner plusieurs idées caractéristiques dans une continuité organique, comme si chacune découlait de la précédente. Elle est aussi liée au fait que l’orchestre ne se contente pas d’accompagner le soliste, mais participe pleinement à la construction du discours musical. [..]
LA QUÊTE DE L’INDÉPENDANCE
Jouer les concertos de Mozart pose le même problème à un flûtiste que les sonates et partitas de Bach à un violoniste ou ses suites à un violoncelliste. Ce problème qu’on rencontre avec des chefs-d’oeuvre entrés trop tôt à notre répertoire ; lorsque l’on se confronte à l’admirable avant l’ordinaire ou que l’on nous inculque l’exception avant la règle. Comment trouver le recul pour en offrir une lecture personnelle ? Comment poser un regard objectif sur ce qui est déjà familier ? Comment juger et apprécier comme un adulte ce dont on est nourri depuis notre plus tendre enfance ? Comment remettre en question les préceptes enseignés dès les premières années d’études ? Comment, enfin, s’évader de la prison de la tradition ?
Je n’ai jamais été animé par le désir de faire différent à tout prix, mais par celui de comprendre ce que l’oeuvre a à nous raconter. Et il n’est pas si simple d’accéder à un stade de lucidité avec les “piliers du répertoire“. Parfois il faut savoir leur tourner le dos pendant quelques temps pour les redécouvrir d’un oeil neuf, d’un coeur vierge, les voir et les ressentir comme ils sont et non comme on nous a appris à les considérer. Pendant longtemps j’ai aimé Mozart et l’ai considéré comme un génie, simplement parce qu’on m’avait enseigné à l’aimer et le considérer comme tel ! Et, un jour, le déclic s’est produit ; une conscience soudaine, vécue et ressentie de la singularité de son génie ; un amour qui n’a fait que croître, et surtout une découverte soudaine du potentiel théâtral de sa musique, qui ne se limite pas du tout à ses opéras. Chacune de ses oeuvres est en fait un opéra en miniature, un théâtre de l’âme, et ses concertos pour flûte ne font pas exception. C’est sous cet angle que nous les avons abordés, avec leur lot d’intrigues, de sentiments, de drôleries, de coups de théâtre ! Et, bien plus qu’une performance de soliste avec un accompagnement d’orchestre, c’est un dialogue savoureux et plein d’éloquence que nous avons voulu mettre en lumière, entre un personnage d’opéra qui serait le soliste et un orchestre à la fois cadre et acteur, qui incarne parfois un seul personnage, parfois une foule. [..]
ALEXIS KOSSENKO flûte
Né à Nice en 1977, Alexis Kossenko mène aujourd’hui une double carrière de chef d’orchestre et de flûtiste. Fin connaisseur de toutes les formes historiques de son instrument, il joue aussi bien la flûte moderne (diplômé́ du CNSM de Paris dans la classe d’Alain Marion et lauréat du Concours Rampal 2000) que la flûte baroque, les flûtes classiques et romantiques, et la flûte à bec. Il se produit en soliste avec le Deutsche Symphonie-Orchester de Berlin, le Stockholm Philharmonic Orchestra, Concerto Copenhagen, Ensemble Matheus, Philharmonie der Nationen, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Stradivaria, Barokksolistene, B’Rock, Le Cercle de l’Harmonie, La Chambre Philharmonique, Modo Antiquo, Le Concert Lorrain, Holland Baroque Society, Helsinki Baroque Orchestra, Ensemble Resonanz, Gli Angeli Genève, dans un répertoire qui va de Vivaldi à Khachaturian. Il a joué ou dirigé aux Philharmonies de Berlin, Varsovie et Stockholm, au Wigmore Hall et au Royal Albert Hall de Londres, au Mozarteum de Salzburg, au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Gaveau à Paris, à la Tonhalle de Zürich, aux Concertgebouw de Bruges et d’Amsterdam, à l’Opéra Royal de Copenhague. [..]
VALERIA KAFELNIKOV harpe
Formée en Russie puis en France, Valeria Kafelnikov obtient le premier prix dans la classe d’Isabelle Moretti et le certificat d’aptitude dans le département de pédagogie au Conservatoire de Paris (CNSMDP), puis se perfectionne avec Fabrice Pierre au Conservatoire de Lyon (CNSMDL). Elle suit des master-classes avec György Kurtág et Pierre Boulez, puis travaille sous la direction de James Levine, Zubin Mehta, Wolfgang Sawallisch au Verbier Youth Orchestra en tant que harpe solo.
En 2018 elle rejoint l‘Ensemble Intercontemporain. Cette nomination vient prolonger un important travail de commandes et de créations qu’elle fait notamment en collaboration avec le Quatuor Béla, au sein du Trio Lisbeth Project ou avec des ensembles comme Alternance ou Court-Circuit. Ainsi elle tisse des liens privilégiés avec des compositeurs d’aujourd’hui, notamment Frédéric Pattar, Vincent Bouchot, Ernest H. Papier, Aurélio Edler-Copes.
Parallèlement elle est harpe solo de l’orchestre Les Siècles, dirigé par François-Xavier Roth et s’intéresse de près à l’histoire de l’interprétation et aux instruments historiques. Ainsi elle fait entendre différents instruments dans un même récital : la harpe à simple mouvement du XVIIIe, la harpe Érard fin XIXe et la harpe moderne. [..]
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STEPHAN MACLEOD direction
Stephan MacLeod est chanteur et chef d’orchestre Né à Genève, il dirige aujourd’hui entre 40 et 50 concerts par an dans le monde, dont un nombre croissant comme chef invité avec des orchestres « modernes ». Il poursuit également avec bonheur sa carrière de chanteur et enseigne le chant à la Haute Ecole de musique de Lausanne (HeMU).
Stephan MacLeod a étudié le violon et le piano avant de se tourner vers le chant, qu’il a d’abord étudié au Conservatoire de Genève, puis avec Kurt Moll à la Musikhochschule de Cologne et enfin avec Gary Magby à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Sa carrière a commencé pendant ses études en Allemagne à travers une collaboration fructueuse avec Reinhard Goebel et Musica Antiqua Köln. C’est alors que les portes de l’oratorio s’ouvrent à lui et il chante régulièrement depuis sur les scènes les plus importantes du monde sous la direction de chefs d’orchestre tels que Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Frieder Bernius, Franz Brüggen, Masaaki Suzuki, Michel Corboz, Gustav Leonhardt, Christophe Coin, Konrad Junghänel, Hans-Christoph Rademann, Sigiswald Kuijken, Vaclav Luks, Philippe Pierlot, Helmut Rilling, Rudolf Lutz, Paul Van Nevel ou Jos Van Immerseel, ainsi qu’avec Daniel Harding ou Jesus Lopez Cobos.
Chanteur amoureux du Lied et de la mélodie, il donne de nombreux récitals mais a également été entendu sur des scènes d’opéra, notamment des productions de La Monnaie à Bruxelles, La Fenice à Venise, ainsi que sur les scènes d’opéra de Genève, Toulouse, Nîmes, Bordeaux, Cologne, Potsdam, Fribourg, Gérone, etc. Depuis 2005 et parallèlement à sa carrière de chanteur, il se consacre également à la direction d’orchestre et est le fondateur de Gli Angeli Genève, qui récolte les fruits d’une reconnaissance internationale significative ces dernières années. [..]
DISTRIBUTION & OEUVRES
WOLFGANG AMADEUS MOZART
Concertos for flute and orchestra
K. 313 · 314 · 315 · 299
Alexis Kossenko, flûte
Valeria Kafelnikov, harpe (K. 299)
***
Eva Saladin, Adrien Carré, Claire Foltzer, Jonathan Nubel, Coline Ormond, Nadia Rigolet, violons 1
Sonoko Asabuki, Stéphanie Erös, Angelina Holzhofer, Murielle Pfister, Xavier Sichel, violons 2
Deirdre Dowling, Caroline Cohen-Adad, Bettina Ruchti, Martine Schnorhk, altos
Felix Knecht, Oleguer Aymami, Hager Hanana, violoncelles
Michaël Chanu, Clena Stein, contrebasses
Sarah Van Cornewal, Sara Boesch, flûtes (K. 313)
Emmanuel Laporte, Claire Thomas, hautbois
Philippe Miqueu, Carles Cristobal, bassons
Antoine Dreyfuss, Alessandro Orlando, cors
Stephan MacLeod, direction
***
K. 313 et 315: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 1 clé, en grenadille
K. 314: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 1 clé, en ébène
K. 299: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 8 clés, en grenadille harpe à simple mouvement Etienne Chaillot, fin du 18e siècle
***
Concertos K. 313 et K. 314 & Andante K. 315
Cadences improvisées ou librement inspirées des exemples de Rachel Brown et Konrad Hünteler (Bärenreiter).
Concerto pour flûte et harpe K. 299
Cadences de Sylvain Blassel (éditions Harposphère), librement adaptées
FLÛTE ENCHANTERESSE
Si Mozart a donné au concerto de son époque sa forme suprême, c’est qu’il y a transféré toutes les caractéristiques de l’air d’opéra, donnant au cantabile dont il parle souvent dans sa correspondance la plus grande importance et transformant les traits de virtuosité vocale en figurations instrumentales. Le soliste y est un personnage dont le discours donne au matériau orchestral présenté en introduction une dimension plus profonde, plus intime et plus sensible qui constitue la raison d’être du rapport entre l’individu et le groupe, entre les solos et les tuttis.
Mozart avait toujours en tête le musicien pour qui l’oeuvre était écrite, qu’il s’agisse d’un air ou d’un concerto ; il lui taillait un costume sur mesure, comme il le dit lui-même (dans ses concertos de piano, c’est à lui-même qu’il se réfère, d’où la profondeur et la complexité de ce qui s’y exprime). À tel soliste possédant une technique virtuose, il compose des passages d’une grande difficulté ; à tel autre moins assuré, il livre une partition plus abordable. C’est ainsi que le dernier des quatre concertos pour cor écrits à l’intention du fameux Joseph Leutgeb est beaucoup moins exigeant que les précédents, le soliste, vieillissant, n’étant plus en mesure d’assurer les notes les plus aiguës. De même, la partie de flûte du Concerto pour flûte et harpe utilise des notes graves qui faisaient l’originalité de l’instrument utilisé par le comte de Guînes, son commanditaire (il s’agit des notes ré bémol et do, aujourd’hui présentes sur les flûtes modernes).
La supériorité des concertos de Mozart sur ceux de ses contemporains, Haydn compris, tient à l’alliage subtil entre la rigidité de la forme et la dramatisation du discours musical. Mozart l’avait expérimenté dans les airs d’opera seria, parvenant à créer des tensions et des progressions à l’intérieur d’une forme statique. Aussi n’a-t-il pas cherché à innover au niveau formel : ses concertos sont pour la plupart construits sur un même patron. Mais leur contenu est d’une grande richesse et celle-ci croît au fur et à mesure de son évolution. Elle provient en grande partie de son génie mélodique, qui lui permet d’enchaîner plusieurs idées caractéristiques dans une continuité organique, comme si chacune découlait de la précédente. Elle est aussi liée au fait que l’orchestre ne se contente pas d’accompagner le soliste, mais participe pleinement à la construction du discours musical. [..]
LA QUÊTE DE L’INDÉPENDANCE
Jouer les concertos de Mozart pose le même problème à un flûtiste que les sonates et partitas de Bach à un violoniste ou ses suites à un violoncelliste. Ce problème qu’on rencontre avec des chefs-d’oeuvre entrés trop tôt à notre répertoire ; lorsque l’on se confronte à l’admirable avant l’ordinaire ou que l’on nous inculque l’exception avant la règle. Comment trouver le recul pour en offrir une lecture personnelle ? Comment poser un regard objectif sur ce qui est déjà familier ? Comment juger et apprécier comme un adulte ce dont on est nourri depuis notre plus tendre enfance ? Comment remettre en question les préceptes enseignés dès les premières années d’études ? Comment, enfin, s’évader de la prison de la tradition ?
Je n’ai jamais été animé par le désir de faire différent à tout prix, mais par celui de comprendre ce que l’oeuvre a à nous raconter. Et il n’est pas si simple d’accéder à un stade de lucidité avec les “piliers du répertoire“. Parfois il faut savoir leur tourner le dos pendant quelques temps pour les redécouvrir d’un oeil neuf, d’un coeur vierge, les voir et les ressentir comme ils sont et non comme on nous a appris à les considérer. Pendant longtemps j’ai aimé Mozart et l’ai considéré comme un génie, simplement parce qu’on m’avait enseigné à l’aimer et le considérer comme tel ! Et, un jour, le déclic s’est produit ; une conscience soudaine, vécue et ressentie de la singularité de son génie ; un amour qui n’a fait que croître, et surtout une découverte soudaine du potentiel théâtral de sa musique, qui ne se limite pas du tout à ses opéras. Chacune de ses oeuvres est en fait un opéra en miniature, un théâtre de l’âme, et ses concertos pour flûte ne font pas exception. C’est sous cet angle que nous les avons abordés, avec leur lot d’intrigues, de sentiments, de drôleries, de coups de théâtre ! Et, bien plus qu’une performance de soliste avec un accompagnement d’orchestre, c’est un dialogue savoureux et plein d’éloquence que nous avons voulu mettre en lumière, entre un personnage d’opéra qui serait le soliste et un orchestre à la fois cadre et acteur, qui incarne parfois un seul personnage, parfois une foule. [..]
ALEXIS KOSSENKO flûte
Né à Nice en 1977, Alexis Kossenko mène aujourd’hui une double carrière de chef d’orchestre et de flûtiste. Fin connaisseur de toutes les formes historiques de son instrument, il joue aussi bien la flûte moderne (diplômé́ du CNSM de Paris dans la classe d’Alain Marion et lauréat du Concours Rampal 2000) que la flûte baroque, les flûtes classiques et romantiques, et la flûte à bec. Il se produit en soliste avec le Deutsche Symphonie-Orchester de Berlin, le Stockholm Philharmonic Orchestra, Concerto Copenhagen, Ensemble Matheus, Philharmonie der Nationen, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Stradivaria, Barokksolistene, B’Rock, Le Cercle de l’Harmonie, La Chambre Philharmonique, Modo Antiquo, Le Concert Lorrain, Holland Baroque Society, Helsinki Baroque Orchestra, Ensemble Resonanz, Gli Angeli Genève, dans un répertoire qui va de Vivaldi à Khachaturian. Il a joué ou dirigé aux Philharmonies de Berlin, Varsovie et Stockholm, au Wigmore Hall et au Royal Albert Hall de Londres, au Mozarteum de Salzburg, au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Gaveau à Paris, à la Tonhalle de Zürich, aux Concertgebouw de Bruges et d’Amsterdam, à l’Opéra Royal de Copenhague. [..]
VALERIA KAFELNIKOV harpe
Formée en Russie puis en France, Valeria Kafelnikov obtient le premier prix dans la classe d’Isabelle Moretti et le certificat d’aptitude dans le département de pédagogie au Conservatoire de Paris (CNSMDP), puis se perfectionne avec Fabrice Pierre au Conservatoire de Lyon (CNSMDL). Elle suit des master-classes avec György Kurtág et Pierre Boulez, puis travaille sous la direction de James Levine, Zubin Mehta, Wolfgang Sawallisch au Verbier Youth Orchestra en tant que harpe solo.
En 2018 elle rejoint l‘Ensemble Intercontemporain. Cette nomination vient prolonger un important travail de commandes et de créations qu’elle fait notamment en collaboration avec le Quatuor Béla, au sein du Trio Lisbeth Project ou avec des ensembles comme Alternance ou Court-Circuit. Ainsi elle tisse des liens privilégiés avec des compositeurs d’aujourd’hui, notamment Frédéric Pattar, Vincent Bouchot, Ernest H. Papier, Aurélio Edler-Copes.
Parallèlement elle est harpe solo de l’orchestre Les Siècles, dirigé par François-Xavier Roth et s’intéresse de près à l’histoire de l’interprétation et aux instruments historiques. Ainsi elle fait entendre différents instruments dans un même récital : la harpe à simple mouvement du XVIIIe, la harpe Érard fin XIXe et la harpe moderne. [..]
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STEPHAN MACLEOD direction
Stephan MacLeod est chanteur et chef d’orchestre Né à Genève, il dirige aujourd’hui entre 40 et 50 concerts par an dans le monde, dont un nombre croissant comme chef invité avec des orchestres « modernes ». Il poursuit également avec bonheur sa carrière de chanteur et enseigne le chant à la Haute Ecole de musique de Lausanne (HeMU).
Stephan MacLeod a étudié le violon et le piano avant de se tourner vers le chant, qu’il a d’abord étudié au Conservatoire de Genève, puis avec Kurt Moll à la Musikhochschule de Cologne et enfin avec Gary Magby à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Sa carrière a commencé pendant ses études en Allemagne à travers une collaboration fructueuse avec Reinhard Goebel et Musica Antiqua Köln. C’est alors que les portes de l’oratorio s’ouvrent à lui et il chante régulièrement depuis sur les scènes les plus importantes du monde sous la direction de chefs d’orchestre tels que Philippe Herreweghe, Jordi Savall, Frieder Bernius, Franz Brüggen, Masaaki Suzuki, Michel Corboz, Gustav Leonhardt, Christophe Coin, Konrad Junghänel, Hans-Christoph Rademann, Sigiswald Kuijken, Vaclav Luks, Philippe Pierlot, Helmut Rilling, Rudolf Lutz, Paul Van Nevel ou Jos Van Immerseel, ainsi qu’avec Daniel Harding ou Jesus Lopez Cobos.
Chanteur amoureux du Lied et de la mélodie, il donne de nombreux récitals mais a également été entendu sur des scènes d’opéra, notamment des productions de La Monnaie à Bruxelles, La Fenice à Venise, ainsi que sur les scènes d’opéra de Genève, Toulouse, Nîmes, Bordeaux, Cologne, Potsdam, Fribourg, Gérone, etc. Depuis 2005 et parallèlement à sa carrière de chanteur, il se consacre également à la direction d’orchestre et est le fondateur de Gli Angeli Genève, qui récolte les fruits d’une reconnaissance internationale significative ces dernières années. [..]
DISTRIBUTION & OEUVRES
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K. 313 · 314 · 315 · 299
Alexis Kossenko, flûte
Valeria Kafelnikov, harpe (K. 299)
***
Eva Saladin, Adrien Carré, Claire Foltzer, Jonathan Nubel, Coline Ormond, Nadia Rigolet, violons 1
Sonoko Asabuki, Stéphanie Erös, Angelina Holzhofer, Murielle Pfister, Xavier Sichel, violons 2
Deirdre Dowling, Caroline Cohen-Adad, Bettina Ruchti, Martine Schnorhk, altos
Felix Knecht, Oleguer Aymami, Hager Hanana, violoncelles
Michaël Chanu, Clena Stein, contrebasses
Sarah Van Cornewal, Sara Boesch, flûtes (K. 313)
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Philippe Miqueu, Carles Cristobal, bassons
Antoine Dreyfuss, Alessandro Orlando, cors
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K. 313 et 315: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 1 clé, en grenadille
K. 314: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 1 clé, en ébène
K. 299: flûte de Martin Wenner d’après August Grenser (1790) a 8 clés, en grenadille harpe à simple mouvement Etienne Chaillot, fin du 18e siècle
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