(1991) French Music for Oboe & Bassoon
Catégorie(s): Musique de Chambre Piano
Instrument(s): Hautbois Piano
Compositeur principal: Camille Saint-Saëns
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 9020
Sortie: 1990
EAN/UPC: 7619931902029
- UPC: 829410608763
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
Cet album n'est pas encore sorti. Précommandez-le dès maintenant.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album n'est plus disponible en CD.
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
This album has not been released yet.
Pre-order it at a special price now.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
NOUVEAU: Les achats se font dorénavant dans la devise de votre pays. Modifier le pays ici ou lors du checkout
FRENCH MUSIC FOR OBOE & BASSOON
Par un curieux hasard, correspondant il est vrai aux préoccupations d’une époque, trois compositeurs français, Saint-Saëns, Debussy et Poulenc, voulurent créer six sonates dans l’esprit néo-classique des clavecinistes français du XVIIIe siècle. La mort vint les cueillir tous les trois, alors qu’ils avaient écrit chacun trois sonates.
Au soir de sa vie, en 1921, âgé de 85 ans, Camille Saint-Saëns conçoit l’ambitieux projet d’écrire une œuvre pour chaque instrument à vent. Il n’en réalisera que trois, mais le mouvement est lancé et les œuvres pour les instruments à vent fleuriront dans le répertoire français. Pourtant les sonates de Saint-Saëns sont presque complétement oubliées, et ce sans raison apparente. Renonçant à toute virtuosité, ces œuvres sont baignées d’un néo-classicisme qui annonce curieusement les œuvres que Poulenc écrira vingt-cinq ans plus tard pour les mêmes instruments.
Ce testament musical de Saint-Saëns est d’une grande limpidité et d’une parfaite concision. Quant à Francis Poulenc, les instruments à vent étaient très chers à son cœur ; ils correspondaient certainement mieux que les cordes à sa palette colorée et à ses timbres souvent mordants et incisifs. Poulenc aimait les cordes dans l’orchestre, mais les goûtait peu en soliste. Souvenons-nous de sa boutade : « J’aime les violons et non le violon ».
François Hudry
(1991) French Music for Oboe & Bassoon - CD 9020
A la frontière du siècle dernier et du nôtre, le public de la « Belle époque » était très friand d’œuvres de musique pour piano, harpe et cordes. On se réunissait entre amateurs éclairés pour « faire de la musique ». Heureux temps balayé par notre époque paresseuse, offrant sur le plateau d’un lecteur de disques la musique réservée aujourd’hui presque exclusivement aux professionnels. Mais ne boudons pas le plaisir offert par le présent enregistrement, plaisir de découvrir des œuvres rares et de grande qualité. En effet, les instruments à vent étaient souvent laissés pour compte au profit des cordes, plus conviviales dans l’ambiance feutrée si propre à la musique de chambre de ce temps-là.
Par un curieux hasard, correspondant il est vrai aux préoccupations d’une époque, trois compositeurs français, Saint-Saëns, Debussy et Poulenc, voulurent créer six sonates dans l’esprit néo-classique des clavecinistes français du XVIIIe siècle. La mort vint les cueillir tous les trois, alors qu’ils avaient écrit chacun trois sonates.
Au soir de sa vie, en 1921, âgé de 85 ans, Camille Saint-Saëns conçoit l’ambitieux projet d’écrire une œuvre pour chaque instrument à vent. Il n’en réalisera que trois, mais le mouvement est lancé et les œuvres pour les instruments à vent fleuriront dans le répertoire français. Pourtant les sonates de Saint-Saëns sont presque complétement oubliées, et ce sans raison apparente. Renonçant à toute virtuosité, ces œuvres sont baignées d’un néo-classicisme qui annonce curieusement les œuvres que Poulenc écrira vingt-cinq ans plus tard pour les mêmes instruments.
Ce testament musical de Saint-Saëns est d’une grande limpidité et d’une parfaite concision.
Quant à Francis Poulenc, les instruments à vent étaient très chers à son cœur ; ils correspondaient certainement mieux que les cordes à sa palette colorée et à ses timbres souvent mordants et incisifs. Poulenc aimait les cordes dans l’orchestre, mais les goûtait peu en soliste. Souvenons-nous de sa boutade : « J’aime les violons et non le violon ».
François Hudry
Return to the album | Composer(s): Camille Saint-Saëns | Main Artist: Ingo Goritzki