(2024) Bloch, Dohnányi, Bruch: Tim Posner, Berner Symphonieorchester, Katharina Müllner
Catégorie(s):
Instrument(s): Violoncelle
Compositeur principal: Compositeurs multiples (voir les collections)
Orchestre: Berner Symphonieorchester
Chef: Katharina Müllner
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3079
Sortie: 15.03.2024
EAN/UPC: 7619931307923
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BLOCH, DOHNÁNYI, BRUCH: TIM POSNER, BERNER SYMPHONIEORCHESTER, KATHARINA MÜLLNER
>> Prix Thierry Scherz Sommets musicaux de Gstaad 2023 <<
CHALEUR ET PUISSANCE DU VIOLONCELLE
Comme beaucoup de musiciens, Tim Posner est tombé dans le chaudron à la naissance. Son père est altiste, sa mère violoncelliste, c’est elle qui « tout naturellement » devient son premier professeur. Si l’on excepte l’envie un temps d’embrasser la carrière de chanteur d’opéra – qui le conduit tout de même jusqu’à camper le jeune berger de Tosca sur la scène … du Royal Opera House de Covent Garden ! –, la perspective d’une vie dédiée au violoncelle se précise dès l’âge de treize ans, nourrie en particulier par la découverte précoce du champ infini de la musique de chambre. À dix-huit ans, après un cursus au sein du Junior Department de la Royal Academy of Music, il traverse la Manche et intègre la classe prestigieuse de Leonid Gorokhov (premier prix de Genève en 1986) à la Hochschule für Musik de Hanovre. Il bénéficie en parallèle des conseils réguliers de Steven Isserlis au gré de cours de maître qui se révèlent une source d’inspiration décisive. Il mène depuis une carrière florissante, partageant son temps entre ses engagements comme soliste, musicien de chambre (il a fondé en 2010 avec Tim Crawford et Timothy Ridout The Teyber Trio, toujours actif) et, depuis peu, comme violoncelle solo de l’Amsterdam Sinfonietta.
Après une première expérience avec l’enregistrement de la Concertante du romantique anglais Cipriani Potter en compagnie du BBC National Orchestra of Wales, Tim Posner signe ici son premier enregistrement d’envergure. Une pièce s’est imposée d’elle-même, autour de laquelle s’est construit tout le programme : Schelomo d’Ernest Bloch. « C’est une oeuvre que j’adore depuis l’enfance et que j’ai toujours eu envie de jouer, mais comme elle mobilise un orchestre de grande envergure, l’occasion ne s’est jamais présentée, c’est donc une fantastique opportunité que de pouvoir enfin concrétiser ce rêve ici aux côtés de Katharina Müllner et du Berner Symphonieorchester. Par résonance hébraïque, Kol Nidrei de Max Bruch s’est ensuite assez naturellement imposé. Pour s’inscrire dans le sillage des deux, on aurait pu ajouter le Concerto d’Erich Wolfgang Korngold, magnifique musicien qui a dû fuir l’Europe en raison de ses origines juives, mais j’ai préféré jouer la carte du contraste, suivant la suggestion d’un ami qui m’a fait découvrir le peu joué Konzertstück d’Ernö Dohnányi, une page jubilatoire qui ne saurait pas offrir contre-pied plus saisissant au tragique de Schelomo. »
Compositeur et violoniste genevois, Ernest Bloch se forme auprès de son compatriote Emile Jaques- Dalcroze, d’Eugène Ysaÿe à Bruxelles et de Claude Debussy à Paris. Installé aux Etats-Unis à partir de 1916, il devient en 1920 le premier directeur du Conservatoire de Cleveland, avant de reprendre les rênes de celui de San Francisco. Sa musique est fortement imprégnée de sa culture juive, l’unique source à ses yeux pour « produire une musique vivante et significative ». Schelomo figure parmi des pages emblématiques de ce legs. L’oeuvre voit le jour dans les premiers mois de sa nouvelle vie américaine. Bloch raconte avoir à l’origine conçu l’idée de traduire des passages de l’Ecclésiaste dans lesquels un prédicateur assimilé à Salomon (Schelomo) développerait une méditation sur le thème « tout n’est que vanité ». Maîtrisant mal l’hébreu et peu satisfait des adaptations du poème dans les langues occidentales, il s’est finalement résolu à confier la voix du prédicateur aux sonorités chaudes et graves du violoncelle. D’une très grande densité instrumentale et expressive, la partition est présentée pour la première fois au public le 3 mai 1917 à New York par Hans Kindler et l’Orchestre philharmonique dirigé par le compositeur, qui présente au cours du même concert sa Symphonie « Israël ». [..] - Antonin Scherrer
TIM POSNER
Lauréat 2023 du prix Thierry Scherz aux Sommets musicaux de Gstaad en Suisse, Tim Posner est également le premier violoncelliste britannique à avoir reçu un prix au Concours international de violoncelle Karl Davidov à Kuldiga (Lettonie). Né en 1995, Tim s’est produit en tant que soliste avec des orchestres tels que la NDR Radiophilharmonie, le Royal Philharmonic Orchestra et les London Mozart Players, sous la direction de chefs d’orchestre tels qu’Andrew Manze.
Parmi les événements récents, citons un enregistrement de musique de chambre de Boccherini avec Steven Isserlis, un enregistrement de la Concertante de Cipriani Potter avec l’Orchestre national du Pays de Galles de la BBC, la tournée IMS Open Chamber Music (Londres) et un premier récital au Concertgebouw d’Amsterdam.
En tant que musicien de chambre, Tim joue dans divers ensembles et a fondé en 2010 le Teyber Trio avec le violoniste Tim Crawford et l’altiste Timothy Ridout, avec lesquels il continue de se produire sur la scène internationale. Il s’est produit dans le cadre de festivals de musique de chambre, notamment Classiche Forme (Italie), Hindsgavl (Danemark), IMS Prussia Cove (Open Chamber Music), Molyvos International Music Festival (Grèce), Kronberg Chamber Music Connects the World (Allemagne), Musikdorf Ernen (Suisse) et Cheltenham (Royaume-Uni). En tant que chambriste, il a collaboré avec des musiciens tels que Steven Isserlis, Sir Andras Schiff, Gidon Kremer, Lars Vogt, Emmanuel Pahud et Beatrice Rana.
Tim est violoncelliste solo de l’Amsterdam Sinfonietta.
Né en 1995, il a commencé à jouer du violoncelle à l’âge de huit ans, en étudiant avec sa mère, Julia Desbruslais, puis avec Robert Max. Il a ensuite étudié dans la classe de soliste du professeur Leonid Gorokhov à la Hochschule für Musik de Hanovre. Il s’inspire beaucoup des masterclasses de Steven Isserlis à Prussia Cove (Royaume-Uni).
KATHARINA MÜLLNER
Katharina Müllner a étudié la direction d’orchestre, la pédagogie musicale, la psychologie et la philosophie dans sa ville natale de Vienne.
Après avoir terminé ses études, elle rejoint le Landestheater de Linz en tant qu’accompagnatrice avec des engagements de direction d’orchestre ; dans ce cadre, elle a dirigé des productions telles que Die Entführung aus dem Serail et Il matrimonio segreto, ainsi que des opérettes et des concerts pour le jeune public. Elle s’est également produite au théâtre de Chemnitz avec Die Zauberflöte et au Théâtre d’Aix-la-Chapelle avec Roméo et Juliette.
En 2020/21, Katharina Müllner a fait ses débuts au Theater St. Gallen avec une nouvelle production de Die Zauberflöte, au Volksoper de Vienne avec Der Teufel auf Erden de Suppé et Death in Venice de Britten. D’autres engagements de direction l’ont conduite au Deutsche Oper am Rhein, au Kammeroper Wien, à la Robert Schumann Philharmonie Chemnitz et au Wuppertal sinfonieorchester. Au Théâtre national allemand de Weimar, elle a dirigé la première de Carmen.
En 2022/23 on retrouve Katharina au Deutsche Oper am Rhein pour la nouvelle production du ballet Krabat ainsi qu’au Theater St. Gallen pour la reprise de Die Zauberflöte. Le Theater Essen l’invite pour Carmen et elle remplace au pied levé une représentation de Così fan tutte (dans une mise en scène de Kirill Serebrennikov) au Komische Oper Berlin. Elle a reçu des invitations de l’Orchestre symphonique de Wuppertal, de l’Orchestre philharmonique de Cobourg, de l’Orchestre symphonique du Brandebourg et de l’Orchestre symphonique SWR de Stuttgart.
En 2023/24, Katharina Müllner dirigera la première du ballet Der 35. Mai oder Konrad reitet in die Südsee de Raphaël Coumes-Marquet et Gordon Kampe au Semperoper de Dresde. Elle retournera également au Deutsche Oper am Rhein pour la première de A Kiss to the World de Dominique Dumais ainsi que pour la reprise de Krabat. Outre ses engagements à l’opéra, elle est programmée pour des représentations symphoniques avec la Staatsphilharmonie Nürnberg, le Stadttheater Klagenfurt et les Düsseldorfer Symphoniker, entre autres.
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE BERNE
L’Orchestre symphonique de Berne (Berner Symphonieorchester) peut s’enorgueillir d’une tradition de 145 ans en tant qu’orchestre de la Ville Fédérale. Fondé en 1877 sous le nom de «Bernischer Orchesterverein», le BSO compte, avec sa centaine de musiciens de plus de 20 nationalités différentes, parmi les plus grandes et les plus importantes formations de Suisse. Depuis 2011, il fait partie de la même institution que l’opéra, le théâtre et le ballet, tout en conservant son indépendance artistique. Le BSO donne plus de 50 concerts symphoniques par saison au Casino ainsi que de nombreuses représentations d’opéra au Théâtre de la Ville, placé depuis 2021 sous la direction musicale générale de Nicholas Carter.
Les chefs titulaires de l’Orchestre symphonique de Berne ont été: tout dernièrement, Mario Venzago, pendant plus d’une décennie et nommé chef honoraire. Avant lui, entre autres, Andrey Boreyko, Dmitrij Kitajenko, Charles Dutoit et Paul Klecki. Des invités de renom tels que Sir Neville Marriner, Eliahu Inbal, Susanna Mälkki, Jaap van Zweden, Santtu-Matias Rouvali, Simone Young, Klaus Mäkelä, Mirga Gražinytė-Tyla ou James Conlon ont marqué et marquent encore l’orchestre de leur empreinte. Actuellement, le BSO n’a pas de chef principal et travaille avec un grand nombre de personnalités d’envergure.
Des solistes de renommée mondiale comme Sol Gabetta, Hilary Hahn, Jean-Yves Thibaudet, Daniel Barenboim, Frank-Peter Zimmermann, Martha Argerich, Pierre-Laurent Aimard, Emmanuel Pahud, Fazil Say ainsi que de jeunes étoiles de la musique classique comme Kian Soltani, Regula Mühlemann, Vilde Frang ou Alexandre Kantorow contribuent à la réputation de l’Orchestre symphonique de Berne, qui se voit invité régulièrement en Suisse et à l’étranger.
Outre le répertoire symphonique, l’accent est mis sur la promotion des compositeurs contemporains. L’orchestre touche un large public grâce à des formats variés tels que les concerts familiaux et les « concerts sur coussin » pour les tout-petits, ainsi que des programmes proposés dans d’autres communes bernoises. L’ « Open Air » sur la Place Fédérale ainsi que le concert crossover « Über ds Chrüz » représentent deux points forts chaque saison.
L’orchestre fonctionne de manière fortement démocratique, le choix des programmes et des invités étant du ressort de la commission de programmation, constituée de membres délégués de l’orchestre.
REVIEWS
"This "rhapsodie Hebraïque", as Bloch termed it, is paired with a tender and again sensitive playing of Bruch’s Kol Nidrei, the Protestant composer’s interpretation of the historic invocation to forgive sins on the eve of Yom Kippur, commissioned by the Liverpool Jewish Society in 1880. It’s lyrical, rich and expressive, and done with a tenderness, but never sentimentality, that gives it the intended meaning. The final piece on this recording turns to (marginally) more upbeat matters with Dohnányi’s Konzertstück, its initial lightness given flight from the beginning by Posner and the Bern Symphony. The finale is spun out on an ethereally tensioned thread of distant timpani, oscillating cello and the Bern strings. Very much recommended." - Sarah Urwin Jones, May 2024
"Pièce virtuose un rien bavarde alla Richard Strauss, le Konzertstück (1904) d'Ernö Dohnanyi voisine avec le Schelomo (1916) d'Ernest Bloch, sous-titré « Rhapsodie hébraïque». La culture juive a également inspiré Max Bruch pour son Kol Nidrei (1880) qui a la particularité d'avoir incité Schönberg à composer sa pièce homonyme en réaction à une « sentimentalité» que le Viennois réprouvait. Tim Posner tient le pari de restituer son programme avec une sobriété expressive, une clarté de diction et une noblesse de ton susceptibles d'en rendre le propos plus universel. La tendresse orante de Kol Nidrei ne s'encombre ici d'aucune lourdeur, pas plus que l'intense méditation de Salomon ne tourne à la déclamation expressionniste. Sans égaler l'intensité émotionnelle des Casals, Tortelier, Starker, Navarra, Fournier, Nelsova, Rostropovitch ou Du Pré, le violoncelliste solo de l'Amsterdam Sinfonietta propose néanmoins une alternative légitime. Dans le Konzertstück où la concurrence se fait moins rude - quoique Starker.. - , Posner déroule avec la même légèreté de touche une lecture au lyrisme élégant." - Gérard Belvire, June 2024
"Tim Posner, already a prize-winner, needs only two things to make a notable impression – his cello and his musicianship, and here both are in tip-top order. In this performance, the expression of Ernest Bloch’s Schelomo comes from within – immediately given Posner’s arresting plangent tone and throughout with his unforced intense phrasing, judiciously detailed by the Berne Symphony Orchestra and Katharina Müllner, who know exactly where the climax is – arrived at with certainty and fired-up with cinematic relish. In Max Bruch’s exquisite if soulful Kol Nidrei, Posner is tender and intimate, subtly beguiling too, and leaves no doubt as to the cellist’s sensitivity. Ernö Dohnányi’s Konzertstück may prove to be the revelation of this release, a gorgeously lyrical opus, lightly Brahmsian, vernal, which Posner plays with much affection and invests numerous varied hues and intensities into the expressive and captivating twenty-five-minute whole, complemented by fine woodwind and horn solos. Excellent and well-balanced sound on Claves CD 3079. I look forward to hearing Tim Posner again." April 2024
"Avec cet album riche en univers lyriques, Tim Posner signe bien plus qu’une carte de visite : il fait la démonstration d’un talent déjà affirmé. L’Orchestre symphonique de Berne, en belle forme, est mené par la baguette attentive de Katharina Müllner (°1992), qui a étudié la direction d’orchestre, mais aussi la philosophie et la psychologie, à Vienne, sa ville natale. Cette jeune cheffe, autre belle découverte de l’album, s’est déjà vu confier des opéras de Mozart, Suppé, Britten ou Bizet sur des scènes suisses, autrichiennes et allemandes. Sa carrière, comme celle de Tim Posner, est à suivre." - Jean Lacroix, May 2024
"Composé par un Dohnanyi de vingt six ans, le plus rare Konzertstück (1903-1904) est le joyau de l’album. Janos Starker (avec Susskind chez Emi puis Schwarz pour Delos/ Naxos) ou Raphael Wallfisch (avec Mackerras pour Chandos) en ont laissé d’ardents témoignages. Cette nouvelle version pourrait bien s’imposer comme une référence moderne, tant elle exprime avec soin le lyrisme généreux d’une partition plus viennoise que hongroise. La construction rigoureuse, déguisée sous des atours rhapsodiques, est parfaitement comprise par le soliste comme par la cheffe Katharina Müller. Le phrasé impeccable de Posner y installe des moments d’une rare élégance." - Michel Stockhem, May 2024
"Belebte Brocken Mit Tim Posner (28) und Katharina Müllner (31) treten hier zwei aufstrebende Musikschaffende ins Rampenlicht. Der britische Cellist und die Wiener Dirigentin beleben mit dem Berner Symphonieorchester drei wuchtige kompositorische Brocken der Spätromantik: Ernest Blochs «Schelomo» und Max Bruchs «Kol Nidrei» stellen sie das kaum bekannte «Konzertstück op. 12» des Ungarn Ernö Dohnányi gegenüber. Faszinierend." - Frank von Niederhäusern, February 2024
"The three works each have other recordings. Consider two discs on Hyperion. Natalie Clein plays the Bloch and Bruch pieces, and Bloch’s two other cello works (review). Volume 1 of the Romantic Cello Concerto series, with Alban Gerhardt as the soloist, includes Dohnányi’s Konzertstück and pieces by Enescu and D’Albert(review). But I suspect this issue might be a unique programme, and its main purpose is to announce its soloist. Comparisons are less meaningful when each performance here is good, to say the least. The recording is good, while it slightly favours the cello in the balance. (Those who ask for a “concert hall balance” on disc like this have not spent much time listening live to cello concertos in a large hall.) The notes, far from extensive, say something about Dohnányi the composer but nothing about his composition. They are useful for the Bruch and Bloch pieces." - Roy Westbrook, May 2024
"This unusual programme works very well indeed, and with superb performances all round, it is an admirable addition to the cello catalogue. Tim Posner is certainly a name to look out for and I am sure he will appear again, hopefully with an equally imaginative approach to the choice of music." - Previous review by Dominy Clements, March 2024
"Es ist nicht selbstverständlich, dass sich ein junger Solist und ein traditionsreiches Orchester lückenlos übereinstimmend in die Tonsprache von drei grundverschiedenen Komponis ten einfühlen, verdienen der Cellist Tim Posner und das Berner Sinfonieorchester unter der Leitung von Katharina Müllner in drei konzertanten Werken von Ernest Bloch, Max Bruch und Ernö Dohnányi grosse Beachtung. Knüpften der ungarische Komponist in seinem spätromantischen Konzertstück op. 12 und Max Bruch in «Kol Nidrei, Adagio für Violoncell mit Orchester und Harfe nach hebräischen Melodien» unüberhörbar an ihr Vorbild Brahms an, ging Ernest Bloch in «Schelomo (Solomon) Rhapsodie hébraïque» (1916) eigene Wege. Er drückte die weisen Gedanken und Klagen des Königs Salomo in der Cellostimme unter Anlehnung an die Betonungen in der hebräischen Sprache aus. Am speziellen Klangkolorit verschiedener Kulturen interessiert, schrieb Bruch sein auf einem aramäischen Gebet basierendes und von vielen jüdischen Komponisten bearbeitetes Erfolgsstück «Kol Nidrei» für die Liverpool Jewish Society, die offenbar nicht von seinen antisemitischen Äusserungen wusste. Das zu den bekanntesten Synagogalmelodien zählende Gebet interpretieren Tim Posner und die Berner Sinfoniker mit der erforderlichen Inbrunst." - Walter Labhart, October 2024
"This is Posner's debut album, on which - it is by no means a given - he could count on the Berne Symphonieorchester, well-equipped for this programme, led by an inspired Katharina Müllner. And Posner? He might yet grow into a Truls Mørk, and by the sound of it, he is already well on his way... The Konzertstück (its playing time is around half an hour) makes this release highly recommended!" - Aart van der Wal, March 2024
"Le Prix Thierry Scherz 2023 voit son disque enrichir le catalogue Claves, lequel se dote chaque année de quelque quinze nouveaux titres. L’héroïsme de la maison suisse parvient à tenir la dragée haute aux majors du disques. Avec ses moyens et son ingéniosité entrepreneuriale et éditoriale, Claves alimente un secteur malmené économiquement avec des parutions originales et en mettant en évidence des artistes dignes d’intérêt, à l’instar des jeunes lauréats des Sommets musicaux. A cette enseigne, le violoncelliste Tim Posner signe aux côtés du Berner Symphonieorchester emmené par Katharina Müllner un enregistrement consignant des pages célèbres de Bloch (Schelomo) et Bruch (Kol Nidrei) que complètent celles plus rares du Konzertstück, op.12 d’Ernö Dohnányi. Pas encore trentenaire, le jeune musicien qui peut se targuer d’avoir joué avec Sir András Schiff, Gidon Kremer, Lars Vogt et Emmanuel Pahud, et qui a suscité enthousiasme et admiration dans nos alpes suisses aussi bien à Gstaad qu’au Festival d’Ernen, s’imprègne du caractère rhapsodique mâtiné d’orientalisme et de postromantisme de Bloch. Il en restitue l’esprit avec générosité, qualité qu’il convoque également dans les pages romantiques de Bruch et du hongrois Dohnányi." - Bernard Halter, April 2024
"The final work is a rarity, Dohnányi’s large-scale Konzertstück playing out like an extended single-movement cello concerto lasting 25 minutes. It’s music on the cusp (Dohnányi completed it in 1904), showing the influence of Brahms and Mahler, the cello writing lyrical and idiomatic. The first section’s whimsical slow waltz theme is an earworm, followed by a probing adagio and a brief scherzo section. The opening theme returns, and the calm close is blissful. It’s a real find. This is a terrific disc, and it’s already pencilled in on my ‘Best of 2024’ list." - Graham Rickson, March 2024
"Connoisseurs of instrumental colour should especially relish the dark throb of Tim Posner’s cello in the early bars of Ernest Bloch’s “Schelomo”, the first attraction in a programme that displays technical excellence walking hand in hand with open emotion. This youngish British musician hasn’t taken numerous cello master classes with the soulful Steven Isserlis for nothing. The choice of repertoire also invites the yearning tone. After Bloch’s “Hebraic rhapsody”, both lyrical and declamatory, we get the Protestant Bruch’s touching “Kol Nidre”, inspired by Hebrew melodies. Soaring song finally turns cheerful in Dohnanyi’s early “Konzertstück” of 1904, blessed with one of those long-legged romantic melodies hard to shake off once heard. The Bern Symphony Orchestra and Austrian conductor Katharina Müllner make decent sounds alongside, though the recording is a bit constricted, sometimes squeezing Posner in the process. Not enough, though, to snuff out this cellist’s special gifts." - Geoff Brown, March 2024
"A beautiful disc from Tim Posner, then. The Berner-Symphonieorchester is on magnificent form under Katharina Müllner (a conductor I would like to hear more from), all supported by a first-class recording. The only possible quibble is a slightly short playing time of 55:34, butt with treasures like these, who's counting?" - Colin Clarke, March 2024
"This is a delightful work, full of youthful exuberance and grace. Posner moves naturally with the ebb and flow of the music, using a degree of Romantic portamento and a beautiful vibrato in the Adagio section. A warm and full recorded sound enhances this fine recording." - Janet Banks, March
"Beim Gstaader Winterfestival Sommets Musicaux gibt es alljährlich einen Wettbewerb für junge Musiker, dem Sieger winkt eine Aufnahme mit Orchester. Der Cellist Tim Posner gewann 2023 und spielte nun mit dem Berner Symphonieorchester eine faszinierende CD mit Werken von Ernest Bloch, Max Bruch und Ernö Dohnanyi ein: glühend sein Celloton, bisweilen elegant knurrend." - Christian Berzins, March 2024
>> Prix Thierry Scherz Sommets musicaux de Gstaad 2023 <<
CHALEUR ET PUISSANCE DU VIOLONCELLE
Comme beaucoup de musiciens, Tim Posner est tombé dans le chaudron à la naissance. Son père est altiste, sa mère violoncelliste, c’est elle qui « tout naturellement » devient son premier professeur. Si l’on excepte l’envie un temps d’embrasser la carrière de chanteur d’opéra – qui le conduit tout de même jusqu’à camper le jeune berger de Tosca sur la scène … du Royal Opera House de Covent Garden ! –, la perspective d’une vie dédiée au violoncelle se précise dès l’âge de treize ans, nourrie en particulier par la découverte précoce du champ infini de la musique de chambre. À dix-huit ans, après un cursus au sein du Junior Department de la Royal Academy of Music, il traverse la Manche et intègre la classe prestigieuse de Leonid Gorokhov (premier prix de Genève en 1986) à la Hochschule für Musik de Hanovre. Il bénéficie en parallèle des conseils réguliers de Steven Isserlis au gré de cours de maître qui se révèlent une source d’inspiration décisive. Il mène depuis une carrière florissante, partageant son temps entre ses engagements comme soliste, musicien de chambre (il a fondé en 2010 avec Tim Crawford et Timothy Ridout The Teyber Trio, toujours actif) et, depuis peu, comme violoncelle solo de l’Amsterdam Sinfonietta.
Après une première expérience avec l’enregistrement de la Concertante du romantique anglais Cipriani Potter en compagnie du BBC National Orchestra of Wales, Tim Posner signe ici son premier enregistrement d’envergure. Une pièce s’est imposée d’elle-même, autour de laquelle s’est construit tout le programme : Schelomo d’Ernest Bloch. « C’est une oeuvre que j’adore depuis l’enfance et que j’ai toujours eu envie de jouer, mais comme elle mobilise un orchestre de grande envergure, l’occasion ne s’est jamais présentée, c’est donc une fantastique opportunité que de pouvoir enfin concrétiser ce rêve ici aux côtés de Katharina Müllner et du Berner Symphonieorchester. Par résonance hébraïque, Kol Nidrei de Max Bruch s’est ensuite assez naturellement imposé. Pour s’inscrire dans le sillage des deux, on aurait pu ajouter le Concerto d’Erich Wolfgang Korngold, magnifique musicien qui a dû fuir l’Europe en raison de ses origines juives, mais j’ai préféré jouer la carte du contraste, suivant la suggestion d’un ami qui m’a fait découvrir le peu joué Konzertstück d’Ernö Dohnányi, une page jubilatoire qui ne saurait pas offrir contre-pied plus saisissant au tragique de Schelomo. »
Compositeur et violoniste genevois, Ernest Bloch se forme auprès de son compatriote Emile Jaques- Dalcroze, d’Eugène Ysaÿe à Bruxelles et de Claude Debussy à Paris. Installé aux Etats-Unis à partir de 1916, il devient en 1920 le premier directeur du Conservatoire de Cleveland, avant de reprendre les rênes de celui de San Francisco. Sa musique est fortement imprégnée de sa culture juive, l’unique source à ses yeux pour « produire une musique vivante et significative ». Schelomo figure parmi des pages emblématiques de ce legs. L’oeuvre voit le jour dans les premiers mois de sa nouvelle vie américaine. Bloch raconte avoir à l’origine conçu l’idée de traduire des passages de l’Ecclésiaste dans lesquels un prédicateur assimilé à Salomon (Schelomo) développerait une méditation sur le thème « tout n’est que vanité ». Maîtrisant mal l’hébreu et peu satisfait des adaptations du poème dans les langues occidentales, il s’est finalement résolu à confier la voix du prédicateur aux sonorités chaudes et graves du violoncelle. D’une très grande densité instrumentale et expressive, la partition est présentée pour la première fois au public le 3 mai 1917 à New York par Hans Kindler et l’Orchestre philharmonique dirigé par le compositeur, qui présente au cours du même concert sa Symphonie « Israël ». [..] - Antonin Scherrer
TIM POSNER
Lauréat 2023 du prix Thierry Scherz aux Sommets musicaux de Gstaad en Suisse, Tim Posner est également le premier violoncelliste britannique à avoir reçu un prix au Concours international de violoncelle Karl Davidov à Kuldiga (Lettonie). Né en 1995, Tim s’est produit en tant que soliste avec des orchestres tels que la NDR Radiophilharmonie, le Royal Philharmonic Orchestra et les London Mozart Players, sous la direction de chefs d’orchestre tels qu’Andrew Manze.
Parmi les événements récents, citons un enregistrement de musique de chambre de Boccherini avec Steven Isserlis, un enregistrement de la Concertante de Cipriani Potter avec l’Orchestre national du Pays de Galles de la BBC, la tournée IMS Open Chamber Music (Londres) et un premier récital au Concertgebouw d’Amsterdam.
En tant que musicien de chambre, Tim joue dans divers ensembles et a fondé en 2010 le Teyber Trio avec le violoniste Tim Crawford et l’altiste Timothy Ridout, avec lesquels il continue de se produire sur la scène internationale. Il s’est produit dans le cadre de festivals de musique de chambre, notamment Classiche Forme (Italie), Hindsgavl (Danemark), IMS Prussia Cove (Open Chamber Music), Molyvos International Music Festival (Grèce), Kronberg Chamber Music Connects the World (Allemagne), Musikdorf Ernen (Suisse) et Cheltenham (Royaume-Uni). En tant que chambriste, il a collaboré avec des musiciens tels que Steven Isserlis, Sir Andras Schiff, Gidon Kremer, Lars Vogt, Emmanuel Pahud et Beatrice Rana.
Tim est violoncelliste solo de l’Amsterdam Sinfonietta.
Né en 1995, il a commencé à jouer du violoncelle à l’âge de huit ans, en étudiant avec sa mère, Julia Desbruslais, puis avec Robert Max. Il a ensuite étudié dans la classe de soliste du professeur Leonid Gorokhov à la Hochschule für Musik de Hanovre. Il s’inspire beaucoup des masterclasses de Steven Isserlis à Prussia Cove (Royaume-Uni).
KATHARINA MÜLLNER
Katharina Müllner a étudié la direction d’orchestre, la pédagogie musicale, la psychologie et la philosophie dans sa ville natale de Vienne.
Après avoir terminé ses études, elle rejoint le Landestheater de Linz en tant qu’accompagnatrice avec des engagements de direction d’orchestre ; dans ce cadre, elle a dirigé des productions telles que Die Entführung aus dem Serail et Il matrimonio segreto, ainsi que des opérettes et des concerts pour le jeune public. Elle s’est également produite au théâtre de Chemnitz avec Die Zauberflöte et au Théâtre d’Aix-la-Chapelle avec Roméo et Juliette.
En 2020/21, Katharina Müllner a fait ses débuts au Theater St. Gallen avec une nouvelle production de Die Zauberflöte, au Volksoper de Vienne avec Der Teufel auf Erden de Suppé et Death in Venice de Britten. D’autres engagements de direction l’ont conduite au Deutsche Oper am Rhein, au Kammeroper Wien, à la Robert Schumann Philharmonie Chemnitz et au Wuppertal sinfonieorchester. Au Théâtre national allemand de Weimar, elle a dirigé la première de Carmen.
En 2022/23 on retrouve Katharina au Deutsche Oper am Rhein pour la nouvelle production du ballet Krabat ainsi qu’au Theater St. Gallen pour la reprise de Die Zauberflöte. Le Theater Essen l’invite pour Carmen et elle remplace au pied levé une représentation de Così fan tutte (dans une mise en scène de Kirill Serebrennikov) au Komische Oper Berlin. Elle a reçu des invitations de l’Orchestre symphonique de Wuppertal, de l’Orchestre philharmonique de Cobourg, de l’Orchestre symphonique du Brandebourg et de l’Orchestre symphonique SWR de Stuttgart.
En 2023/24, Katharina Müllner dirigera la première du ballet Der 35. Mai oder Konrad reitet in die Südsee de Raphaël Coumes-Marquet et Gordon Kampe au Semperoper de Dresde. Elle retournera également au Deutsche Oper am Rhein pour la première de A Kiss to the World de Dominique Dumais ainsi que pour la reprise de Krabat. Outre ses engagements à l’opéra, elle est programmée pour des représentations symphoniques avec la Staatsphilharmonie Nürnberg, le Stadttheater Klagenfurt et les Düsseldorfer Symphoniker, entre autres.
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE BERNE
L’Orchestre symphonique de Berne (Berner Symphonieorchester) peut s’enorgueillir d’une tradition de 145 ans en tant qu’orchestre de la Ville Fédérale. Fondé en 1877 sous le nom de «Bernischer Orchesterverein», le BSO compte, avec sa centaine de musiciens de plus de 20 nationalités différentes, parmi les plus grandes et les plus importantes formations de Suisse. Depuis 2011, il fait partie de la même institution que l’opéra, le théâtre et le ballet, tout en conservant son indépendance artistique. Le BSO donne plus de 50 concerts symphoniques par saison au Casino ainsi que de nombreuses représentations d’opéra au Théâtre de la Ville, placé depuis 2021 sous la direction musicale générale de Nicholas Carter.
Les chefs titulaires de l’Orchestre symphonique de Berne ont été: tout dernièrement, Mario Venzago, pendant plus d’une décennie et nommé chef honoraire. Avant lui, entre autres, Andrey Boreyko, Dmitrij Kitajenko, Charles Dutoit et Paul Klecki. Des invités de renom tels que Sir Neville Marriner, Eliahu Inbal, Susanna Mälkki, Jaap van Zweden, Santtu-Matias Rouvali, Simone Young, Klaus Mäkelä, Mirga Gražinytė-Tyla ou James Conlon ont marqué et marquent encore l’orchestre de leur empreinte. Actuellement, le BSO n’a pas de chef principal et travaille avec un grand nombre de personnalités d’envergure.
Des solistes de renommée mondiale comme Sol Gabetta, Hilary Hahn, Jean-Yves Thibaudet, Daniel Barenboim, Frank-Peter Zimmermann, Martha Argerich, Pierre-Laurent Aimard, Emmanuel Pahud, Fazil Say ainsi que de jeunes étoiles de la musique classique comme Kian Soltani, Regula Mühlemann, Vilde Frang ou Alexandre Kantorow contribuent à la réputation de l’Orchestre symphonique de Berne, qui se voit invité régulièrement en Suisse et à l’étranger.
Outre le répertoire symphonique, l’accent est mis sur la promotion des compositeurs contemporains. L’orchestre touche un large public grâce à des formats variés tels que les concerts familiaux et les « concerts sur coussin » pour les tout-petits, ainsi que des programmes proposés dans d’autres communes bernoises. L’ « Open Air » sur la Place Fédérale ainsi que le concert crossover « Über ds Chrüz » représentent deux points forts chaque saison.
L’orchestre fonctionne de manière fortement démocratique, le choix des programmes et des invités étant du ressort de la commission de programmation, constituée de membres délégués de l’orchestre.
REVIEWS
"This "rhapsodie Hebraïque", as Bloch termed it, is paired with a tender and again sensitive playing of Bruch’s Kol Nidrei, the Protestant composer’s interpretation of the historic invocation to forgive sins on the eve of Yom Kippur, commissioned by the Liverpool Jewish Society in 1880. It’s lyrical, rich and expressive, and done with a tenderness, but never sentimentality, that gives it the intended meaning. The final piece on this recording turns to (marginally) more upbeat matters with Dohnányi’s Konzertstück, its initial lightness given flight from the beginning by Posner and the Bern Symphony. The finale is spun out on an ethereally tensioned thread of distant timpani, oscillating cello and the Bern strings. Very much recommended." - Sarah Urwin Jones, May 2024
"Pièce virtuose un rien bavarde alla Richard Strauss, le Konzertstück (1904) d'Ernö Dohnanyi voisine avec le Schelomo (1916) d'Ernest Bloch, sous-titré « Rhapsodie hébraïque». La culture juive a également inspiré Max Bruch pour son Kol Nidrei (1880) qui a la particularité d'avoir incité Schönberg à composer sa pièce homonyme en réaction à une « sentimentalité» que le Viennois réprouvait. Tim Posner tient le pari de restituer son programme avec une sobriété expressive, une clarté de diction et une noblesse de ton susceptibles d'en rendre le propos plus universel. La tendresse orante de Kol Nidrei ne s'encombre ici d'aucune lourdeur, pas plus que l'intense méditation de Salomon ne tourne à la déclamation expressionniste. Sans égaler l'intensité émotionnelle des Casals, Tortelier, Starker, Navarra, Fournier, Nelsova, Rostropovitch ou Du Pré, le violoncelliste solo de l'Amsterdam Sinfonietta propose néanmoins une alternative légitime. Dans le Konzertstück où la concurrence se fait moins rude - quoique Starker.. - , Posner déroule avec la même légèreté de touche une lecture au lyrisme élégant." - Gérard Belvire, June 2024
"Tim Posner, already a prize-winner, needs only two things to make a notable impression – his cello and his musicianship, and here both are in tip-top order. In this performance, the expression of Ernest Bloch’s Schelomo comes from within – immediately given Posner’s arresting plangent tone and throughout with his unforced intense phrasing, judiciously detailed by the Berne Symphony Orchestra and Katharina Müllner, who know exactly where the climax is – arrived at with certainty and fired-up with cinematic relish. In Max Bruch’s exquisite if soulful Kol Nidrei, Posner is tender and intimate, subtly beguiling too, and leaves no doubt as to the cellist’s sensitivity. Ernö Dohnányi’s Konzertstück may prove to be the revelation of this release, a gorgeously lyrical opus, lightly Brahmsian, vernal, which Posner plays with much affection and invests numerous varied hues and intensities into the expressive and captivating twenty-five-minute whole, complemented by fine woodwind and horn solos. Excellent and well-balanced sound on Claves CD 3079. I look forward to hearing Tim Posner again." April 2024
"Avec cet album riche en univers lyriques, Tim Posner signe bien plus qu’une carte de visite : il fait la démonstration d’un talent déjà affirmé. L’Orchestre symphonique de Berne, en belle forme, est mené par la baguette attentive de Katharina Müllner (°1992), qui a étudié la direction d’orchestre, mais aussi la philosophie et la psychologie, à Vienne, sa ville natale. Cette jeune cheffe, autre belle découverte de l’album, s’est déjà vu confier des opéras de Mozart, Suppé, Britten ou Bizet sur des scènes suisses, autrichiennes et allemandes. Sa carrière, comme celle de Tim Posner, est à suivre." - Jean Lacroix, May 2024
"Composé par un Dohnanyi de vingt six ans, le plus rare Konzertstück (1903-1904) est le joyau de l’album. Janos Starker (avec Susskind chez Emi puis Schwarz pour Delos/ Naxos) ou Raphael Wallfisch (avec Mackerras pour Chandos) en ont laissé d’ardents témoignages. Cette nouvelle version pourrait bien s’imposer comme une référence moderne, tant elle exprime avec soin le lyrisme généreux d’une partition plus viennoise que hongroise. La construction rigoureuse, déguisée sous des atours rhapsodiques, est parfaitement comprise par le soliste comme par la cheffe Katharina Müller. Le phrasé impeccable de Posner y installe des moments d’une rare élégance." - Michel Stockhem, May 2024
"Belebte Brocken Mit Tim Posner (28) und Katharina Müllner (31) treten hier zwei aufstrebende Musikschaffende ins Rampenlicht. Der britische Cellist und die Wiener Dirigentin beleben mit dem Berner Symphonieorchester drei wuchtige kompositorische Brocken der Spätromantik: Ernest Blochs «Schelomo» und Max Bruchs «Kol Nidrei» stellen sie das kaum bekannte «Konzertstück op. 12» des Ungarn Ernö Dohnányi gegenüber. Faszinierend." - Frank von Niederhäusern, February 2024
"The three works each have other recordings. Consider two discs on Hyperion. Natalie Clein plays the Bloch and Bruch pieces, and Bloch’s two other cello works (review). Volume 1 of the Romantic Cello Concerto series, with Alban Gerhardt as the soloist, includes Dohnányi’s Konzertstück and pieces by Enescu and D’Albert(review). But I suspect this issue might be a unique programme, and its main purpose is to announce its soloist. Comparisons are less meaningful when each performance here is good, to say the least. The recording is good, while it slightly favours the cello in the balance. (Those who ask for a “concert hall balance” on disc like this have not spent much time listening live to cello concertos in a large hall.) The notes, far from extensive, say something about Dohnányi the composer but nothing about his composition. They are useful for the Bruch and Bloch pieces." - Roy Westbrook, May 2024
"This unusual programme works very well indeed, and with superb performances all round, it is an admirable addition to the cello catalogue. Tim Posner is certainly a name to look out for and I am sure he will appear again, hopefully with an equally imaginative approach to the choice of music." - Previous review by Dominy Clements, March 2024
"Es ist nicht selbstverständlich, dass sich ein junger Solist und ein traditionsreiches Orchester lückenlos übereinstimmend in die Tonsprache von drei grundverschiedenen Komponis ten einfühlen, verdienen der Cellist Tim Posner und das Berner Sinfonieorchester unter der Leitung von Katharina Müllner in drei konzertanten Werken von Ernest Bloch, Max Bruch und Ernö Dohnányi grosse Beachtung. Knüpften der ungarische Komponist in seinem spätromantischen Konzertstück op. 12 und Max Bruch in «Kol Nidrei, Adagio für Violoncell mit Orchester und Harfe nach hebräischen Melodien» unüberhörbar an ihr Vorbild Brahms an, ging Ernest Bloch in «Schelomo (Solomon) Rhapsodie hébraïque» (1916) eigene Wege. Er drückte die weisen Gedanken und Klagen des Königs Salomo in der Cellostimme unter Anlehnung an die Betonungen in der hebräischen Sprache aus. Am speziellen Klangkolorit verschiedener Kulturen interessiert, schrieb Bruch sein auf einem aramäischen Gebet basierendes und von vielen jüdischen Komponisten bearbeitetes Erfolgsstück «Kol Nidrei» für die Liverpool Jewish Society, die offenbar nicht von seinen antisemitischen Äusserungen wusste. Das zu den bekanntesten Synagogalmelodien zählende Gebet interpretieren Tim Posner und die Berner Sinfoniker mit der erforderlichen Inbrunst." - Walter Labhart, October 2024
"This is Posner's debut album, on which - it is by no means a given - he could count on the Berne Symphonieorchester, well-equipped for this programme, led by an inspired Katharina Müllner. And Posner? He might yet grow into a Truls Mørk, and by the sound of it, he is already well on his way... The Konzertstück (its playing time is around half an hour) makes this release highly recommended!" - Aart van der Wal, March 2024
"Le Prix Thierry Scherz 2023 voit son disque enrichir le catalogue Claves, lequel se dote chaque année de quelque quinze nouveaux titres. L’héroïsme de la maison suisse parvient à tenir la dragée haute aux majors du disques. Avec ses moyens et son ingéniosité entrepreneuriale et éditoriale, Claves alimente un secteur malmené économiquement avec des parutions originales et en mettant en évidence des artistes dignes d’intérêt, à l’instar des jeunes lauréats des Sommets musicaux. A cette enseigne, le violoncelliste Tim Posner signe aux côtés du Berner Symphonieorchester emmené par Katharina Müllner un enregistrement consignant des pages célèbres de Bloch (Schelomo) et Bruch (Kol Nidrei) que complètent celles plus rares du Konzertstück, op.12 d’Ernö Dohnányi. Pas encore trentenaire, le jeune musicien qui peut se targuer d’avoir joué avec Sir András Schiff, Gidon Kremer, Lars Vogt et Emmanuel Pahud, et qui a suscité enthousiasme et admiration dans nos alpes suisses aussi bien à Gstaad qu’au Festival d’Ernen, s’imprègne du caractère rhapsodique mâtiné d’orientalisme et de postromantisme de Bloch. Il en restitue l’esprit avec générosité, qualité qu’il convoque également dans les pages romantiques de Bruch et du hongrois Dohnányi." - Bernard Halter, April 2024
"The final work is a rarity, Dohnányi’s large-scale Konzertstück playing out like an extended single-movement cello concerto lasting 25 minutes. It’s music on the cusp (Dohnányi completed it in 1904), showing the influence of Brahms and Mahler, the cello writing lyrical and idiomatic. The first section’s whimsical slow waltz theme is an earworm, followed by a probing adagio and a brief scherzo section. The opening theme returns, and the calm close is blissful. It’s a real find. This is a terrific disc, and it’s already pencilled in on my ‘Best of 2024’ list." - Graham Rickson, March 2024
"Connoisseurs of instrumental colour should especially relish the dark throb of Tim Posner’s cello in the early bars of Ernest Bloch’s “Schelomo”, the first attraction in a programme that displays technical excellence walking hand in hand with open emotion. This youngish British musician hasn’t taken numerous cello master classes with the soulful Steven Isserlis for nothing. The choice of repertoire also invites the yearning tone. After Bloch’s “Hebraic rhapsody”, both lyrical and declamatory, we get the Protestant Bruch’s touching “Kol Nidre”, inspired by Hebrew melodies. Soaring song finally turns cheerful in Dohnanyi’s early “Konzertstück” of 1904, blessed with one of those long-legged romantic melodies hard to shake off once heard. The Bern Symphony Orchestra and Austrian conductor Katharina Müllner make decent sounds alongside, though the recording is a bit constricted, sometimes squeezing Posner in the process. Not enough, though, to snuff out this cellist’s special gifts." - Geoff Brown, March 2024
"A beautiful disc from Tim Posner, then. The Berner-Symphonieorchester is on magnificent form under Katharina Müllner (a conductor I would like to hear more from), all supported by a first-class recording. The only possible quibble is a slightly short playing time of 55:34, butt with treasures like these, who's counting?" - Colin Clarke, March 2024
"This is a delightful work, full of youthful exuberance and grace. Posner moves naturally with the ebb and flow of the music, using a degree of Romantic portamento and a beautiful vibrato in the Adagio section. A warm and full recorded sound enhances this fine recording." - Janet Banks, March
"Beim Gstaader Winterfestival Sommets Musicaux gibt es alljährlich einen Wettbewerb für junge Musiker, dem Sieger winkt eine Aufnahme mit Orchester. Der Cellist Tim Posner gewann 2023 und spielte nun mit dem Berner Symphonieorchester eine faszinierende CD mit Werken von Ernest Bloch, Max Bruch und Ernö Dohnanyi ein: glühend sein Celloton, bisweilen elegant knurrend." - Christian Berzins, March 2024
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