(2021) Pierre Wissmer: Musique Symphonique & Concertos
Catégorie(s): Concerto Orchestral Piano Raretés
Instrument(s): Clarinette Guitare Piano
Compositeur principal: Pierre Wissmer
Orchestre: Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France
Chef: Jean-Jacques Kantorow
Nb CD(s): 2
N° de catalogue:
CD 3018/19
Sortie: 16.04.2021
EAN/UPC: 7619931301822
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PIERRE WISSMER: MUSIQUE SYMPHONIQUE & CONCERTOS
PIERRE WISSMER, VIRTUOSE DE L’ORCHESTRE
Né à Genève, Pierre Wissmer (1915-1992) étudie la musique au Conservatoire de sa ville natale, avant de partir en 1935 pour Paris où il travaille tout d’abord auprès de Roger-Ducasse, puis se perfectionne avec Daniel-Lesur. Parallèlement à sa carrière de créateur, le musicien accomplit une importante activité de pédagogue qui l’amène à enseigner l’écriture, l’orchestration et la composition à la Schola Cantorum (Paris), au Conservatoire du Mans, dont il deviendra le directeur, et au Conservatoire de Musique de Genève. Tels Aloÿs Fornerod ou Jean Dupérier, il fait partie des musiciens suisses romands tournés résolument vers la France et se situant, chacun à sa manière, dans le sillage de Fauré, Debussy, Ravel ou Roussel. Le style de Pierre Wissmer – empreint d’un néoclassicisme qui revendique également l’influence de Stravinsky – s’orientera au fil des années vers une relation plus distancée avec la tonalité et vers un langage plus introspectif, comme en témoignent notamment ses dernières symphonies.
Maître de l’instrumentation, il excelle dans le jeu du dialogue soliste/orchestre et cultive – à l’instar d’un André Jolivet ou d’un Henri Tomasi – le genre du concerto avec délectation. S’il en consacre trois au piano, trois au violon, et quatre aux instruments à vent (clarinette, flûte, hautbois, trompette), il se tourne également vers des combinaisons plus rares : Concerto pour guitare, Symphonie concertante pour flûte, harpe et orchestre, ou concerto pour orchestre (Concerto valcrosiano).
***
Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France
Fondé en 1971, à l’initiative d’Henri Vachey, l’Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France regroupe aujourd’hui près de 70 musiciens professionnels issus de la région. Sous la direction de Jean-Jacques Kantorow ou de chefs invités renommés comme Georges Prêtre, Gianandrea Noseda, Laurent Petitgirard, Nicolas Giusti, Olivier Grangean, et avec le concours de concertistes réputés, l’Orchestre ne cesse d’affirmer sa vocation d’ambassadeur culturel. Ainsi s’est-il produit, au fil de plus de 1’500 concerts, dans 200 communes de sa région mais également dans de nombreux pays européens : Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Italie, Espagne, Pologne. Chaque année, ce sont donc près de 30’000 auditeurs qui assistent à ses concerts.
Parmi ces derniers figurent de nombreux écoliers, collégiens et étudiants (au total plus de 15’000 jeunes), en direction desquels l’Orchestre mène, en collaboration étroite avec l’Education Nationale, des actions éducatives. Prix d’Honneur de la Ville de Vienne, Premier Prix de la Ville de Stresa, l’Orchestre s’est exprimé à de nombreuses reprises sur les ondes de Radio France ainsi que sur les principales chaînes de télévision nationales.
***
Jean-Jacques Kantorow, direction
Après des études au Conservatoire de Cannes, Jean-Jacques Kantorow entre à 13 ans au Conservatoire de Paris, où il obtient un an plus tard le 1er Prix de Violon.
Entre 1962 et 1968, il remporte une dizaine de prix internationaux, dont les Prix Carl Flesch (Londres), Paganini (Gènes), le 1er Prix du Concours International de Genève, et obtient en 1970 une bourse de la Fondation Sacha Schneider.
Avec le pianiste Jacques Rouvier et le violoncelliste Philippe Muller, il forme un trio qui remporte le 1er Grand Prix du Concours de Musique de chambre de Colmar (1970).
Sa carrière de concertiste l’a depuis lors amené à se produire sur les plus grandes scènes internationales (Etats-Unis, Canada, Europe de l’Est, Inde, Japon, Afrique), donnant plus de cent concerts par an. Poursuivant une double carrière de soliste et de chambriste, Jean-Jacques Kantorow aborde aussi la direction d’orchestre.
Invité de nombreuses formations étrangères, dont le Tapiola Sinfonietta, il a été auparavant Directeur musical de l’Orchestre d’Auvergne, de l’Orchestre de chambre d’Helsinki et de l’Ensemble Orchestral de Paris.
En tant que soliste comme en tant que chef, Jean-Jacques Kantorow a effectué un grand nombre d’enregistrements pour Denon, EMI, Erato, CBS, BIS, dont plusieurs ont recueilli des récompenses internationales.
Jean-Jacques Kantorow a enseigné le Violon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Il est depuis 2013 Chef principal et Directeur musical de l’Orchestre de Douai – Région Hauts-de-France.
***
Paul Meyer, clarinette
Depuis ses débuts fulgurants, en remportant les prestigieux concours de l’Eurovison et Young Concert Artists à New-York en 1982 à l’âge de 17 ans, Paul Meyer n’a cessé de surprendre.
Considéré dès son plus jeune âge comme un instrumentiste exceptionnel, son parcours est jalonné des plus belles rencontres musicales : Benny Goodman, Isaac Stern, Rostropovitch, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich, Yuri Bashmet, Gidon Kremer, Yo-Yo Ma, Emmanuel Ax partenaires avec lesquels il a joué dans les salles de concerts les plus réputées au monde.
Toujours à la recherche de sensations musicales extrêmes, il s’oriente très vite vers la direction d’orchestre, tout en développant son jeu qui lui confère une place unique comme clarinettiste reconnu dans le monde entier.
Après avoir créé l’orchestre de chambre d’Alsace, il est de plus en plus sollicité pour diriger des orchestres. Très vite, la reconnaissance de son travail, basé sur une compréhension et une expérience de la pratique orchestrale, lui ouvre les portes de la direction des plus grands orchestres symphoniques et de chambre en Europe, Asie et Amérique du Sud.
Sa rencontre avec Pierre Boulez et Luciano Berio - ce dernier lui dédia sa pièce pour clarinette Alternatim – fut déterminante dans la place qu’il occupe dans le développement du répertoire de son instrument grâce aux créations de concertos écrits pour lui par des compositeurs contemporains.
***
Thibault Cauvin, guitare
Thibault Cauvin est né avec une guitare, celle que lui a tendue son père, lui-même musicien. De là, tout s’est enchaîné avec un parfait naturel. Il étudie au conservatoire de Bordeaux puis au Conservatoire National Supérieur de Paris, d’où il sort avec les honneurs. Aimant le jeu, il est pris de passion pour les concours internationaux, tremplin inévitable dans la vie d’un artiste qui souhaite faire carrière. Sa jeunesse, sa fougue et sa créativité impressionnent, il enchaîne les victoires et, à seulement 20 ans, il devient le guitariste le plus titré au monde, avec 36 prix obtenus dont 13 premiers.
Voilà maintenant 15 ans que Thibault voyage avec sa guitare, incessamment, des scènes les plus prestigieuses aux théâtres les plus étonnants. Le jeu universel de Thibault et sa personnalité attachante charment et rassemblent tous les publics. Les médias spécialistes et généralistes sont unanimement séduits par le « phénomène Cauvin ». Un artiste classique a rarement autant été exposé en France. « Le Petit Prince » a grandi et son rêve d’enfant de jouer des notes capables de toucher tous les coeurs semble se réaliser.
REVIEWS
« [..] Cette musique n’engendre pas la mélancolie. Elle s’écoute avec plaisir et prédispose à une certaine légèreté assez inusitée dans l’époque qui fut la sienne, celle des avant-gardes. Même s’il y fut très attentif, il traça son sillon en restant toujours fidèle à lui-même. On ne peut que se réjouir du choix de l’Orchestre de Douai par les Éditions Billaudot, chez qui sont éditées les partitions de Pierre Wissmer, pour faire partie de l’intégrale des enregistrements de son oeuvre complète. Une initiative de L’Action Musicale Pierre Wissmer. La figure tutélaire et la dimension internationale de Jean-Jacques Kantorow, directeur musical et chef de l’orchestre, ayant probablement joué un rôle important dans ce choix qui honore par ailleurs la qualité des musiciens de l’Orchestre de Douai, qui fêtera la saison prochaine son 50e anniversaire ! » - Françoise Objois, avril 2021
« [..] C’est Pierre Wissmer lui-même qui dirige la Suite qu’il aura tirée de son ballet orphique dont Janine Charrat écrivit l’argument, transposant les Enfers à la mine. La beauté de l’orchestre, l’espressivo du tout achève de dresser le portrait éloquent d’un compositeur qu’il est temps de redécouvrir. » - Jean-Charles Hoffelé, novembre 2021
« Pierre Wissmer composa une œuvre importante et très « juste milieu », s’écartant parfois du néoclassicisme des débuts pour s’aventurer sur des terrains harmoniques plus hardis, mais sans jamais s’égarer dans les dédales de l’avant-garde. Après un premier CD il y a trois ans (Classica n° 208 CD 1811), Claves réunit des archives et des nouveautés. [..] Comme à son habitude, Jean-Jacques Kantorow dirige avec souplesse et précision. [..] » - Jacques Bonnaure, juin 2021
« Cette parution est un événement à marquer d'une pierre blanche. Dans cet arc tendu entre les années 1965- 1976 (CD d'archives) et aujourd'hui (premier enregistrement mondial de 2 concertos et du Divertimento), voici rerévélés un grand compositeur et chef d'orchestre. Dont l'oeuvre abondante, extraordinairement diversifiée, apparaîtra, même à qui la découvre pour la première fois, comme un bloc transcendant d'universalité. Une mémoire vivante et revivifiée par un langage personnel, de presque tout ce qui s'est écrit au XXe depuis Debussy, convoquant et condensant Bartok, Stravinski, Poulenc, Frank Martin et bien d'autres... [..] C'est prodigieux ! » - Bertrand Abraham, août 2021
« [..] Le présent album Claves est le bienvenu, d’autant plus qu’il propose des interprétations actuelles et des archives, offrant ainsi un intéressant panorama de la production d’un musicien qui demeure un méconnu. [..] Joué ici en première mondiale discographique, ce concerto, plus développé que les deux partitions précédentes, est destiné à un orchestre de chambre, avec des vents par deux. [..] Cela donne à l’ensemble un côté discrètement raffiné, avec des mélodies bien dialoguées et un grand équilibre dans la structure même de la partition que le guitariste Thibault Caulvin. L’Orchestre de Douai Hauts-de-France, enregistré en octobre 2020 sous la baguette du chevronné Jean-Jacques Kantorow, confère à ces trois partitions toute l’excellence qu’elles réclament en termes de clarté et de finesse. [..] Voilà un programme qui sort des sentiers battus et permet d’approfondir un compositeur au catalogue foisonnant et diversifié. [..] » - Jean Lacroix, avril 2021
« D’origine suisse mais naturalisé français en 1958, Pierre Wissmer fit ses études à la Schola Cantorum où il suivit l’enseignement de Roger-Ducasse puis Daniel-Lesur qui le marqua profondément. Pédagogue au conservatoire de Genève et à la Schola mais surtout compositeur prolixe, il écrivit dans tous les genres musicaux, de la scène à la musique de chambre en passant par neuf symphonies (cf. n° 602) et de nombreux concertos (cf. n° 676). Claves lui rend hommage en agrégeant archives et nouveaux enregistrements. [..] C’est un visage plus immédiatement séduisant que présentent les trois pages des années 1950 confiées à l’excellent Jean-Jacques Kantorow. Comme le lumineux Divertimento, flatté par les couleurs acidulées de l’Orchestre de Douai, les deux concertos semblent naviguer entre la gouaille des Six et la fausse légèreté d’un Jean Françaix. Paul Meyer insuffle son brio espiègle à celui pour clarinette, tandis que Thibaut Cauvin se fait plus rêveur et tendre dans celui pour guitare. Portrait généreux et varié d’un musicien à redécouvrir. » - Jean-Claude Hulot, avril 2021
« [..] So hart es klingen mag: Die Musik von Pierre Wissmer (1915–1992) ist praktisch vollkommen in Vergessenheit geraten. Das war zu Lebzeiten des Schweizer Tondichters anders, seine an Ravel und Strawinsky erinnernden Werke wurden durchaus gespielt, vor allem die Instrumentalkonzerte. Vermutlich versucht man eine ‚Wiederbelebung‘ beim Label Claves (mit einem dezenten Hauch von Lokalpatriotismus) deshalb schwerpunktmäßig mit einigen dieser Konzerte, drei Stücke sind auf der vorliegenden Doppel-CD versammelt: Das 1960 entstandene Klarinettenkonzert, das sechs Jahre zuvor komponierte Gitarrenkonzert und das 1972 geschriebene dritte Klavierkonzert. Dazu kommen noch zwei weitere Werke. [..] » - Dr. Michael Loos, Juli 2021
« Diese CD führt uns einmal mehr vor Augen, wieviel bemerkenswerte Musik es gibt, von der wir noch nie gehört haben. Pierre Wissmer (1915-1992) ist zu seiner Zeit und in seinem Radius sehr wohl ästimiert worden, hat es aber nicht geschafft, sich in den Kanon der allgemein bekannten Namen einzureihen. Dabei geht sein umfangreiches Schaffen quer durch die Gattungen und zeigt kompositorische Meisterschaft, besonders im Bereich der Instrumentation. [..] Das vorliegende Doppelalbum fokussiert auf die Orchestermusik und innerhalb dieser auf das Solokonzert. Eingespielt sind das dritte Klavierkonzert und das Klarinettenkonzert, dazu eines in der seltenen Besetzung Gitarre und Orchester. Allesamt sind sie tadellos musiziert und machen dem Komponisten Ehre. [..] » - Stephan Thomas, Mai 2022
“[..] At least on me, it has an enchanting effect. I don't want to make comparisons, but it reminds me of the music of - these are just examples - Jolivet, Poulenc and Ravel. In the interplay between solo instrument and orchestra, too, Wissmer shows himself to be a master in the ravishing concertare, also using the technical possibilities of the instruments with great refinement and finesse. [..]” - Aart van der Wal, April 2021
“The French-Swiss composer, pedagogue and manager Pierre Wissmer (1915-1992), born in Geneva, created with his Divertimento a neoclassical piece, whose agile outer movements and its delicate middle movement make the imaginative music characteristic. [..]” - Remy Franck, April 2021
PIERRE WISSMER, VIRTUOSE DE L’ORCHESTRE
Né à Genève, Pierre Wissmer (1915-1992) étudie la musique au Conservatoire de sa ville natale, avant de partir en 1935 pour Paris où il travaille tout d’abord auprès de Roger-Ducasse, puis se perfectionne avec Daniel-Lesur. Parallèlement à sa carrière de créateur, le musicien accomplit une importante activité de pédagogue qui l’amène à enseigner l’écriture, l’orchestration et la composition à la Schola Cantorum (Paris), au Conservatoire du Mans, dont il deviendra le directeur, et au Conservatoire de Musique de Genève. Tels Aloÿs Fornerod ou Jean Dupérier, il fait partie des musiciens suisses romands tournés résolument vers la France et se situant, chacun à sa manière, dans le sillage de Fauré, Debussy, Ravel ou Roussel. Le style de Pierre Wissmer – empreint d’un néoclassicisme qui revendique également l’influence de Stravinsky – s’orientera au fil des années vers une relation plus distancée avec la tonalité et vers un langage plus introspectif, comme en témoignent notamment ses dernières symphonies.
Maître de l’instrumentation, il excelle dans le jeu du dialogue soliste/orchestre et cultive – à l’instar d’un André Jolivet ou d’un Henri Tomasi – le genre du concerto avec délectation. S’il en consacre trois au piano, trois au violon, et quatre aux instruments à vent (clarinette, flûte, hautbois, trompette), il se tourne également vers des combinaisons plus rares : Concerto pour guitare, Symphonie concertante pour flûte, harpe et orchestre, ou concerto pour orchestre (Concerto valcrosiano).
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Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France
Fondé en 1971, à l’initiative d’Henri Vachey, l’Orchestre de Douai - Région Hauts-de-France regroupe aujourd’hui près de 70 musiciens professionnels issus de la région. Sous la direction de Jean-Jacques Kantorow ou de chefs invités renommés comme Georges Prêtre, Gianandrea Noseda, Laurent Petitgirard, Nicolas Giusti, Olivier Grangean, et avec le concours de concertistes réputés, l’Orchestre ne cesse d’affirmer sa vocation d’ambassadeur culturel. Ainsi s’est-il produit, au fil de plus de 1’500 concerts, dans 200 communes de sa région mais également dans de nombreux pays européens : Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Autriche, Italie, Espagne, Pologne. Chaque année, ce sont donc près de 30’000 auditeurs qui assistent à ses concerts.
Parmi ces derniers figurent de nombreux écoliers, collégiens et étudiants (au total plus de 15’000 jeunes), en direction desquels l’Orchestre mène, en collaboration étroite avec l’Education Nationale, des actions éducatives. Prix d’Honneur de la Ville de Vienne, Premier Prix de la Ville de Stresa, l’Orchestre s’est exprimé à de nombreuses reprises sur les ondes de Radio France ainsi que sur les principales chaînes de télévision nationales.
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Jean-Jacques Kantorow, direction
Après des études au Conservatoire de Cannes, Jean-Jacques Kantorow entre à 13 ans au Conservatoire de Paris, où il obtient un an plus tard le 1er Prix de Violon.
Entre 1962 et 1968, il remporte une dizaine de prix internationaux, dont les Prix Carl Flesch (Londres), Paganini (Gènes), le 1er Prix du Concours International de Genève, et obtient en 1970 une bourse de la Fondation Sacha Schneider.
Avec le pianiste Jacques Rouvier et le violoncelliste Philippe Muller, il forme un trio qui remporte le 1er Grand Prix du Concours de Musique de chambre de Colmar (1970).
Sa carrière de concertiste l’a depuis lors amené à se produire sur les plus grandes scènes internationales (Etats-Unis, Canada, Europe de l’Est, Inde, Japon, Afrique), donnant plus de cent concerts par an. Poursuivant une double carrière de soliste et de chambriste, Jean-Jacques Kantorow aborde aussi la direction d’orchestre.
Invité de nombreuses formations étrangères, dont le Tapiola Sinfonietta, il a été auparavant Directeur musical de l’Orchestre d’Auvergne, de l’Orchestre de chambre d’Helsinki et de l’Ensemble Orchestral de Paris.
En tant que soliste comme en tant que chef, Jean-Jacques Kantorow a effectué un grand nombre d’enregistrements pour Denon, EMI, Erato, CBS, BIS, dont plusieurs ont recueilli des récompenses internationales.
Jean-Jacques Kantorow a enseigné le Violon au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
Il est depuis 2013 Chef principal et Directeur musical de l’Orchestre de Douai – Région Hauts-de-France.
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Paul Meyer, clarinette
Depuis ses débuts fulgurants, en remportant les prestigieux concours de l’Eurovison et Young Concert Artists à New-York en 1982 à l’âge de 17 ans, Paul Meyer n’a cessé de surprendre.
Considéré dès son plus jeune âge comme un instrumentiste exceptionnel, son parcours est jalonné des plus belles rencontres musicales : Benny Goodman, Isaac Stern, Rostropovitch, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich, Yuri Bashmet, Gidon Kremer, Yo-Yo Ma, Emmanuel Ax partenaires avec lesquels il a joué dans les salles de concerts les plus réputées au monde.
Toujours à la recherche de sensations musicales extrêmes, il s’oriente très vite vers la direction d’orchestre, tout en développant son jeu qui lui confère une place unique comme clarinettiste reconnu dans le monde entier.
Après avoir créé l’orchestre de chambre d’Alsace, il est de plus en plus sollicité pour diriger des orchestres. Très vite, la reconnaissance de son travail, basé sur une compréhension et une expérience de la pratique orchestrale, lui ouvre les portes de la direction des plus grands orchestres symphoniques et de chambre en Europe, Asie et Amérique du Sud.
Sa rencontre avec Pierre Boulez et Luciano Berio - ce dernier lui dédia sa pièce pour clarinette Alternatim – fut déterminante dans la place qu’il occupe dans le développement du répertoire de son instrument grâce aux créations de concertos écrits pour lui par des compositeurs contemporains.
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Thibault Cauvin, guitare
Thibault Cauvin est né avec une guitare, celle que lui a tendue son père, lui-même musicien. De là, tout s’est enchaîné avec un parfait naturel. Il étudie au conservatoire de Bordeaux puis au Conservatoire National Supérieur de Paris, d’où il sort avec les honneurs. Aimant le jeu, il est pris de passion pour les concours internationaux, tremplin inévitable dans la vie d’un artiste qui souhaite faire carrière. Sa jeunesse, sa fougue et sa créativité impressionnent, il enchaîne les victoires et, à seulement 20 ans, il devient le guitariste le plus titré au monde, avec 36 prix obtenus dont 13 premiers.
Voilà maintenant 15 ans que Thibault voyage avec sa guitare, incessamment, des scènes les plus prestigieuses aux théâtres les plus étonnants. Le jeu universel de Thibault et sa personnalité attachante charment et rassemblent tous les publics. Les médias spécialistes et généralistes sont unanimement séduits par le « phénomène Cauvin ». Un artiste classique a rarement autant été exposé en France. « Le Petit Prince » a grandi et son rêve d’enfant de jouer des notes capables de toucher tous les coeurs semble se réaliser.
REVIEWS
« [..] Cette musique n’engendre pas la mélancolie. Elle s’écoute avec plaisir et prédispose à une certaine légèreté assez inusitée dans l’époque qui fut la sienne, celle des avant-gardes. Même s’il y fut très attentif, il traça son sillon en restant toujours fidèle à lui-même. On ne peut que se réjouir du choix de l’Orchestre de Douai par les Éditions Billaudot, chez qui sont éditées les partitions de Pierre Wissmer, pour faire partie de l’intégrale des enregistrements de son oeuvre complète. Une initiative de L’Action Musicale Pierre Wissmer. La figure tutélaire et la dimension internationale de Jean-Jacques Kantorow, directeur musical et chef de l’orchestre, ayant probablement joué un rôle important dans ce choix qui honore par ailleurs la qualité des musiciens de l’Orchestre de Douai, qui fêtera la saison prochaine son 50e anniversaire ! » - Françoise Objois, avril 2021
« [..] C’est Pierre Wissmer lui-même qui dirige la Suite qu’il aura tirée de son ballet orphique dont Janine Charrat écrivit l’argument, transposant les Enfers à la mine. La beauté de l’orchestre, l’espressivo du tout achève de dresser le portrait éloquent d’un compositeur qu’il est temps de redécouvrir. » - Jean-Charles Hoffelé, novembre 2021
« Pierre Wissmer composa une œuvre importante et très « juste milieu », s’écartant parfois du néoclassicisme des débuts pour s’aventurer sur des terrains harmoniques plus hardis, mais sans jamais s’égarer dans les dédales de l’avant-garde. Après un premier CD il y a trois ans (Classica n° 208 CD 1811), Claves réunit des archives et des nouveautés. [..] Comme à son habitude, Jean-Jacques Kantorow dirige avec souplesse et précision. [..] » - Jacques Bonnaure, juin 2021
« Cette parution est un événement à marquer d'une pierre blanche. Dans cet arc tendu entre les années 1965- 1976 (CD d'archives) et aujourd'hui (premier enregistrement mondial de 2 concertos et du Divertimento), voici rerévélés un grand compositeur et chef d'orchestre. Dont l'oeuvre abondante, extraordinairement diversifiée, apparaîtra, même à qui la découvre pour la première fois, comme un bloc transcendant d'universalité. Une mémoire vivante et revivifiée par un langage personnel, de presque tout ce qui s'est écrit au XXe depuis Debussy, convoquant et condensant Bartok, Stravinski, Poulenc, Frank Martin et bien d'autres... [..] C'est prodigieux ! » - Bertrand Abraham, août 2021
« [..] Le présent album Claves est le bienvenu, d’autant plus qu’il propose des interprétations actuelles et des archives, offrant ainsi un intéressant panorama de la production d’un musicien qui demeure un méconnu. [..] Joué ici en première mondiale discographique, ce concerto, plus développé que les deux partitions précédentes, est destiné à un orchestre de chambre, avec des vents par deux. [..] Cela donne à l’ensemble un côté discrètement raffiné, avec des mélodies bien dialoguées et un grand équilibre dans la structure même de la partition que le guitariste Thibault Caulvin. L’Orchestre de Douai Hauts-de-France, enregistré en octobre 2020 sous la baguette du chevronné Jean-Jacques Kantorow, confère à ces trois partitions toute l’excellence qu’elles réclament en termes de clarté et de finesse. [..] Voilà un programme qui sort des sentiers battus et permet d’approfondir un compositeur au catalogue foisonnant et diversifié. [..] » - Jean Lacroix, avril 2021
« D’origine suisse mais naturalisé français en 1958, Pierre Wissmer fit ses études à la Schola Cantorum où il suivit l’enseignement de Roger-Ducasse puis Daniel-Lesur qui le marqua profondément. Pédagogue au conservatoire de Genève et à la Schola mais surtout compositeur prolixe, il écrivit dans tous les genres musicaux, de la scène à la musique de chambre en passant par neuf symphonies (cf. n° 602) et de nombreux concertos (cf. n° 676). Claves lui rend hommage en agrégeant archives et nouveaux enregistrements. [..] C’est un visage plus immédiatement séduisant que présentent les trois pages des années 1950 confiées à l’excellent Jean-Jacques Kantorow. Comme le lumineux Divertimento, flatté par les couleurs acidulées de l’Orchestre de Douai, les deux concertos semblent naviguer entre la gouaille des Six et la fausse légèreté d’un Jean Françaix. Paul Meyer insuffle son brio espiègle à celui pour clarinette, tandis que Thibaut Cauvin se fait plus rêveur et tendre dans celui pour guitare. Portrait généreux et varié d’un musicien à redécouvrir. » - Jean-Claude Hulot, avril 2021
« [..] So hart es klingen mag: Die Musik von Pierre Wissmer (1915–1992) ist praktisch vollkommen in Vergessenheit geraten. Das war zu Lebzeiten des Schweizer Tondichters anders, seine an Ravel und Strawinsky erinnernden Werke wurden durchaus gespielt, vor allem die Instrumentalkonzerte. Vermutlich versucht man eine ‚Wiederbelebung‘ beim Label Claves (mit einem dezenten Hauch von Lokalpatriotismus) deshalb schwerpunktmäßig mit einigen dieser Konzerte, drei Stücke sind auf der vorliegenden Doppel-CD versammelt: Das 1960 entstandene Klarinettenkonzert, das sechs Jahre zuvor komponierte Gitarrenkonzert und das 1972 geschriebene dritte Klavierkonzert. Dazu kommen noch zwei weitere Werke. [..] » - Dr. Michael Loos, Juli 2021
« Diese CD führt uns einmal mehr vor Augen, wieviel bemerkenswerte Musik es gibt, von der wir noch nie gehört haben. Pierre Wissmer (1915-1992) ist zu seiner Zeit und in seinem Radius sehr wohl ästimiert worden, hat es aber nicht geschafft, sich in den Kanon der allgemein bekannten Namen einzureihen. Dabei geht sein umfangreiches Schaffen quer durch die Gattungen und zeigt kompositorische Meisterschaft, besonders im Bereich der Instrumentation. [..] Das vorliegende Doppelalbum fokussiert auf die Orchestermusik und innerhalb dieser auf das Solokonzert. Eingespielt sind das dritte Klavierkonzert und das Klarinettenkonzert, dazu eines in der seltenen Besetzung Gitarre und Orchester. Allesamt sind sie tadellos musiziert und machen dem Komponisten Ehre. [..] » - Stephan Thomas, Mai 2022
“[..] At least on me, it has an enchanting effect. I don't want to make comparisons, but it reminds me of the music of - these are just examples - Jolivet, Poulenc and Ravel. In the interplay between solo instrument and orchestra, too, Wissmer shows himself to be a master in the ravishing concertare, also using the technical possibilities of the instruments with great refinement and finesse. [..]” - Aart van der Wal, April 2021
“The French-Swiss composer, pedagogue and manager Pierre Wissmer (1915-1992), born in Geneva, created with his Divertimento a neoclassical piece, whose agile outer movements and its delicate middle movement make the imaginative music characteristic. [..]” - Remy Franck, April 2021
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