(2023) HEIMAT - Friedrich Theodor Fröhlich: Lieder
Catégorie(s): Chant lyrique Raretés
Instrument(s): Fortepiano
Voix: Ténor
Compositeur principal: Friedrich Theodor Fröhlich
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3089
Sortie: 01.12.2023
EAN/UPC: 7619931308920
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
Cet album n'est pas encore sorti. Précommandez-le dès maintenant.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album n'est plus disponible en CD.
TVA incluse pour la Suisse et l'UE
Frais de port offerts
Cet album est en repressage. Précommandez-le dès maintenant à un prix spécial.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
This album has not been released yet.
Pre-order it at a special price now.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
CHF 18.50
Cet album n'est plus disponible en CD.
NOUVEAU: Les achats se font dorénavant dans la devise de votre pays. Modifier le pays ici ou lors du checkout
HEIMAT - FRIEDRICH THEODOR FRÖHLICH: LIEDER
Comme beaucoup de compositeurs de son époque, Friedrich Theodor Fröhlich (né le 20 février 1803) a montré des signes de talent musical dès son plus jeune âge. Après avoir brièvement étudié le droit à Bâle en 1822 et l'année suivante à Berlin, Fröhlich se consacre à ses études musicales. À Berlin, il reçoit l'enseignement des pédagogues Karl Friedrich Zelter, Bernhard Klein et Ludwig Berger. Au cours de ses études, il fait également la connaissance du jeune Felix Mendelssohn. Ces années sont marquées par une abondance de compositions musicales : de nombreux lieder et œuvres chorales, des quatuors à cordes et même une symphonie. Certains de ses cycles de chansons sont même publiés en Allemagne. Malgré cela, il ne parvient pas à gagner sa vie à Berlin et, dans l'espoir de trouver un terrain plus fertile pour son travail, il retourne en Suisse en 1830. Outre son activité de professeur de musique à l'école régionale d'Aarau, Fröhlich dirige plusieurs chorales et un orchestre d'amateurs. Il consacre le peu de temps libre dont il dispose à ses compositions. Avec une charge de travail fastidieuse et isolé de la vie musicale passionnante de Berlin, Fröhlich tombe dans un état de mal-être qui s'aggrave avec les soucis financiers, le manque de reconnaissance de ses éditeurs et du grand public, ainsi que d'autres crises personnelles. Désespéré, il mit fin à ses jours dans les courants de l'Aar en octobre 1836. Si la plupart de ses œuvres musicales inédites sont tombées dans l'oubli, elles ont été bien conservées jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Johannes Vigfusson
www.froehlich-gesellschaft.com
À propos de cet album
Bien que Theodore Fröhlich soit principalement connu aujourd'hui pour ses œuvres chorales, ses chansons d'art faisaient partie intégrante de ses compositions musicales. Il a laissé derrière lui plus de 200 œuvres pour piano et 18 cycles de chansons, tous deux largement négligés. Pour ce CD, nous avons récupéré des trésors cachés de sa collection de manuscrits oubliés qui traitent du thème de la "maison". Ces chansons témoignent du style musical très particulier de Fröhlich et de son affinité unique pour la représentation musicale du texte.
Peu de mots du dictionnaire peuvent évoquer autant d'émotions et d'associations que le mot "maison". Ce mot a une signification différente pour chaque individu et il est assez difficile de déterminer précisément ce qu'il recouvre. Beaucoup associent ce mot à un lieu physique, mais les limites sont difficiles à définir : Le foyer est-il un bâtiment, un quartier, un pays, une famille, une communauté religieuse, une personne ? Aucune recherche scientifique ne peut donner une réponse précise à cette définition, mais Fröhlich éclaire les différents aspects de ce mot à travers ses compositions.
Dans les Lieder an Meieli (1827), écrits par le poète August Heinrich Hoffman von Fallersleben (1798-1874), le protagoniste cherche sa maison dans sa bien-aimée. En elle, il trouve "la paix et le repos" réconfortants et dans ses yeux, il voit le paradis. Ces six chansons témoignent de l'expérimentation audacieuse d'un jeune compositeur : les changements fluctuants de tempo et de tonalité sont entrelacés par d'éloquents interludes au piano. La virtuosité du chanteur est mise à l'épreuve, car Fröhlich utilise toute la tessiture du ténor, du la2 au si bémol4. Il convient également de noter les indications de tempo excessivement descriptives du compositeur, qui incluent : "avec un mouvement arbitraire, déclamatoire et libre" ou "avec intimité et désir mélancolique".
Wonne der Einsamkeit (1826) de Johann Ludwig Tieck (1773-1853) dépeint la tranquillité d'une âme qui trouve sa paix dans la solitude. La triple répétition du thème principal "O holde Einsamkeit" (O belle solitude) à la fin de la chanson ramène l'auditeur à l'endroit où il aspire à la paix intérieure.
Contrairement à la paix que procure le fait de retrouver son foyer, le Schicksalslied d'Hypérion (1830), écrit par Johann Christian Friedrich Hölderlin (1770-1843), montre la fureur du Titan Hypérion, chassé de sa terre natale. Il se lamente sur ses souffrances et celles de l'humanité, en contraste avec les "espèces (dieux) chastement préservées et bénies" sur le mont Olympe. Sur le plan musical, le morceau monte progressivement en intensité, jusqu'à ce que le Titan en furie crache sur le destin lui-même. Rückkehr in die Heimath (1830), également une création de Hölderin, exprime les émotions ressenties lorsque l'on retourne dans des champs familiers avec tous leurs sons et odeurs intimes, qu'il représente par des harmonies fluides dans l'accompagnement du piano. L'ambiance change radicalement, passant de la nostalgie à la fierté d'appartenance lorsque retentit l'"hymne national" de la patrie.
Comme pour beaucoup de ses œuvres, Fröhlich n'a jamais publié Ihr Heimatfluren (1830), qu'il a intitulé "Recitativ & Aria". Bien que le poète reste anonyme, nous soupçonnons Theodor lui-même ou son frère Abraham Emanuel Fröhlich d'être l'auteur du texte. Le récitatif, qui est plutôt expansif pour son genre, ressemble à un dialogue entre le chanteur et le pianiste, où le pianiste commente les descriptions musicales du texte. L'Aria est le modèle typique d'une sonate en trois mouvements : un Allegretto agréable est suivi d'un Larghetto profondément émouvant, qui se termine par un Allegro Finale de bravoure digne d'un opéra. Ce n'est pas une coïncidence si les trois dernières chansons de 1830 abordent le thème de la patrie, puisque Fröhlich est retourné chez lui en Suisse cette année-là, après sa pause à Berlin.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
RAPHAEL HÖHN
Après avoir obtenu une maîtrise en chant classique à la Zürich School of Music, le ténor Raphael Höhn a poursuivi un master en musique ancienne au Conservatoire royal de La Haye. En tant que soliste, il est actif en Europe et aux États-Unis et a travaillé avec des chefs d'orchestre renommés tels que Ton Koopman, Frans Bruggen et Howard Griffiths, ainsi qu'avec le NDR Chor, la Netherlands Bach Society, l'orchestre du Gewandhaus et le RIAS Chamber Choir. Sa carrière l'a amené à se produire au Festival de Lucerne, au Händel Festspiele de Göttingen, au Festival des Saints et à la Bachfest de Leipzig. Il chante en tant que membre principal des ensembles Voces Suaves et Vox Luminis. Il est lauréat du prix culturel Migros et du concours Bach de Leipzig.
SHIN HWANG
Après avoir obtenu son diplôme à l'université du Michigan à Ann Arbor, le pianiste américain Shin Hwang a remporté plusieurs prix, dont le Fulbright et le DAAD, pour étudier le clavecin et le pianoforte au Conservatoire royal de La Haye et au Conservatoire de musique de Fribourg. Il a ensuite obtenu son doctorat à l'université de Cornell. En tant que soliste et chambriste, il a donné des concerts dans toute l'Europe et aux États-Unis, notamment au Utrecht Oude Muziek Festival, au AMUZ Flanders Festival à Anvers, à l'Academy of Early Music Concert Series, à la Yale University Concert Series et à la Library of Congress Lecture Series à Washington D.C. Il est lauréat du 1er concours international de piano-forte de Westfield. Il a notamment enseigné à Penelope Crawford, Malcolm Bilson, Edward Parmentier, Jacques Ogg et Robert Hill.
À propos de l'instrument
Afin de reproduire un son aussi authentique que possible, cet enregistrement a été réalisé sur un pianoforte original de Schöfstosser (construit entre 1804 et 1811), qui se trouve actuellement au musée Blumenstein de Soleure. Donat Schöffstoss (1773-1881) était considéré comme l'un des plus célèbres facteurs de pianos viennois de son époque. Avec sa mécanique viennoise, ses quatre pédales (pédale una corda, pédale d'étouffoir, pédale d'extension et pédale de janissaire) ainsi que son modérateur réglé par une genouillère, le piano permettait d'obtenir une grande variété de timbres et de couleurs.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
REVIEWS
« [..] À la manière de Zelter, le professeur de Fröhlich, mais aussi de Johann Friedrich Reichardt (1752-1814), autre ami de Goethe, une unité lyrique et musicale règne tout au long de ce récital racé et élégant, et l’ambiance qui règne est celle d’une réelle fraîcheur d’inspiration. Le ténor suisse Raphael Höhn (°1984), qui a étudié à Zurich et à La Haye et a été lauréat du Concours international de Leipzig en 2016, s’investit avec une conviction communicative, grâce à une voix sensible aux nuances et aux subtilités des lieder, à la fois mélancoliques et légers. Le pianiste américain Shin Hwang, qui a étudié au Michigan, mais aussi à La Haye et à Freiburg, joue ici sur un pianoforte du facteur viennois Donat Schöfstoss (1773-1811), construit entre 1804 et 1811, qui est la propriété du Musée Blumenstein de Solothurn, en Suisse. Un plaisir esthétique vient s’ajouter, grâce à la sonorité chaleureuse de cet instrument ancien, créant ainsi un climat qui rend justice aux lieder raffinés de Fröhlich. Une belle découverte, qui plaira aux amateurs du genre. » - Jean Lacroix, novembre 2023
«[..] Die CD enthalt insgesamt elf Klavierlieder, darunter sechs Lieder an Meieli, die Wonne der Einsamkeit, Hyperions Schicksalslied, die Rückkehr in die Heimat und Ihr Heimatfluren, bestehend aus einem Rezitativ und einer Arie. Klanglich erinnern diese Lieder an Klavierlieder von Franz Schubert oder Robert Schumann durch die deutliche Textvertonung, die erlauternde und umspielende Klavierbegleitung und die Orientierung an Gefuhlswelten und Naturereignissen der Romantik. Die Liedauswahl von Hohn und Hwang beinhaltet uberwiegend Lieder langsamerer Tempi, die teilweise etwas gleichformig und ausdruckslos dargeboten werden. Hohn jedoch besticht durch eine klare Intonation, eine uberaus verstandliche Diktion, der Pianist Hwang durch eine bildgewaltige, wohldurchdachte und nuancierte Begleitung auf dem Fortepiano, genauer auf dem Schofstosser Flugel (zwischen 1804 und 1811 gebaut) aus dem Museum Blumenstein in Solothurn. Aufgenommen wurde die CD im Februar 2022 im Tonstudio Waldenburg (Schweiz). Die Aufnahmequalitat ist ausgezeichnet.» - Claudia Behn, Juli 2024
« [..] Deux artistes attachants, sous l’égide du label Claves, ont enregistré en première mondiale des Lieder de notre compositeur. Leur réalisation est à saluer en raison de leurs qualités interprétatives engagées mais surtout respectueuses de critères correspondant justement à l’époque esthétique charnière de leur composition entre monde classique germano-autrichien omniprésent et surgissement d’un romantisme encore modeste. Le ténor Raphael Höhn, élève de l’école de musique de Zurich puis du Conservatoire royal de La Hague, se produit en soliste et avec orchestre en Europe et aux États-Unis et chante dans des ensembles tels que Voces Suaves et Vox Luminis. Le pianiste américain Shin Hwang mène de son côté une très honorable carrière de soliste, accompagnateur et chambriste. Son association avec Raphael Höhn dans ce répertoire méconnu est une vraie réussite. Son jeu délicat habille met en valeur la voix de Höhn tout en magnifiant les poèmes allemands parmi les plus notables écrits par Hoffmann von Fallersleben, Ludwig Tieck, Friedrich Hölderlin. Le ténor avec son phrasé clair, sobre et naturel, son timbre chaud et généreux, se plonge dans les poésies sélectionnées, sans leur accorder, à raison, de théâtralité excessive. Une découverte bienvenue, parfaitement exécutée, apte à enrichir nos connaissances par trop ténues sur ce compositeur suisse. » - Jean-Luc Caron, décembre 2023
Comme beaucoup de compositeurs de son époque, Friedrich Theodor Fröhlich (né le 20 février 1803) a montré des signes de talent musical dès son plus jeune âge. Après avoir brièvement étudié le droit à Bâle en 1822 et l'année suivante à Berlin, Fröhlich se consacre à ses études musicales. À Berlin, il reçoit l'enseignement des pédagogues Karl Friedrich Zelter, Bernhard Klein et Ludwig Berger. Au cours de ses études, il fait également la connaissance du jeune Felix Mendelssohn. Ces années sont marquées par une abondance de compositions musicales : de nombreux lieder et œuvres chorales, des quatuors à cordes et même une symphonie. Certains de ses cycles de chansons sont même publiés en Allemagne. Malgré cela, il ne parvient pas à gagner sa vie à Berlin et, dans l'espoir de trouver un terrain plus fertile pour son travail, il retourne en Suisse en 1830. Outre son activité de professeur de musique à l'école régionale d'Aarau, Fröhlich dirige plusieurs chorales et un orchestre d'amateurs. Il consacre le peu de temps libre dont il dispose à ses compositions. Avec une charge de travail fastidieuse et isolé de la vie musicale passionnante de Berlin, Fröhlich tombe dans un état de mal-être qui s'aggrave avec les soucis financiers, le manque de reconnaissance de ses éditeurs et du grand public, ainsi que d'autres crises personnelles. Désespéré, il mit fin à ses jours dans les courants de l'Aar en octobre 1836. Si la plupart de ses œuvres musicales inédites sont tombées dans l'oubli, elles ont été bien conservées jusqu'à aujourd'hui.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Johannes Vigfusson
www.froehlich-gesellschaft.com
À propos de cet album
Bien que Theodore Fröhlich soit principalement connu aujourd'hui pour ses œuvres chorales, ses chansons d'art faisaient partie intégrante de ses compositions musicales. Il a laissé derrière lui plus de 200 œuvres pour piano et 18 cycles de chansons, tous deux largement négligés. Pour ce CD, nous avons récupéré des trésors cachés de sa collection de manuscrits oubliés qui traitent du thème de la "maison". Ces chansons témoignent du style musical très particulier de Fröhlich et de son affinité unique pour la représentation musicale du texte.
Peu de mots du dictionnaire peuvent évoquer autant d'émotions et d'associations que le mot "maison". Ce mot a une signification différente pour chaque individu et il est assez difficile de déterminer précisément ce qu'il recouvre. Beaucoup associent ce mot à un lieu physique, mais les limites sont difficiles à définir : Le foyer est-il un bâtiment, un quartier, un pays, une famille, une communauté religieuse, une personne ? Aucune recherche scientifique ne peut donner une réponse précise à cette définition, mais Fröhlich éclaire les différents aspects de ce mot à travers ses compositions.
Dans les Lieder an Meieli (1827), écrits par le poète August Heinrich Hoffman von Fallersleben (1798-1874), le protagoniste cherche sa maison dans sa bien-aimée. En elle, il trouve "la paix et le repos" réconfortants et dans ses yeux, il voit le paradis. Ces six chansons témoignent de l'expérimentation audacieuse d'un jeune compositeur : les changements fluctuants de tempo et de tonalité sont entrelacés par d'éloquents interludes au piano. La virtuosité du chanteur est mise à l'épreuve, car Fröhlich utilise toute la tessiture du ténor, du la2 au si bémol4. Il convient également de noter les indications de tempo excessivement descriptives du compositeur, qui incluent : "avec un mouvement arbitraire, déclamatoire et libre" ou "avec intimité et désir mélancolique".
Wonne der Einsamkeit (1826) de Johann Ludwig Tieck (1773-1853) dépeint la tranquillité d'une âme qui trouve sa paix dans la solitude. La triple répétition du thème principal "O holde Einsamkeit" (O belle solitude) à la fin de la chanson ramène l'auditeur à l'endroit où il aspire à la paix intérieure.
Contrairement à la paix que procure le fait de retrouver son foyer, le Schicksalslied d'Hypérion (1830), écrit par Johann Christian Friedrich Hölderlin (1770-1843), montre la fureur du Titan Hypérion, chassé de sa terre natale. Il se lamente sur ses souffrances et celles de l'humanité, en contraste avec les "espèces (dieux) chastement préservées et bénies" sur le mont Olympe. Sur le plan musical, le morceau monte progressivement en intensité, jusqu'à ce que le Titan en furie crache sur le destin lui-même. Rückkehr in die Heimath (1830), également une création de Hölderin, exprime les émotions ressenties lorsque l'on retourne dans des champs familiers avec tous leurs sons et odeurs intimes, qu'il représente par des harmonies fluides dans l'accompagnement du piano. L'ambiance change radicalement, passant de la nostalgie à la fierté d'appartenance lorsque retentit l'"hymne national" de la patrie.
Comme pour beaucoup de ses œuvres, Fröhlich n'a jamais publié Ihr Heimatfluren (1830), qu'il a intitulé "Recitativ & Aria". Bien que le poète reste anonyme, nous soupçonnons Theodor lui-même ou son frère Abraham Emanuel Fröhlich d'être l'auteur du texte. Le récitatif, qui est plutôt expansif pour son genre, ressemble à un dialogue entre le chanteur et le pianiste, où le pianiste commente les descriptions musicales du texte. L'Aria est le modèle typique d'une sonate en trois mouvements : un Allegretto agréable est suivi d'un Larghetto profondément émouvant, qui se termine par un Allegro Finale de bravoure digne d'un opéra. Ce n'est pas une coïncidence si les trois dernières chansons de 1830 abordent le thème de la patrie, puisque Fröhlich est retourné chez lui en Suisse cette année-là, après sa pause à Berlin.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
RAPHAEL HÖHN
Après avoir obtenu une maîtrise en chant classique à la Zürich School of Music, le ténor Raphael Höhn a poursuivi un master en musique ancienne au Conservatoire royal de La Haye. En tant que soliste, il est actif en Europe et aux États-Unis et a travaillé avec des chefs d'orchestre renommés tels que Ton Koopman, Frans Bruggen et Howard Griffiths, ainsi qu'avec le NDR Chor, la Netherlands Bach Society, l'orchestre du Gewandhaus et le RIAS Chamber Choir. Sa carrière l'a amené à se produire au Festival de Lucerne, au Händel Festspiele de Göttingen, au Festival des Saints et à la Bachfest de Leipzig. Il chante en tant que membre principal des ensembles Voces Suaves et Vox Luminis. Il est lauréat du prix culturel Migros et du concours Bach de Leipzig.
SHIN HWANG
Après avoir obtenu son diplôme à l'université du Michigan à Ann Arbor, le pianiste américain Shin Hwang a remporté plusieurs prix, dont le Fulbright et le DAAD, pour étudier le clavecin et le pianoforte au Conservatoire royal de La Haye et au Conservatoire de musique de Fribourg. Il a ensuite obtenu son doctorat à l'université de Cornell. En tant que soliste et chambriste, il a donné des concerts dans toute l'Europe et aux États-Unis, notamment au Utrecht Oude Muziek Festival, au AMUZ Flanders Festival à Anvers, à l'Academy of Early Music Concert Series, à la Yale University Concert Series et à la Library of Congress Lecture Series à Washington D.C. Il est lauréat du 1er concours international de piano-forte de Westfield. Il a notamment enseigné à Penelope Crawford, Malcolm Bilson, Edward Parmentier, Jacques Ogg et Robert Hill.
À propos de l'instrument
Afin de reproduire un son aussi authentique que possible, cet enregistrement a été réalisé sur un pianoforte original de Schöfstosser (construit entre 1804 et 1811), qui se trouve actuellement au musée Blumenstein de Soleure. Donat Schöffstoss (1773-1881) était considéré comme l'un des plus célèbres facteurs de pianos viennois de son époque. Avec sa mécanique viennoise, ses quatre pédales (pédale una corda, pédale d'étouffoir, pédale d'extension et pédale de janissaire) ainsi que son modérateur réglé par une genouillère, le piano permettait d'obtenir une grande variété de timbres et de couleurs.
Traduit de l'Anglais avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
REVIEWS
« [..] À la manière de Zelter, le professeur de Fröhlich, mais aussi de Johann Friedrich Reichardt (1752-1814), autre ami de Goethe, une unité lyrique et musicale règne tout au long de ce récital racé et élégant, et l’ambiance qui règne est celle d’une réelle fraîcheur d’inspiration. Le ténor suisse Raphael Höhn (°1984), qui a étudié à Zurich et à La Haye et a été lauréat du Concours international de Leipzig en 2016, s’investit avec une conviction communicative, grâce à une voix sensible aux nuances et aux subtilités des lieder, à la fois mélancoliques et légers. Le pianiste américain Shin Hwang, qui a étudié au Michigan, mais aussi à La Haye et à Freiburg, joue ici sur un pianoforte du facteur viennois Donat Schöfstoss (1773-1811), construit entre 1804 et 1811, qui est la propriété du Musée Blumenstein de Solothurn, en Suisse. Un plaisir esthétique vient s’ajouter, grâce à la sonorité chaleureuse de cet instrument ancien, créant ainsi un climat qui rend justice aux lieder raffinés de Fröhlich. Une belle découverte, qui plaira aux amateurs du genre. » - Jean Lacroix, novembre 2023
«[..] Die CD enthalt insgesamt elf Klavierlieder, darunter sechs Lieder an Meieli, die Wonne der Einsamkeit, Hyperions Schicksalslied, die Rückkehr in die Heimat und Ihr Heimatfluren, bestehend aus einem Rezitativ und einer Arie. Klanglich erinnern diese Lieder an Klavierlieder von Franz Schubert oder Robert Schumann durch die deutliche Textvertonung, die erlauternde und umspielende Klavierbegleitung und die Orientierung an Gefuhlswelten und Naturereignissen der Romantik. Die Liedauswahl von Hohn und Hwang beinhaltet uberwiegend Lieder langsamerer Tempi, die teilweise etwas gleichformig und ausdruckslos dargeboten werden. Hohn jedoch besticht durch eine klare Intonation, eine uberaus verstandliche Diktion, der Pianist Hwang durch eine bildgewaltige, wohldurchdachte und nuancierte Begleitung auf dem Fortepiano, genauer auf dem Schofstosser Flugel (zwischen 1804 und 1811 gebaut) aus dem Museum Blumenstein in Solothurn. Aufgenommen wurde die CD im Februar 2022 im Tonstudio Waldenburg (Schweiz). Die Aufnahmequalitat ist ausgezeichnet.» - Claudia Behn, Juli 2024
« [..] Deux artistes attachants, sous l’égide du label Claves, ont enregistré en première mondiale des Lieder de notre compositeur. Leur réalisation est à saluer en raison de leurs qualités interprétatives engagées mais surtout respectueuses de critères correspondant justement à l’époque esthétique charnière de leur composition entre monde classique germano-autrichien omniprésent et surgissement d’un romantisme encore modeste. Le ténor Raphael Höhn, élève de l’école de musique de Zurich puis du Conservatoire royal de La Hague, se produit en soliste et avec orchestre en Europe et aux États-Unis et chante dans des ensembles tels que Voces Suaves et Vox Luminis. Le pianiste américain Shin Hwang mène de son côté une très honorable carrière de soliste, accompagnateur et chambriste. Son association avec Raphael Höhn dans ce répertoire méconnu est une vraie réussite. Son jeu délicat habille met en valeur la voix de Höhn tout en magnifiant les poèmes allemands parmi les plus notables écrits par Hoffmann von Fallersleben, Ludwig Tieck, Friedrich Hölderlin. Le ténor avec son phrasé clair, sobre et naturel, son timbre chaud et généreux, se plonge dans les poésies sélectionnées, sans leur accorder, à raison, de théâtralité excessive. Une découverte bienvenue, parfaitement exécutée, apte à enrichir nos connaissances par trop ténues sur ce compositeur suisse. » - Jean-Luc Caron, décembre 2023
Return to the album | Read the booklet | Composer(s): Friedrich Theodor Fröhlich | Main Artist: Raphael Höhn