Musikzen: L'amoureuse intrépide, Anaïs Gaudemard
Trois facettes de la harpe brillamment révélées par Anaïs Gaudemard
Ginastera, Debussy, Boieldieu, trois compositeurs aux antipodes les uns des autres. Mais la harpiste Anaïs Gaudemard est une intrépide, et elle est tellement amoureuse de son instrument qu’elle ne recule devant aucune audace pour en faire connaître les multiples facettes. Avec le Concerto de Ginastera, daté de 1956, elle plonge dans le folklore et le rythme argentins avec une harpe plus percussive que déliée qui nécessite une immense virtuosité (il a été écrit pour le fameux Nicanor Zabaleta) ; les deux Danses pour harpe et orchestre à cordes de Claude Debussy (1904), destinées à mettre en valeur un instrument créé chez Pleyel pour concurrencer Erard, laissent percevoir son toucher délicat ; quant au Concerto de Boieldieu composé en 1800, avec ses accents typiques du siècle qui vient de se terminer, il permet à Anaïs Gaudemard de montrer son savoir-faire mélodique sans jamais sombrer dans la joliesse, mais avec un allant et une générosité qui transforment ce morceau souvent rebattu en une pièce infiniment gracieuse. Et l’Orchestre de l’Opéra de Rouen l’accompagne avec la même justesse de ton.
Source de l'article: Musikzen, Gérard Pangon, 10 septembre 2017
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