Clic Musique: Anaïs Gaudemard joue Ginastera, Debussy et Boieldieu
Comme elle a raison, la jeune harpiste Anaïs Gaudemard, de nous dévoiler les beautés d’un instrument qui reste encore trop confidentiel malgré l’engagement d’interprètes tels que sa grande aînée Marielle Nordmann !
Pour un premier disque avec orchestre, elle a choisi de balayer un siècle et demi de musique concertante en s’appuyant sur des valeurs sûres, certes largement présentes au catalogue mais rarement toutes trois associées. On ne présente plus le concerto en ut de Boieldieu, cheval de bataille des harpistes. Ici, on ne peut que louer la clarté et l’élégance d’une interprète en parfaite osmose avec un Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie aux cordes particulièrement soyeuses – montage en boyau oblige - sous la battue ductile et souple de Leo Hussain.
Œuvre de commande, les Danses Sacrée et Profane n’en sont pas moins du grand Debussy, servies dans leur écrin orchestral d’origine, qui rend bien mieux justice à l’œuvre que le plus économique quatuor à cordes. Tout en rythme, le concerto de Ginastera, où la harpe se fait volontiers percussion, est un parfait condensé du style du compositeur Argentin.
Anaïs Gaudemard y est, là aussi, parfaitement dans son élément.
Source de l'article et commandes en France: Clic Musique, par Yves Kerbiriou
Son album avec l'Orchestre de l'Opéra de Rouen Normandie (livraison Worldwide)
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