(1989) Es War Einmal…
Catégorie(s): Folklorique, populaire et Jazz Raretés
Instrument(s): Orgue
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 0815
Sortie: 1989
EAN/UPC: 7619931081526
- UPC: 829410496568
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ES WAR EINMAL…
Et pourtant témoins d’une époque révolue, ces vieilles mélodies résonnent à nos oreilles et nous proposent un instant de réflexion.
Sommes-nous heureux ? Nos ancêtres le furent-ils ? Ecoutons ces mélodies au charme désuet qui émergent de l’oubli et planent autour de nous avant de disparaître à nouveau. Peut-être nous relient-elles à une époque révolue qui apportait à l’homme ce qui lui manque tant aujourd’hui: le rêve, la détente et surtout la paix intérieure.
L’homme a toujours trouvé dans la musique un dérivatif à ses préoccupations et ses peines, et c’est pourquoi la découverte de moyens de reproduction mécaniques a permis à la musique de prendre un essor inconnu jusqu’alors. Qu’il fût riche ou de condition modeste, musicien ou non, chacun put s’offrir son propre concert à domicile ; les personnes âgées ou malades eurent enfin la possibilité de meubler leurs longues heures de solitude.
Les grands compositeurs classiques eux-mêmes reconnurent la valeur de la musique mécanique, tels Mozart et Haydn qui écrivirent des œuvres pour musique à cylindre. Le comte Esterhazy possédait plusieurs orgues mécaniques. L’imagination des inventeurs et l’habilité des artisans répondirent aux vœux les plus divers, si bien que ces boîtes trouvèrent leur place dans les cours princières ou les harems orientaux comme dans les maisons bourgeoises les plus simples. Aux boudoirs convenaient les mécanismes miniatures artistement ouvragés, aux salles d’attente des gares les poupées dansantes et les petits Chinois faisant tinter des clochettes divertissaient les voyageurs et plus d’un enfant quêtait la pièce de monnaie qui lui procurerait une minute de bonheur. Hélas, l’homme ne sait pas résister à l’attrait de la nouveauté, il n’y a que le changement qui dure…
Thomas A. Edison réussit voici plus de cent ans à enregistrer la voix humaine et la musique. Le phonographe, toujours amélioré s’imposa dans le monde entier, et son succès dure encore. Les disques nous ont beaucoup apporté, même s’ils ne peuvent rendre le contact direct avec l’instrument et s’ils font la part trop belle à la facilité : on « tire » distraitement un disque ou une bande magnétique, on presse un bouton et l’on est servi.
Cette présentation de boîtes à musique fabriquées tout au long de trois siècles témoigne de l’ingéniosité de nos ancêtres et nous montre que les progrès techniques du 20ème siècle n’ont été possibles que grâce aux bases jetées par des générations d’artisans.
N’est-ce pas un paradoxe de notre temps que nous ne soyons plus en mesure aujourd’hui de fabriquer des appareils et des mécanismes rivalisant de finesse et de précision avec ceux des siècles passés alors que nous disposons des machines les plus perfectionnées ? Sommes-nous devenus esclaves de la machine ou du temps ?